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Corona Circus

Marathon Circus Mars 2020- 202 ?

Paris, Mercredi 1er septembre 2021, en marchant avec G depuis la place de la Madeleine.

                                         Marathon Circus –  Mars 2020-202 ?

 

On n’est pas fa-ti-guĂ© !

 

 

«  On n’est pas fa-ti-guĂ© ! Â». C’est ce qu’entonnent certains marathoniens qui courent en groupe pour s’encourager lors de l’épreuve. Pour dĂ©dramatiser l’effort durable qu’ils s’imposent. Certains couples se forment en prĂ©parant puis en courant un mĂŞme marathon.

 

La pandémie du Covid peut être comparée au marathon ou à toute autre sorte d’épreuve. Sauf que personne, au départ, n’est venu s’inscrire, et payer, pour y participer. Afin de pouvoir affirmer fièrement ensuite qu’elle ou qu’il a couru le marathon de Paris ou de Berlin ou de New-York.

 

On dit couramment que le « principal, c’est de participer. Pas de gagner Â». Mais je crois que, pour ce marathon de la pandĂ©mie du Covid, nous sommes un certain nombre qui, si nous avions le choix, nous serions depuis très longtemps dĂ©sistĂ©s ou aurions laissĂ© notre dossard et notre paire de baskets Ă  d’autres. Afin qu’elles ou qu’ils prennent « leur pied Â» sur le bitume. Certainement que nous serions prĂŞts Ă  donner un peu d’argent pour que certaines et certains courent Ă  notre place. Sauf, que cette fois, nos places sont difficilement interchangeables.

Le journal  » Les échos » de ce 23 aout 2021.

 

Si l’on peut croiser des personnes qui portent un tee-shirt sur lequel on peut lire l’édition de telle course pĂ©destre auxquelles elles ont participĂ©, j’ai un peu de mal Ă  concevoir qu’il en sera de mĂŞme pour cette pandĂ©mie, ou cette « multiple Â» pandĂ©mie du Covid. Ou alors, peut-ĂŞtre dans un film.

 

On n’est pas va-ccin-nĂ© !

 

« On n’est pas vacci-nĂ© ! Â» pourrait ĂŞtre le chant de certaines personnes anti-vaccin. Ce le sera peut-ĂŞtre au moins par provocation. Mais ce n’est pas le mien. MĂŞme si je suis encore, pour l’instant, non vaccinĂ©.

 

Mes doutes face Ă  ces vaccins sortis très vite sont rĂ©sistants. Ma perplexitĂ© devant certaines               Â« stratĂ©gies Â» ou techniques de communication du gouvernement, aussi. Et les propos d’un certain nombre de mĂ©decins me font penser Ă  cette cacophonie entendue il y a plusieurs annĂ©es au salon de la musique.

Si je suis sensible aux arguments de certains ( dont Irène Frachon, « la fille de Brest » qui encourage Ă  se faire vacciner contre le Covid ), je vois dans le dĂ©roulement de la pensĂ©e d’autres mĂ©decins une logique oĂą tout est soit noir. Ou soit blanc.

Sans doute suis-je trop Ă  la recherche du « Ying » et du  » Yang  » que je trouve drastiquement très absent depuis le dĂ©but de cette pandĂ©mie en mars 2020 ? Sans doute suis-je encore trop bien portant et trop « prĂ©somptueux » pour faire aujourd’hui la fine bouche devant les vaccins anti-Covid actuels ?

Mais je suis encore reconnaissant Ă  ce mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste consultĂ© il y a quelques semaines. Cela devait ĂŞtre la première fois que je le rencontrais pour un tout autre motif que le / la  Covid .  Il venait de me prescrire un traitement mĂ©dicamenteux standard selon le protocole d’usage pour ce qui m’amenait. Lorsque je lui ai dit que je pensais, aussi, Ă  complĂ©ter Ă©ventuellement son traitement en allant consulter tel praticien de telle discipline dite « parallèle ». Enthousiaste, il m’a alors aussitĂ´t rĂ©pondu :

 » Tout ce qui marche, c’est bien ! ». Et, il m’avait rĂ©pĂ©tĂ© cette phrase presque comme un mantra :

« Tout ce qui marche, c’est… bien !« . 

