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Soixante photos du Japon juillet 2024/ Sixty shots of Japan July 2024

 

 

Soixante photos du Japon Juillet 2024/ Sixty shots of Japan July 2024

Inosaki, Himeji, Tokyo, Kyoto, Hiroshima, Kurashiki
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Quelques mois aprĂšs mon second sĂ©jour au Japon, je retourne sur les talons de ces photos que j’y ai prises durant ces trois semaines. Ni dĂ©tresse ni nostalgie dans ces instants qui m’inspirent ce « retour Â».

Il faut bien quelques semaines, quelques mois voire quelques annĂ©es pour pouvoir mieux regarder certains moments. Et celles et ceux qui savent prendre leur temps comme leur pouls le comprendront certainement. Pour les autres, cela viendra peut-ĂȘtre plus tard. J’ai dĂ©jĂ  publiĂ© au moins deux articles sur mon blog sur ce sĂ©jour que je dois cette fois-ci au Masters Tour proposĂ© et organisĂ© depuis plusieurs annĂ©es par LĂ©o Tamaki. Mais cette fois, c’est peut-ĂȘtre le moment de faire autrement la synthĂšse de ce que j’ai vĂ©cu lors de ce sĂ©jour au Japon.

 

En 1999, lors de mon premier voyage au Japon, les rĂ©seaux sociaux n’existaient pas et les tĂ©lĂ©phones portables que nous avions ne permettaient pas de naviguer sur internet, de filmer ou de prendre des photos. Et je n’avais pas de blog. Il me reste les photos papier de ce sĂ©jour ainsi que divers objets, impressions et souvenirs que j’en avais rapportĂ©s. Mais je n’avais rien Ă©crit ni publiĂ©.

Aujourd’hui, c’est diffĂ©rent. Nous pouvons presque quotidiennement faire savoir Ă  d’autres personnes quel grand gĂ©nie nous sommes et la chance qu’elles ont toutes de nous connaĂźtre, jour aprĂšs jour. MĂȘme s’il est parfois nĂ©cessaire de savoir le leur rappeler rĂ©guliĂšrement :

Les meilleures rĂ©ussites comme les pires initiatives peuvent dĂ©sormais se diffuser vingt quatre heures sur vingt quatre sur les rĂ©seaux sociaux et sur le net en un tour de piste. Certaines de ces derniĂšres sont tenaces et rĂ©pĂ©titives tandis que les premiĂšres peuvent rapidement se faire avaler par cette obligation et cette obsession de la nouveautĂ© et d’originalitĂ© censĂ©es dĂ©finir la valeur de notre personnalitĂ© et de notre vie.

Il n’existe pas de sĂ©rum dĂ©finitif Ă  ce sĂ©bum narcissique. On peut s’assagir et ĂȘtre lucide quelques temps puis recommencer Ă  gesticuler dans le courant environnant. Car cela signifie aussi que l’on est une personne « normale Â» jusqu’à un certain point : que l’on ressemble Ă  une majoritĂ©.

Lorsque l’on dĂ©cide de se rendre au Japon pour quelques semaines en partant de la France, on « sait Â» que l’on multiplie les probabilitĂ©s pour s’extraire de ce que l’on connaĂźt et peut-ĂȘtre de ce que l’on est habituellement en France ou en occident.

La langue et les codes sociaux sont différents, les croyances aussi sans doute.

L’Anglais d’Oxford ou d’ailleurs y reste assez peu parlĂ© et l’Espagnol ou le CrĂ©ole n’y seront d’aucune aide. On y est quelque peu dĂ©pouillĂ©. Mais pas toujours de ce que l’on croit. Car il se peut que l’on se fasse dĂ©pouiller, comme lors de tout vĂ©ritable voyage et de toute vĂ©ritable rencontre, d’une partie de nos insuffisantes connaissances sur le monde sur celles et ceux qui nous entourent et, bien-sĂ»r, sur nous-mĂȘmes.

J’ai Ă©tĂ© Ă©tonnĂ© aprĂšs mon retour du Japon qu’il me soit demandĂ© par plusieurs personnes si j’y avais bien mangĂ©. J’ai eu l’impression que c’était la premiĂšre fois, aprĂšs un de mes voyages, que l’on avait autant besoin de s’assurer que l’on y mangeait bien.

