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Plus rien ne pourra me blesser un livre de David Goggins

Plus rien ne pourra me blesser un livre de David Goggins.

 

« Tu as des drĂŽles de lectures
. Â».

 

Dans le nouveau service oĂč je travaille depuis le dĂ©but de l’annĂ©e, les toilettes sont un des endroits oĂč l’on y croise ses collĂšgues bien plus souvent que devant la machine Ă  cafĂ© ou dans les vestiaires.

C’est la premiùre fois que cela m’arrive.

En passant par les toilettes, on quitte pour quelques secondes ou quelques minutes, cette sorte d’open space oĂč nous pouvons ĂȘtre trente ou quarante, ou davantage, Ă  travailler dans notre coin, Ă  discuter avec certains de nos collĂšgues les plus proches, Ă  Ă©couter ce que rĂ©pondent les autres et Ă  nous figurer la situation qu’ils rencontrent comme Ă  nous concentrer sur les appels que nous recevons nous-mĂȘmes. En restant dans la quĂȘte de prendre la meilleure dĂ©cision possible selon le caractĂšre d’urgence.

Peu de personnes mentent lorsqu’elles se rendent aux toilettes ou quand elles en sortent. Et nous ne mentons pas davantage lorsque nous recevons des appels. Mais les toilettes, c’est une sorte de sas – et pas seulement du fait de la chasse d’eau- oĂč les menottes de l’urgence mĂ©dicale ou psychiatrique nous sont retirĂ©es pour ĂȘtre remplacĂ©es par celles de certaines nĂ©cessitĂ©s physiologiques bien connues de tous, petits et grands.

Durant la poignĂ©e de secondes oĂč l’on se croise aprĂšs un passage devant le lavabo et les miroirs, on peut bien-sĂ»r y Ă©changer des banalitĂ©s, un sourire, de l’embarras. Mais de brĂšves confidences peuvent aussi venir s’ajouter Ă  celles que l’on a laissĂ©es derriĂšre soi dans notre plus stricte intimitĂ©.

On peut aussi malgrĂ© soi laisser des indices. Tel ce livre de Laurence Beneux, Brigade d’intervention, que j’avais emmenĂ© avec moi dans les toilettes non pour l’y lire en cachette, il est possible de lire entre les appels, mais parce-que je revenais de ma pause dans un bureau en accord avec mon collĂšgue direct ce jour-lĂ .

Ce collĂšgue qui a trouvĂ© « drĂŽle Â» ma lecture, je peux le comprendre. Nous travaillons Ă  des postes diffĂ©rents lui et moi. Et, la derniĂšre fois- et premiĂšre fois Ă  ce jour- que nous avions eu une conversation personnelle, c’était quelques jours plus tĂŽt, lors de l’anniversaire d’un autre de nos collĂšgues. Il m’avait racontĂ© un peu sa vie professionnelle d’avant, dans la pub, lorsqu’il existait encore de la vraie pub m’avait-il expliquĂ© et qu’il s’épanouissait dans sa partie crĂ©ative. Jusqu’à ce qu’il dĂ©cide de se mettre Ă  son compte et que la pandĂ©mie du Covid n’arrive, le contraignant Ă  se reconvertir dans ce nouveau mĂ©tier qui nous a fait nous rencontrer.

 

A partir de lĂ , il est facile de comprendre que, pour lui, tomber sur ce genre d’ouvrage est dĂ©concertant. Il existe un monde entre une fĂȘte anniversaire durant laquelle on a pu entendre des tubes du Top 50 des annĂ©es 80 telles que Banana split et subitement ce titre :

Brigade d’intervention.

Pourtant, ce livre, pour moi, Ă©tait dans la continuitĂ© de celui que j’avais terminĂ© quelques jours auparavant, Plus rien ne pourra me blesser de David Goggins, ancien Navy seal et athlĂšte rompu aux Ă©preuves d’endurance extrĂȘmes. Sans compter que je n’ai pas abordĂ© avec mon collĂšgue ou d’autres personnes mon intĂ©rĂȘt pour l’évĂ©nement Survival Expo auquel  je m’étais rendu en juin dernier au parc floral de Vincennes sans avoir encore pris le temps d’en parler dans mon blog. J’ai par ailleurs appris rĂ©cemment l’annulation de l’édition de Survival Expo prĂ©vue Ă  Lyon cette annĂ©e pour cause de Jeux Olympiques en France :

L’organisation des Jeux Olympiques en France a tellement fait monter les prix de diverses prestations que cela n’était pas soutenable Ă©conomiquement pour la survival expo.