Combien de nos chers médecins, politiques, média, concitoyens et autres qui « savent tout », qui nous informent de leurs certitudes voire de leurs jugements sur celles et ceux qui, comme moi, doutent encore de ce qui nous est proposé avec les vaccins actuels contre le Covid, sont-ils capables de concevoir ça ?

 » Tout ce qui marche, c’est bien ! ». 

 

Eléments de perplexité

 

Lorsqu’il y avait pĂ©nurie de masques anti-Covid, entre mi-mars 2020 et dĂ©but Mai 2020, le port du masque a mĂŞme Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme superflu par le gouvernement. MĂŞme si la porte-parole du gouvernement qui avait prononcĂ© ces propos a depuis disparu de la scène  (elle est loin d’être devenue SDF !), elle faisait ce pour quoi elle avait Ă©tĂ© mise Ă  ce poste. Donc, je m’abstiendrais de la tenir seule responsable. En tant que porte-parole, elle a seulement Ă©tĂ© la partie la plus visible, donc la plus repĂ©rable et la plus facilement blâmable, de certaines dĂ©cisions gouvernementales.

 

Lorsque les masques anti-Covid sont apparus par milliers et par millions début mai, l’obligation des masques anti-Covid est devenue super glue.

J’ignorais jusqu’à cette semaine que les policiers avaient Ă©tĂ© menacĂ©s de « sanction administrative Â» en cas de port du masque. D’oĂą leur « refus Â», par rancĹ“ur, pour l’instant, de se faire vacciner contre le Covid. On peut supposer qu’après quelques pourparlers ou l’octroi d’une prime, que les policiers vont bientĂ´t se montrer plus volontaires pour se faire vacciner contre le Covid.

Le journal  » Le Canard Enchainé » de ce 1er septembre 2021.

 

Mais cette information (le risque d’une sanction administrative des policiers en cas de port du masque) nous apprend ou nous réapprend au moins deux choses.

 

Tout d’abord, nous sommes tellement cloisonnĂ©s dans nos univers personnels et professionnels, que cette menace de sanction administrative en cas de port du masque pour un agent de police alors que le masque est rapidement devenu obligatoire pour le citoyen lambda, a « sĂ»rement Â» Ă©tĂ© ignorĂ©e ou banalisĂ©e par la majoritĂ© des Français.

Ensuite, dans un contexte de pandĂ©mie et d’importance des gestes barrières, je ne vois pas comment, Ă  moins de dĂ©valuer la nĂ©cessitĂ© des masques anti-Covid, un gouvernement mais aussi des scientifiques et des mĂ©decins ont pu ou pourront justifier que les policiers aient Ă©tĂ© interdits de masque anti-Covid. Alors que le reste de la population a dĂ»  se conformer Ă  cette obligation du port du masque dès dĂ©but Mai 2020….

 

 

Lorsque les vaccins anti-Covid n’étaient pas disponibles, les gestes barrières Ă©taient les remparts systĂ©matiques contre la pandĂ©mie :

 

Port du masque, lavage des mains avec du savon, utilisation du gel hydro-alcoolique, distance sociale au minimum de un mètre, rĂ©duction du nombre de personnes rencontrĂ©es, aĂ©ration des pièces de vie et de travail, rĂ©duction de nos dĂ©placements (lors du premier confinement en mars 2020, pour celles et ceux dont le travail le permettait, il fallait mĂŞme rester chez soi !) tousser et Ă©ternuer dans son pli du coude.

 

Depuis que les vaccins anti-Covid sont prĂ©sents par millions de doses en France et dans d’autres pays riches, on dirait selon les situations que tous ces gestes barrières sont devenus caducs ou, pire, qu’il semblerait qu’ils Ă©taient comme une gymnastique occupationnelle destinĂ©e Ă  nous occuper plus qu’à vĂ©ritablement nous protĂ©ger. Afin de pouvoir nous dire ou nous faire croire officiellement :

 

« Vous voyez, on fait quelque chose contre la pandĂ©mie. Nous maitrisons la situation, ne vous inquiĂ©tez pas ! Â».

 

Mais depuis l’obligation des vaccins contre le Covid « officialisĂ©e Â» Ă  partir de ce 12 juillet 2021 (obligation indirecte au vu de toutes les contraintes et sanctions qui vont s’imposer Ă  celles et ceux qui ne seront pas vaccinĂ©s Ă  partir de ce 15 septembre 2021), on peut se demander si la maitrise concernait plus nos agissements et notre façon de vivre que la pandĂ©mie elle-mĂŞme.