Je peux rĂ©pondre Ă  nouveau que j’ai trĂšs facilement trouvĂ© de quoi me satisfaire d’un point de vue alimentaire sur le territoire nippon. Et que je n’ai pas eu Ă  errer dans des bas fonds interlopes afin de trouver des dealers mafieux Ă  mĂȘme de me revendre au marchĂ© noir des denrĂ©es alimentaires typiquement françaises que je puisse serrer dans mes bras avant de les confier Ă  mon estomac.  

Cet Ă©tĂ©, j’ai bien remarquĂ© sur place que le Japon Ă©tait en effet devenu une destination plus touristique qu’en 1999. Lors de mon premier voyage, les touristes Ă©taient « clairsemĂ©s Â» et j’en avais peu rencontrĂ©. Cette annĂ©e, il Ă©tait plus frĂ©quent d’en croiser. Et Ă  la gare de Kyoto, j’ai mĂȘme eu la surprise de tomber sur une famille de compatriotes guadeloupĂ©ens qui se promenait dans les galeries commerçantes.

Il faut nĂ©anmoins prĂ©ciser que cette annĂ©e, notre sĂ©jour s’est dĂ©roulĂ© en pleine pĂ©riode touristique, lors du mois de juillet alors qu’en 1999, j’étais venu en septembre.

J’ai aussi trouvĂ© qu’il y avait nettement plus de ressortissants chinois, qu’ils soient simples touristes ou habitants. Cela m’a marquĂ© compte-tenu des diffĂ©rends culturels et politiques qui peuvent exister ou ont pu exister entre la Chine et le Japon.

Le Japon est un pays riche et ambitieux tant historiquement, culturellement qu’économiquement. AppelĂ© «  Le pays du Soleil Levant Â», il est peut-ĂȘtre aussi le pays des contraires ordonnĂ©s. 

Aussi, soixante photos dans un diaporama afin de laisser le meilleur aperçu possible de ce sĂ©jour au Japon, c’est assez peu. Mais je crois que l’on dit qu’une image vaut autant que dix mille mots. Il est possible que je me sois trompĂ© sur le chiffre exact. Je sais par contre qu’au dĂ©part, ce diaporama devait contenir cent photos. J’aimais bien le chiffre cent. Peut-ĂȘtre parce-qu’il est proche en sonoritĂ© du mot « sang Â».

Sauf que, sur les plus de 8000 photos prises lĂ -bas, je me suis retrouvĂ© avec 176 photos. Cela faisait beaucoup trop. Trop de sang. J’ai donc coupĂ©. Surtout qu’aujourd’hui, il faut savoir livrer du concentrĂ©. Je ferai peut-ĂȘtre un autre diaporama aprĂšs celui-lĂ .

Comme musique, je voulais d’abord mettre du Dub. Pendant environ deux jours, j’ai Ă©coutĂ© plusieurs titres de Brain Damage et de Manutention. J’ai Ă©tĂ© beaucoup tentĂ© de rĂ©utiliser un des titres de Brain Damage dont je ne me lasse pas.

Finalement, ce matin, je me suis rappelĂ© de Rosalia que j’étais allĂ© voir en concert en Ă©tĂ© 2023 Ă  l’hippodrome de Longchamp avant de partir ensuite travailler de nuit.

Le titre La Combi Versace m’a rapidement convaincu. On s’attend peu, je crois, Ă  retrouver apposĂ©e une telle musique et la langue espagnole « sur Â» des photos relatives au Japon. On est le plus souvent tentĂ©, en tant qu’occidental admiratif, de l’accoler Ă  une musique solennelle ou qui inspire certaines attitudes de respect ou supposĂ©es zen.

J’ai bien Ă©videmment du respect pour le Japon et je suis sensible Ă  la recherche du zen. Mais je crois que ce titre de Rosalia sert trĂšs bien ce diaporama car il a parmi ses avantages le fait, je crois, de reprĂ©senter l’avenir, d’ĂȘtre entraĂźnant et plein de vie. Il est aussi composĂ© et interprĂ©tĂ© par une femme qui a ses idĂ©es et qui s’exprime dans une autre langue que l’incontournable langue anglaise de beaucoup de nos titres prĂ©fĂ©rĂ©s. Et le dĂ©cĂšs rĂ©cent de Quincy Jones est lĂ  pour nous le remĂ©morer.