« Verser Â» plus ou moins dans le survivalisme comme dans la lecture d’ouvrages relatifs Ă  l’armĂ©e, Ă  la brigade d’intervention, Ă  la police, Ă  toutes sortes de corps d’Etats d’interventions, Ă  la criminologie, aux sports de combat et aux Arts martiaux pourrait suffire Ă  me portraiturer comme un dangereux extrĂ©miste ou un illuminĂ©. Pourtant, il est d’autres aspects de l’existence dont je me prĂ©occupe et dont j’aime(rais) aussi rendre compte. Sauf que mon temps est limitĂ©. La preuve :

Nous sommes Ă  la fin de ce mois de fĂ©vrier et je n’ai ou n’avais encore rien publiĂ© ce mois-ci dans mon blog. MalgrĂ© divers sujets en tĂȘte dont, par exemple, ma visite de la Tour Eiffel en ce dĂ©but d’annĂ©e. Ou les films L’Empire de Bruno Dumont et Dune 2Ăšme partie de Denis Villeneuve, sorti aujourd’hui, et que je suis allĂ© voir ce matin dĂšs la premiĂšre sĂ©ance de 9 heures.

J’aurais aussi voulu parler un peu plus de mon sĂ©jour de quelques jours en Guadeloupe Ă  la fin de l’annĂ©e derniĂšre mais aussi de mes prĂ©paratifs pour mon sĂ©jour au Japon cet Ă©tĂ© en profitant de la proposition de LĂ©o Tamaki, expert en AĂŻkido, de nous faire dĂ©couvrir le Japon tant au travers de certains des Maitres d’Arts martiaux qu’il va nous permettre de rencontrer comme de certains endroits du Japon. Mais je dois me contenter de faire allusion Ă  ces projets afin de faire mon possible pour rĂ©ussir au mieux cet article qui, je crois, justifie une certaine attention.

Ce soir, pour mieux faire comprendre mon intĂ©rĂȘt pour des livres comme celui de David Goggins, je crois utile de prĂ©ciser ou de rappeler que dĂšs lors qu’une personne, femme ou homme, est attachĂ©e Ă  une pratique sportive assidue, que ce soit du fait de son mode de vie, de son Ă©ducation, de ses valeurs ou par recherche de la compĂ©tition, qu’elle trouvera dans ce genre d’ouvrages des indications, un Ă©tat d’esprit ou des exemples qui lui parleront.

On l’oublie souvent mais l’une des particularitĂ©s de la pratique sportive, c’est de nous permettre de dĂ©velopper des capacitĂ©s d’adaptation Ă  notre environnement. Ne serait-ce que d’un point de vue topographique.

Parce-que nous sommes devenus majoritairement des citadins et que nous bénéficions plutÎt facilement de moyens de transports développés ou de véhicules nous permettant de nous déplacer, nous sommes devenus quelque peu amnésiques, fainéants ou ignorants concernant ce genre de faits. Des faits pas si lointains pourtant.

 

Il y a quelques jours, je suis retombĂ© sur des notes que j’avais prises en lisant un ouvrage consacrĂ© au sport. Il y Ă©tait rappelĂ© que dans la premiĂšre moitiĂ© du vingtiĂšme siĂšcle, en athlĂ©tisme, la Finlande, avec des champions comme Lasse Viren, dominait les courses de demi-fond et de fond mondial. Mais Ă  cette Ă©poque, la Finlande Ă©tait
 un pays pauvre et principalement
rural.

Aujourd’hui, lorsque l’on constate que les coureurs Kenyans sont souvent les premiers des marathons, on oublie assez rĂ©guliĂšrement de souligner que ce sont souvent des coureurs d’origine sociale modeste qui sont capables et prĂȘts Ă  s’entrainer- dur- plusieurs fois par jour pour ĂȘtre les meilleurs.

A mon niveau, j’ai su que mes deux grands pĂšres avaient beaucoup marchĂ© pour se dĂ©placer. Ma mĂšre m’a beaucoup fait marcher, petit. Et, elle marchait vite.

A la fin de l’annĂ©e derniĂšre, dans notre appartement, nous avons eu la mauvaise surprise de dĂ©couvrir des souris. C’était la premiĂšre fois que cela nous arrivait et cela nous a quelque peu dĂ©stabilisĂ© voire angoissĂ©. Des souris ! Ces petits animaux qui, si nous avions toujours vĂ©cu Ă  la campagne, auraient Ă©tĂ© pour nous des banalitĂ©s voire les terrains de jeux de nos pulsions sadiques primaires ou infantiles. Lorsque l’on commence Ă  se rappeler qu’il existe des « tonnes Â» de rats vivants dans nos Ă©goĂ»ts, on peut sourire de cette inquiĂ©tude qu’ont pu susciter quelques souris.