 

Nous croyions agir alors dans le respect de certaines règles sanitaires. Mais, peut-ĂŞtre que non, finalement. Puisque, dĂ©sormais, contrairement Ă  il y a encore Ă  peine deux mois, mĂŞme avec un masque anti-Covid sur le visage, et mĂŞme en respectant la distanciation sociale, je ne peux plus entrer dans une salle de cinĂ©ma. Je ne peux plus aller dans la mĂ©diathèque de ma ville.  

Photo prise ce mercredi 1er septembre 2021, près de la ligne 14.

 

Aujourd’hui, depuis le 9 aout 2021, les vaccins anti-Covid sont devenus les pièces maitresses, les princes absolus et exclusifs de notre kit de survie qui comporte aussi dĂ©sormais le cĂ©lèbre passe sanitaire numĂ©risĂ©. Ce qui fait moderne. A quand une page instagram, Facebook et Twitter pour le passe sanitaire ? Afin de le faire vivre au travers d’un avatar afin qu’il nous « raconte Â» comme il est proche de nous, les ĂŞtres humains, et qu’il est lĂ  essentiellement pour notre bien ? Ce serait sympa. Et cool.

 

 

Deux personnes, pour l’instant, vaccinĂ©es comme il se doit contre le Covid, m’ont racontĂ© que leur QR Code n’avait pas Ă©tĂ© reconnu. Cela s’est nĂ©anmoins bien terminĂ© pour eux. Mais ça fait un peu penser Ă  un monde Ă  la Brazil ( du nom du mĂŞme film de Terry Gilliam) en train de s’installer en France. 

 

Attentions

 

 

Un collègue, vaccinĂ© « avec » Pfizer, nous a aussi racontĂ© il y a maintenant une ou deux semaines qu’un de ses amis, au schĂ©ma vaccinal anti-Covid complet, avait nĂ©anmoins attrapĂ© le variant Delta et qu’il s’était retrouvĂ© pliĂ© dans son lit, chez lui, durant dix jours. Ce collègue a ajoutĂ© :

 

« Donc, faites-bien attention avec le variant Delta ! Â».

 

Bien-sĂ»r, moi, le non-vaccinĂ©, ça m’a fait et me fait rĂ©flĂ©chir. Je me suis demandĂ© si j’Ă©tais bien inspirĂ© de rester non-vaccinĂ©. Je n’ai pas de certitudes. J’ai des doutes.

 

Sur les vaccins. Mais aussi sur certains comportements. Certaines personnes vaccinées se comportent comme si, après leur vaccination complète, elles étaient devenues invulnérables. Je les vois, je les revois. Pas de port du masque par exemple lorsque cela se devrait. Moi, à l’intérieur, dans les lieux publics et professionnels, je porte mon masque. Je continue de porter mon masque. Sur mon nez et ma bouche. Depuis juillet de l’année dernière (en 2020) je crois que je peux encore compter le nombre de personnes que j’ai embrassées en dehors de ma compagne et de ma fille.

 

Entre la maladie et la mégalomanie

 

 

Mais je me rappelle aussi encore de l’inquiĂ©tude, la première exprimĂ©e en près de trente ans d’amitiĂ©, de mon ami, vaccinĂ© contre le Covid depuis plusieurs mois, lorsqu’il m’a demandĂ© au tĂ©lĂ©phone, il y a deux ou trois jours :

 

« Mais, Franck, tu vas te faire vacciner ? Â». J’étais Ă  cĂ´tĂ© de la gare du Nord. ( La Gare du Nord )J’ai essayĂ© de le rassurer. J’ai rĂ©pondu, je crois, en toute sincĂ©ritĂ©. Sans Ă©luder. 

 

Je lui ai répondu que ce que je faisais principalement, c’était essayer de gagner du temps. Que, le lendemain (c’était hier), j’allais revoir un de mes médecins et lui parler, entre-autre, de ce sujet de la vaccination anti-Covid. Car, même non-vacciné, je continue de recueillir autour de moi des avis. Je ne recherche pas le débat. Je ne me moque de personne. Je ne critique pas. Que l’on soit vacciné ou non vacciné. J’ai trop conscience, je crois, du fait, que l’être humain passe sa vie à osciller entre la maladie et la mégalomanie. C’était comme ça avant la pandémie du Covid. Et ce sera encore comme ça après elle.