Je cite feu Quincy Jones. Mais il ne manquera pas de personnes pour se rappeler de lui ou pour Ă©couter sa musique qui, d’une façon ou d’une autre, est une mĂ©moire, sa mĂ©moire. Par contre, en Ă©coutant de la musique ce matin afin d’en choisir une pour ce diaporama, j’ai pensĂ© Ă  toutes ces personnes qui n’ont plus ou qui n’ont pas la possibilitĂ© de connaĂźtre ce plaisir qui est simplement d’écouter de la musique qu’elles aiment et de se laisser entraĂźner par elle et qui partiront sans laisser de mĂ©moire. Car elles vivent dans une trop grande pauvretĂ© ou dans une trop grande violence.

C’est une trĂšs grande libertĂ© et un grand privilĂšge que de pouvoir Ă©couter de la musique, « sa Â» musique, lorsqu’on le souhaite comme de pouvoir l’emporter avec soi dans son tĂ©lĂ©phone portable, sur son ordinateur ou dans un baladeur numĂ©rique. De se mettre oĂč l’on veut et de l’écouter voire de la faire Ă©couter et de la vivre avec d’autres.

Je ne suis pas certain que l’on s’en rappelle toujours. Ce diaporama est aussi là pour m’aider à m’en rappeler. Car j’ai besoin de m’en rappeler.

Franck Unimon, ce mercredi 13 novembre 2024.

 

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Photos VĂ©lo Taffe

VĂ©lo Taffe dans Paris 7-10 juillet 2022

Photo©Franck.Unimon

VĂ©lo taffe dans Paris 7-10 juillet 2022

 

AprĂšs avoir rĂ©Ă©coutĂ© le groupe Massive Attack en concert au Danemark en 2006, j’ai dĂ©couvert aujourd’hui l’artiste Hoshi avec son album Sommeil Levant.

 

Je suis tombĂ© sur son album dans la mĂ©diathĂšque de Cormeilles en Parisis il y a plusieurs jours. Je n’étais pas pressĂ© de l’écouter. Je ne « connaissais Â» pas Hoshi. Aujourd’hui,  aprĂšs avoir commencĂ© Ă  Ă©couter son album, je crois que l’on peut vraiment dire qu’en France, les artistes ont rompu avec cette tradition de la peur de la danse. Ils n’ont plus peur d’associer l’émotion au « corps Â» de la danse. On me dira que cela fait maintenant au moins une bonne vingtaine d’annĂ©es que c’est comme ça. Mais je ne l’avais peut-ĂȘtre pas compris jusqu’à cet album de Hoshi. MĂȘme si je « connais Â» des artistes comme Jain, AngĂšle, Aya Nakamura et ai entendu parler de Christine And the Queens, Ronisia
 pour ne parler que de quelques artistes fĂ©minins. Il y a bien sĂ»r beaucoup d’autres artistes musicaux français « actuels Â» Ă  citer en ce moment. Mais ces derniers jours, j’ai beaucoup rĂ©Ă©coutĂ© les titres Mission Speciale et Evenement ( Les Ambassadeurs) et Hommage aux Disparus ( Les FrĂšres Dejean), des groupes haĂŻtiens pourvoyeurs de la musique Kompa davantage connus dans les annĂ©es 70-90. Une musique particuliĂšrement engageante pour qui l’a connue enfant, sait l’écouter et
la danser.

 

Dans cet album d’Hoshi, j’aime sa sincĂ©ritĂ©, sa virtuositĂ© verbale, et ses arrangements musicaux dans des titres tels que Amour Censure ; Fais Moi Signe ; Medicament. Mais aussi les titres Sommeil Levant ; Marche ou RĂȘve ;

Par moments, sa voix a quelques airs de Stromae ( le titre Ita Vita…). Cependant, Hoshi a bien sa propre voix.

C’est aussi en Ă©coutant son album Sommeil Levant que cet article est rĂ©digĂ©. Avant de pouvoir m’occuper plus tard de l’article sur le livre Les Couilles sur la table de Victoire Tuaillon, terminĂ© il y a plus d’une semaine maintenant. Je m’attends Ă  ce que l’article sur ce livre de Victoire Tuaillon soit long. PlutĂŽt que le bĂącler, je prĂ©fĂšre disposer de la latitude nĂ©cessaire pour l’écrire. Pour patienter, on peut dĂ©jĂ  lire l’article sur le livre de Mona Chollet :

J’ai lu RĂ©inventer l’Amour de Mona Chollet .

 

Ou regarder les photos de cet article ci. Je les ai prises Ă  Paris entre le 7 et ce 10 juillet 2022.

 

J’ai aussi prĂ©vu d’Ă©crire un article sur les Cinquante ans de Marmottan ( c’Ă©tait en dĂ©cembre dernier !), service spĂ©cialisĂ© dans le traitement des addictions. 

Franck Unimon, ce dimanche 10 juillet 2022.

 

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Bd Raspail, Paris. Photo©Franck.Unimon

 

Rue de Rivoli. Photo©Franck.Unimon

 

Chantier, prĂšs du Spot 13, ce dimanche 10 juillet 2022. Paris 13Ăšme. Photo©Franck.Unimon

 

Au Spot 13, ce dimanche 10 juillet 2022. Photo©Franck.Unimon

 

Au Spot 13, ce dimanche 10 juillet 2022. Photo©Franck.Unimon

 

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Entre la Gare d’Austerlitz et la gare de Lyon. Photo©Franck.Unimon

 

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Dans le jardin des Tuileries ce dimanche 10 juillet 2022. Photo©Franck.Unimon

 

 

Dans le jardin des Tuileries, ce dimanche 10 juillet 2022. Photo©Franck.Unimon

 

 

Au Spot 13, ce dimanche 10 juillet 2022. Paris 13Ăšme. Photo©Franck.Unimon
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Corona Circus Photos

Mes photos préférées de 2021

Mes  photos prĂ©fĂ©rĂ©es de 2021 

 

Ce sont des moments et des sentiments que j’ai photographiĂ©s avec mon smartphone et mon appareil photo.

 

Au centre commercial des Halles, alors que les magasins étaient fermés pour cause de pandémie du Covid.

 

 

Paris 13 Ăšme. Il faisait assez froid, ce matin lĂ . Pas trĂšs loin du spot 13 que je ne connaissais pas encore.

 

 

 

 

 

PrÚs de la Tour Eiffel. Nous pouvions de nouveau sortir sans limitation horaire ou kilométrique.

 

 

Dans un jardin botanique Ă  Amiens.

 

 

PrĂšs de la gare du Nord.

 

 

En revenant du travail, je suis tombé sur ce tournage.

 

 

Du cĂŽtĂ© de Montreuil, en allant acheter un cd d’Erykah Badu Ă  quelqu’un.

 

Certaines oeuvres, alors que vous passez en voiture, arrĂȘtent votre regard. Je suis ensuite revenu quelques jours plus tard. Paris, prĂšs de la Place d’Italie.

 

 

Non loin du jardin des Tuileries.

 

Un matin en partant au travail. En haut, le « luxe » lumineux et Ă©tincelant de Dalloyau qui reste. En bas, ceux de passage et dans l’ombre, sans qui le luxe plus haut et ailleurs ne tiendrait pas.

 

 

Au spot 13, Paris 13 Ăšme, que C…m’a fait dĂ©couvrir.

 

A Cergy-St-Christophe, dans une rĂ©gion oĂč j’ai passĂ© la deuxiĂšme partie de ma vie. Cette mĂ©diathĂšque m’a connu.

 

 

 

 

Dans Paris, alors que j’allais recevoir ma premiĂšre ou ma seconde injection de Moderna. J’ai attendu le dernier moment. Lorsque la vaccination est devenue obligatoire ( passe sanitaire ou test nĂ©gatif obligatoire).

 

Paris 13Ăšme.

 

 

Paris, vers St Michel.

 

Paris. Cette religieuse pourrait ĂȘtre celle de l’affiche du film. Cette idĂ©e m’a plu.

 

 » Screws » d’Alexander Vantournhout. Un des Ă©vĂ©nements dans la catĂ©gorie Cirque/Danse de la manifestation Cergy’soit ! A Cergy-PrĂ©fecture ce samedi 25 septembre 2021.

 

A la cathĂ©drale d’Amiens.

 

Sur l’autoroute.

 

A la gare de Cergy St Christophe.