Photo prise Ă  Paris, ce 2 septembre 2021.

 

Bien-sĂ»r, il y a des maladies et des mĂ©galomanies plus graves que d’autres. Je prĂ©fère attraper un rhume que d’avoir un cancer. Je prĂ©fère la mĂ©galomanie d’un humoriste sur scène ou dans un film Ă  celle d’une personne armĂ©e Ă©conomiquement, moralement, politiquement, administrativement et militairement et qui peut dĂ©truire sciemment et  concrètement, une vie, une position, en quelques secondes. Par un ordre, une signature, un appel, un regard. Par calcul.

 

 

Une attitude irrationnelle

 

 

J’ai entendu parler de l’attitude irrationelle des personnes refusant ou hĂ©sitant Ă  se faire vacciner contre le Covid. Comme si l’être humain Ă©tait ou avait Ă©tĂ©, en tout point et en toute circonstance, un ĂŞtre rationnel ! Comme si l’action de faire confiance Ă©tait  rationnelle ! 

 

Il n’y a rien de rationnel dans le fait de désirer une personne plutôt qu’une autre et de pratiquement tout faire pour s’en rapprocher même si, finalement, cela nous dessert. Or, non seulement, cela arrive tous les jours. Mais, en plus, l’être humain est prêt à recommencer plusieurs fois les mêmes erreurs.

 

Il n’y a rien de rationnel dans le fait de faire confiance. On peut se dĂ©tourner d’une personne intègre, attentive et fiable et prĂ©fĂ©rer se jeter dans les bras de quelqu’un juste parce-que cette personne nous a fait « vibrer Â».

 

Il n’y a rien de rationnel dans le fait d’acheter quelque chose- et cher- dont on n’a pas besoin. C’est pourtant grâce à ça que marche une bonne partie de notre économie et que s’enrichissent bien des industries et des actionnaires.

 

Il n’y a rien de rationnel dans le fait de voter pour tel reprĂ©sentant politique qui ne vaut pas mieux que tel autre qui nous « sort par les yeux Â». Pourtant, nous le faisons et allons continuer de voter de la mĂŞme façon en pensant bien faire. Au moins par devoir.

 

Les personnes qui parlent « d’irrationnel Â» sont elles-mĂŞmes Ă©galement irrationnelles sauf qu’elles ne s’en aperçoivent mĂŞme pas. Ou s’en servent. Ce qui est pire !

 

Mais ce que j’écris n’a rien de scientifique. C’est peut-être une manifestation de plus de ma connerie, de mon égoïsme, de mon irresponsabilité et de ma mégalomanie. La prochaine étape, si je tarde trop, c’est, officiellement, le Covid, un service de réanimation. Et, de partir faire le plein à la station service de la mort.

 

La Mort

 

A un moment, cet été, je me suis dit qu’indirectement, au travers de ces désaccords à propos de cette obligation de la vaccination anti-Covid, il y avait un autre sujet qui était à tout prix évité et caché honteusement. Celui de l’euthanasie. Celui de pouvoir décider de la façon dont on peut et veut mourir. Et quand. Mais aussi, comment. Ce qui revient aussi à décider de la façon dont on veut vivre.

 

Je suis pour la vie. Donc, si je suis convaincu qu’un vaccin peut me faire vivre ou m’aider à vivre ou à vivre mieux, évidemment, je le prendrai. Aussi, je comprends le choix volontaire de celles et ceux qui ont décidé de se faire vacciner contre le Covid.

 

Mais si j’ai des doutes Ă  propos de ces vaccins ? Qu’est-ce que je fais ? Je fais nĂ©anmoins comme les autres ?  Parce-que les autres, le plus grand nombre, l’a fait ? Et si le plus grand nombre s’est trompĂ© ou se trompe parce qu’il a peur ou a eu peur de mourir ?

Photo prise ce 1er septembre 2021 Ă  Paris.

 

J’ai pourtant mes peurs. Ainsi que, sans doute, des peurs communes avec bien des personnes aujourd’hui vaccinées contre le Covid. Et, je ne me réjouis pas de voir passer des affiches de films ou de spectacles auxquels je ne peux pas me rendre car non-vacciné. Je ne me réjouis pas de ne pas pouvoir participer à certains événements sociaux.