 

Au cimetiĂšre le PĂšre Lachaise, le jour de l’enterrement du rĂ©alisateur Jacques Bral.

 

Le croisement entre le film  » Les Oiseaux » de Hitchcock avec le rappeur Jay-Z en « sosie » de l’artiste Basquiat avec sa femme, la chanteuse/comĂ©dienne BeyoncĂ© en arriĂšre plan, tout cela en plein Paris, c’Ă©tait une belle opportunitĂ© Ă  photographier.

 

Du cĂŽtĂ© de Quiberon, avec mon club d’apnĂ©e.

 

J’ai aimĂ© croire que ces deux femmes, confortablement installĂ©es dans leur grand jardin, voient subitement surgir toutes ces personnes inconnues. Au jardin des Tuileries, bien-sĂ»r.

 

Toutes ces photos m’ont donnĂ© faim. Mon club d’apnĂ©e compte des spĂ©cialistes de la chasse sous-marine. Ce qui nous assure, lors des stages, des repas plus qu’amĂ©liorĂ©s. Un seul plat, sur cette table, comporte un mets achetĂ©. Le reste a Ă©tĂ© pĂȘchĂ© ou chassĂ©. Saurez-vous le dĂ©couvrir ?

 

Tout ce pouvoir, toutes ces ambitions, parfois toute cette culture… et tout ce ridicule. Avant qu’on ne les oublie : De gauche Ă  droite, Eric Ciotti, ValĂ©rie PĂ©cresse, Marine Le Pen, et allongĂ© en Nabilla bimbo, Eric Zemmour.

 

Paris 13 Ăšme, au spot 13.

 

« GrĂące » au GĂ©nĂ©ral de Gaulle, rĂ©fĂ©rence des femmes et des hommes politiques de France, les IndigĂšnes avaient Ă©tĂ© exclus du dĂ©filĂ© de la victoire sur les Champs ElysĂ©es, Ă  la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Car trop arabes, trop noirs, trop sauvages et trop colonisĂ©s. Ces deux agents de sĂ©curitĂ© auraient pu faire partie des IndigĂšnes. A quelques minutes Ă  pied des Champs ElysĂ©es, je me suis demandĂ© Ă  quoi ils pensaient. Et ce lion, non loin de lĂ , pouvait aussi bien ĂȘtre avec eux, pour s’assurer que tout se passe bien. Autant pour le touriste, le passant que pour celui qui part ou revient de son travail comme moi ce jour-lĂ .

 

Paris, prĂšs des Galeries Lafayette.

 

 

 

A la cathĂ©drale d’Amiens.

 

 

 

 

 

Paris, spot 13.

 

 

Paris, spot 13.

 

Paris, spot 13.

 

Paris, spot 13.

 

Gare de Paris St Lazare.

 

Paris, spot 13.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A Cergy PrĂ©fecture. Pendant Cergy, Soit !  » Screws » d’Alexander Vantournhout dans la catĂ©gorie Cirque/ Danse, ce samedi 25 septembre 2021.

 

 » Screws » d’Alexander Vantournhout, ce samedi 25 septembre 2021, Ă  Cergy-PrĂ©fecture, aux Points Communs/ThĂ©Ăątre 95.

 

 

Cergy-Préfecture.

 

 

 

 

Gare du Nord.

 

 

Argenteuil.

 

Argenteuil. Dans le parc du conservatoire.

 

Cergy St Christophe, pendant Cergy, Soit !

 

Quiberon.

 

Franck Unimon, mardi 11 janvier 2022. 

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Photos

Arts de la rue, Paris 13 Ăšme : Mardi 16 novembre 2021.

Paris, gare St Lazare, mardi 16 novembre 2021. Une femme écoute un chanteur lyrique ( au centre) au milieu des voyageurs alors que je me rends à la Porte Dorée.

             Arts de la rue, Paris 13 Ăšme, Mardi 16 novembre 2021     

 

Je suis en retard sur mes morts : des articles Ă  Ă©crire, des films Ă  voir, des livres Ă  lire, des expĂ©riences Ă  vivre, des Maitres d’Arts martiaux Ă  connaĂźtre, des mots Ă  nourrir. Mais lorsque l’amie C
m’a parlĂ© de cet endroit dans le 13Ăšme arrondissement de Paris oĂč il y avait une exposition d’arts de rue ou Street Art Ă  laquelle elle voulait se rendre, j’ai rĂ©pondu « oui Â».

 

Cela fermait à 18h. Ce mardi 16 novembre 2021, nous nous sommes donnés rendez-vous au métro Porte Dorée à 16h30.

 

Nous sommes arrivĂ©s en retard chacun, notre tour. Moi, plus qu’elle. Elle arrivait du travail. J’arrivais de l’écriture.

Paris, Mardi 16 novembre 2021.

 

Ensuite, notre trajet aurait pu ĂȘtre plus court. Mais cela ne nous a pas contrariĂ© mĂȘme si la nuit commençait Ă  nous torcher. Nous avons prĂ©fĂ©rĂ© marcher par ce temps assez froid et humide Ă  cĂŽtĂ© de la ligne du tram et du bus. Des cyclistes pressĂ©s nous frĂŽlaient rĂ©guliĂšrement malgrĂ© les pistes cyclables. C’était la premiĂšre fois, moi qui suis un pratiquant du vĂ©lo « Taffe Â», que je connaissais une telle proximitĂ© imposĂ©e par des adeptes du vĂ©lo « musculaire Â».

 

Paris, Mardi 16 novembre 2021.

 

ArrivĂ©s sur les lieux, nos yeux ont dĂ» se faire Ă  la pĂ©nombre. A premiĂšre vue, les meilleures conditions pour voir ces fresques avaient presque disparu. Sauf qu’approchĂ©es par  l’obscuritĂ© mais encore sensibles au regard,  ces fresques, ces dessins, ces tags et ces graffitis ont aboyĂ© des secrets. Nous n’avons pas pu tous les parcourir et les photographier. Nous avons prĂ©vu de revenir.  

 

 

Paris, Mardi 16 novembre 2021.

La premiĂšre fresque sur laquelle nous sommes tombĂ©s avant d’arriver Ă  destination. Une oeuvre nous indiquant que nous nous rapprochions de l’endroit que nous recherchions. 

 

 

AprĂšs ĂȘtre passĂ©s sous un ou deux ponts, plus ou moins sombres, devant quelques tentes et leurs occupants, nous avons encore marchĂ© un peu.  Nous dĂ©passons un cafĂ© Ă©clairĂ© oĂč se trouvent des Ă©tudiants. Il n’y a pas beaucoup de monde lĂ  oĂč nous nous tenons. Cela fait drĂŽle pour un lieu d’arts rĂ©pertoriĂ©. Mais c’est trĂšs pratique pour le dĂ©couvrir et faire des photos. 

 

Au fond, à gauche, sur le mur, Angela Davis, vraisemblablement dans les années 70.

 

Un artiste est encore prĂ©sent. Lorsqu’il fera davantage nuit, celle qui est avec lui l’Ă©clairera. Nous ne sommes restĂ©s qu’une vingtaine, voire une trentaine de minutes. Car on nous a fait comprendre ( les gardiens des lieux apparemment, lesquels faisaient du « Rap » pendant que nous visitions) Ă  un moment donnĂ© que c’Ă©tait « fermé ». Qu’il nous restait Ă  voir d’autres fresques, plus grandes, que nous en aurions alors  pour « deux Ă  trois heures ». Mais un autre jour, entre 11h et 18h.  

En prime abord, la beautĂ© des fresques ne me saute pas aux yeux. Mais j’aperçois Angela Davis, telle qu’elle Ă©tait dans les annĂ©es 70. Un symbole militant pour les droits civiques des Noirs aux Etats-Unis. Celle qui avait Ă©tĂ© proche des Black Panthers. Qui croyait au communisme.  Qui avait connu une histoire d’Amour avec l’un des FrĂšres de SoledadGeorges Jackson mort en prison. Celle qui avait Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e l’ennemie publique numĂ©ro Un aux Etats-Unis et suspectĂ©e pour un meurtre qu’elle n’avait pas commis. Et qui avait dĂ» fuir avant de finir par ĂȘtre arrĂȘtĂ©e, toujours aux Etats-Unis. Une mobilisation internationale, y compris en France, avait contribuĂ© Ă  l’innocenter.