 

On peut être très intelligent et avoir suffisamment peur de la mort au point de faire des erreurs d’appréciation et de jugement. C’est ce que je pense des journalistes de Charlie Hebdo et du Canard Enchaîné qui se moquent des anti-vaccins et les résument assez à des crétins et à des complotistes. Je crois aussi que leur peur de la mort est telle qu’ils la tournent en dérision par leurs caricatures et leur humour noir qui déplait à d’autres.

Si les terroristes qui ont si mal pris les caricatures de Charlie Hebdo avaient compris ça, que derrière bien des caricatures et de l’humour, il y a souvent de la peur. La peur de la mort, de la tristesse aussi et du dĂ©sespoir- quasi prĂ©monitoire- devant bien des agissements funestes de l’être humain. Si  les terroristes avaient compris ça, il n’y aurait pas eu d’attentats dans les locaux de Charlie Hebdo. Qu’il n’y ait pas de malentendu :

 

Je suis triste de ces attentats intégristes dans les locaux de Charlie Hebdo et ailleurs. Au Bataclan, à l’Hyper-Cacher, à Nice….

 

Je fais cette allusion aux journaux Charlie Hebdo et au Canard EnchainĂ© parce-que je suis un de leurs lecteurs rĂ©guliers depuis quelques annĂ©es. Et que je « connais Â» leur avis sur les non-vaccinĂ©s contre le Covid.

 

Et, concernant les intĂ©gristes islamistes qui ont fait ces attentats en France et ailleurs, je m’illusionnerais sans doute si je les rĂ©sumais Ă  des personnes chez qui l’autodĂ©rision est absente, interdite ou impossible. Je ne sais pas comment est « fait Â» un terroriste. Surtout qu’il existe plusieurs sortes « raisons Â» ou motivations pour devenir terroriste. Peut-ĂŞtre sont elles assez proches, finalement, ces raisons et ces motivations, de celles qui peuvent pousser Ă  devenir espion ou agent secret. Sauf que les critères de sĂ©lection des candidats sont diffĂ©rents ainsi que leur environnement, leurs buts et leurs missions.

 

NĂ©anmoins, pour le peu que j’ai compris, une personne terroriste est aussi une personne qui rĂŞve d’aventures meurtrières peu importe la raison, l’idĂ©ologie ou la cause. Que la « cause Â» soit officiellement une caricature ou le besoin de prendre une certaine revanche sur la vie par tous les moyens. Y compris par les armes, le meurtre, le viol, la torture….

 

Mais je me suis éloigné de mon marathon personnel.

 

 

Ce que j’espère

 

 

Ce que j’espère : c’est, Ă  la fois, que la pandĂ©mie du Covid se dĂ©sagrège le plus rapidement possible. Car, depuis dix huit mois, on s’est aperçu que les donnĂ©es de cette pandĂ©mie peuvent très vite changer en quelques semaines. D’ici un mois, voire avant, on aura une autre situation que la nĂ´tre actuellement. Dans le pire ou dans le mieux. 

 

Ce que j’espère, c’est de pouvoir tenir jusqu’à l’arrivée d’un vaccin anti-Covid dont les caractéristiques et les conditions de fabrication me convaincront suffisamment.

 

Mais, bien-sûr, d’ici une semaine ou deux, ou plus, je n’aurai peut-être plus la possibilité ou le choix d’étudier mes options comme je le fais maintenant.

 

Les bonnes nouvelles

 

Les bonnes nouvelles, c’est que la vie continue. Et qu’après ces divers confinements depuis dix huit mois, j’ai revu ces derniers jours des amis ( vaccinĂ©es et vaccinĂ© contre le Covid)  avec lesquels j’ai pu prendre mon temps. Parce-que, dans un marathon, pour tenir, il faut bien-sĂ»r avoir un cĹ“ur entraĂ®nĂ© qui s’accorde avec le reste de notre corps en bonne santĂ©. Mais il faut aussi que ce qui est dans la tĂŞte suive. Si le cuivre de nos pensĂ©es nous transmet uniquement des visions de vertiges et de ruines toute la course durant, notre marathon sera un confinement parmi tant d’autres.

 

On n’est-pas-fa-ti-guĂ© ! 

 

Franck Unimon, ce vendredi 3 septembre 2021.

 

  

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