 Aujourd’hui, Angela Davis  est une lesbienne assumĂ©e dont le militantisme a perdurĂ©. Un documentaire lui a Ă©tĂ© consacrĂ© il y a quelques annĂ©es ( Free Angela Davis par Shola Lynch en 2012). Mais elle est beaucoup moins mĂ©diatisĂ©e que dans les annĂ©es 70. Cela m’Ă©tonne de tomber sur « elle », comme ça, en 2021. Certains symboles perdurent, oui. Mais je n’attendais pas celui d’Angela Davis qui m’avait particuliĂšrement parlĂ©, adolescent, et dont j’Ă©tais allĂ© voir le documentaire ( rĂ©alisĂ© par Shola Lynch) qui lui avait Ă©tĂ© consacrĂ© . 

 

Cette image de Manu Dibango m’a beaucoup touchĂ©. Lui, qui est dĂ©cĂ©dĂ© il y a quelques mois du Covid. Avant Jacob Desvarieux ( Jacob Desvarieux).J’ai instantanĂ©ment entendu dans ma tĂȘte l’air de Soul Makossa devant cette fresque. Un air qui, lui, aussi, comme cette image d’Angela Davis, doit avoir maintenant un demi-siĂšcle. Les dĂ©cĂšs de Manu Dibango et de Jacob Desvarieux ne m’attristent pas grĂące Ă  leur musique. A toute cette musique qu’ils ont crĂ©Ă© et qu’ils ont laissĂ©. Qu’ils ont pu crĂ©er et pu laisser. Il est donnĂ© Ă   peu de personnes de pouvoir laisser ou de lĂ©guer un hĂ©ritage qui a davantage Ă  voir avec la vie. Et, pour moi, Manu Dibango fait partie de ces personnes mĂȘme si ce n’est pas l’artiste que j’Ă©coute le plus. Cette lumiĂšre qui arrive par dessus et qui laisse une partie de son « corps » dans l’ombre lui rend encore plus hommage. 

 

 

Sur le mur opposĂ© Ă  « Angela Davis » et  » Manu Dibango », il y a, entre autres, cette oeuvre, qui, Ă©clairĂ©e, telle quelle, avec ce regard, peut suggĂ©rer un autre ferment que celui de la douceur. 

 

 

La mĂȘme oeuvre lorsque je l’ai d’abord vue. A gauche, tout Ă  fait indĂ©pendamment, on peut reconnaĂźtre la figure du musicien Frank Zappa. Un artiste aujourd’hui oubliĂ© mais qui a beaucoup fait pour la musique. 

 

Je triche avec la chronologie des dĂ©couvertes. Il est possible que j’aie « faite » celle-ci aprĂšs certaines parmi celles qui vont suivre. 

 

L’acte de dessiner et de reproduire est un acte ancien chez l’ĂȘtre humain. Ces oeuvres, et toutes ces heures donnĂ©es et passĂ©es Ă  les constituer, par des personnes qui ont perpĂ©tuĂ© cet acte du dessin et de la reproduction jusque lĂ , dont certaines ont peut-ĂȘtre arrĂȘtĂ© de dessiner et de reproduire depuis, donnent aussi de l’espoir. Aux artistes et Ă  celles et ceux qui s’arrĂȘtent. Tandis qu’autour d’eux, partout et en permanence, la destruction et l’oubli surgissent. J’ai pensĂ© Ă  toutes ces personnes – et il y en a sĂ»rement beaucoup- qui passaient aux alentours, tous les jours, de cet endroit. Dans le tramway. Dans les bus. Dans les trains. Dans le mĂ©tro de la ligne 14. Dans les restaurants. Dans les magasins. Dans les universitĂ©s. MĂȘme dans les librairies et les cinĂ©mas.

Le dessin, c’est du sang. Celui de la vie qui s’Ă©tend et qui reste. On affirme le contraire lorsque l’on ne s’arrĂȘte pas- ou plus- pour regarder. 

 

              Ils vous attendent.

 

 

 

Il y avait le Magret de Canard. Il y a dĂ©sormais le Magritte de Covid. 

 

 

 

 

La nuit s’avance.

 

 

Je n’ai pas pensĂ© Ă  leur demander depuis quand ils Ă©taient lĂ . Nous avons fait de notre mieux pour ne pas les dĂ©ranger. Mais il en faut de l’envie pour continuer, comme ça, pour « rien », pour le plaisir. A moins d’ĂȘtre vraiment-encore- jeune, dĂ©sintĂ©ressĂ© et sĂ»rement aussi, un peu, dĂ©raisonnable. C’est peut-ĂȘtre aussi pour cela que ces fresques me parlent encore.  

 

En voyant la photo, C…m’a fait remarquer la forme de l’ombre. C’est vrai que l’on dirait qu’un animal aide l’artiste. Et qu’ils sont deux sur le mur. Avec l’Ă©claireuse qui permet de ne pas se perdre, ils sont maintenant trois. Avec l’oeuvre, ça fera quatre. En plein jour, cela ne se voit pas. 

 

 

 

 

 

 

En situation rĂ©elle, lorsque l’on capte un tel regard, il est dĂ©ja trop tard. Mais cette fois, le mur ne bougera pas.

 

 

On dit parfois qu’il faut savoir baisser ou fermer les yeux. On prĂ©fĂ©rait que celui-lĂ , Doc Fatalis, les lĂšve. Mais, bien-sĂ»r, il ne le fera pas.

 

 

L’apprĂ©ciation de l’Art fait oublier que certains endroits, empruntĂ©s avec un autre Ă©tat d’esprit, pourraient passer pour dangereux ou malĂ©fiques. 

 

 

 

 

Oeuvre d’Isaac Bonan.

 

On nous a d’abord dit qu’il n’Ă©tait plus l’heure ! Que c’Ă©tait fermĂ© ! La voix nous est parvenue en provenance des rappeurs qui, jusque lĂ , nous avaient plutĂŽt ignorĂ©s. C… leur a demandĂ© ce qu’il y avait Ă  fermer…

 

 

Il nous a finalement Ă©tĂ© accordĂ© de regarder rapidement. Il Ă©tait 17h55. 

 

La physionomiste nous a laissĂ© entrer dans le noir. 

 

 

C… a Ă©clairĂ© pendant que je photographiais. 

 

 

Cet homme trĂšs dĂ©tendu m’a rĂ©pondu qu’il n’avait pas le temps pour une interview. 

 

 

DissimulĂ©s dans l’obscuritĂ© et parfaitement silencieux, ces assaillants auraient pu nous surprendre sans la lumiĂšre dĂ©ployĂ©e par C….

 

 

 

 

La Baby-sitter. J’ai du mal Ă  connaĂźtre la raison pour laquelle, malgrĂ© les apparences, j’ai envie de croire que cette divinitĂ© ou cette crĂ©ature est plutĂŽt bienveillante et protectrice. C’est peut-ĂȘtre son regard qui m’inspire. 

 

 

 

J’avais entendu parler de l’isolement et de la grande prĂ©caritĂ© de beaucoup d’Ă©tudiants Ă  la suite de la pandĂ©mie du Covid. Mais j’ai dĂ©couvert, lĂ , l’existence de ce  » genre » d’Ă©picerie sociale et solidaire.

 

 

 

 

 

Nous avions terminĂ© notre « tour » pour cette fois. Finalement, nous Ă©tions un peu dans une grotte oĂč le temps s’Ă©tait arrĂȘtĂ©. Et, lĂ , nous retournions Ă  la « civilisation ».

 

C…m’a laissĂ© choisir. AprĂšs avoir hĂ©sitĂ©, nous avons optĂ© pour un repas Ă  emporter que nous avons mangĂ© dehors, assis prĂ©cisĂ©ment sur ces bancs que dĂ©passe la dame. Il n’y a pas d’ironie de ma part avec cette photo. Le cadre m’a plu et nous Ă©tions prĂšs d’une salle de cinĂ©ma. MĂȘme s’il s’agit d’un multiplexe. A l’intĂ©rieur, j’ai aussi appris que le festival de cinĂ©ma ChĂ©ries, chĂ©ris LGBTQ+ aurait lieu du 20 au 30 novembre. Cela fait des annĂ©es que je n’y suis pas allĂ©. Certains films seront projetĂ©s dans ce multiplexe. D’autres au MK2 Beaubourg et au MK2 Quai de Seine.  

 

Franck Unimon, jeudi 18 novembre 2021. 

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Photos Cergy, Soit ! Samedi 26 septembre 2021

 

L’Ă©cole de la Lanterne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le collectif  » TSF » ( Orthographe à confirmer)