`Enfin, il y a quelques jours, j’ai eu Ă  connaĂźtre une courte panne d’électricitĂ© rapidement rĂ©solue au bout de quelques heures. LĂ , aussi, l’habitude, le fait d’ĂȘtre installĂ© dans un certain confort m’avait donnĂ© l’illusion que tout cela Ă©tait dĂ» et immuable Ă©tant donnĂ© que je paie mes factures.

Nous sommes nombreux à connaütre ou à avoir connu ce genre d’anecdotes.

Cependant, nous vivons en grande majoritĂ© dans nos repaires intĂ©rieurs en nous reposant rĂ©guliĂšrement et constamment sur un socle d’illusions et d’habitudes nous concernant mais aussi Ă  propos de notre environnement ou de notre entourage. Nous pensons que dans telle situation, nous ferions ceci, nous ferions cela. Nous pensons que ce que nous vivons est acquis alors que cela l’est beaucoup moins ou peut l’ĂȘtre beaucoup moins que prĂ©vu. Et lorsque arrive la confrontation avec le rĂ©el, certaines nouvelles ou certaines situations imprĂ©vues qui durent plus ou moins, qui sont plus ou moins difficiles ou inconfortables, subitement, nous sommes moins beaux Ă  voir et Ă  entendre. Nous  peinons Ă  adopter la bonne action ou la bonne dĂ©cision.

Chacune et chacun s’arrange ensuite comme elle/il le peut avec ce genre de moment dĂ©sagrĂ©able oĂč il a Ă  se voir moins valeureuse et moins valeureux ou simplement moins bien inspirĂ© (e) qu’elle ou qu’il le croyait.

Je n’ai pas oubliĂ©, quelques mois aprĂšs les attentats terroristes que nous avions connus Ă  partir de 2015, comment, dans une rame de mĂ©tro remplie, personne n’avait rĂ©agi en plein Paris lorsqu’une jeune femme s’était faite aborder de maniĂšre plus insistante et dĂ©placĂ©e que vĂ©ritablement dangereuse par un grand gaillard, assez bien constituĂ©, mais aussi alcoolisĂ© (l’homme avait une canette ou une bouteille de biĂšre Ă  la main).

Personne n’avait rĂ©agi Ă  part un homme et moi. Cet homme qui avait rĂ©agi avec moi Ă©tait plutĂŽt du genre quelconque d’un point de vue physique et, Ă  ce que j’ai vu, trĂšs peu portĂ© sur la bagarre. Et, moi, je ne suis pas un soldat. Je fais de mon mieux et j’essaie de faire de mon mieux.

David Goggins, lui, c’est un guerrier. Du genre frontal, militaire. Tout n’est pas beau chez lui. J’ai tendance à croire que l’on aurait pu aussi bien donner comme titre à son livre Plus rien ne pourra m’angoisser. Je le perçois aussi egocentrique, psychorigide, assez masochiste, vraisemblablement nationaliste.

Je pense qu’en tant que pĂšre, il a complĂštement ratĂ© ou nĂ©gligĂ© ce qu’il a pu rĂ©ussir ailleurs. Et qu’en tant que fils, il a finalement Ă©tĂ© au-delĂ  de ce que son pĂšre, dont il s’est Ă©loignĂ©, a pu souhaiter ( «  Je ne veux pas que vous deveniez des fiottes ! Â»). Je trouve aussi qu’il y a une absurditĂ© et une tristesse dans le fait qu’il puisse ĂȘtre aussi populaire de par ses exploits sportifs et ses interventions mĂ©diatisĂ©es et sa vie solitaire.

 Mais je crois aussi que quelqu’un comme moi peut apprendre quelque chose de ce genre de personne. En filtrant bien-sĂ»r. En prenant ce que je peux.

Et, c’est ce qui m’a amenĂ© Ă  lire ce livre sur lequel je suis tombĂ© « par hasard Â», alors que j’étais entrĂ© avec ma fille dans une librairie du 7 Ăšme arrondissement que je ne connaissais pas, afin, au dĂ©part, de lui acheter des livres pour l’école. Jusqu’à ce que je voie le livre de Goggins, lĂ , Ă  l’entrĂ©e, plutĂŽt bien en Ă©vidence parmi d’autres ouvrages.

La librairie oĂč j’ai achetĂ© le livre de Goggins n’a rien de militaire. Si la station de mĂ©tro Ecole Militaire se trouve Ă  une bonne dizaine de minutes Ă  pied, les personnes que j’ai croisĂ©es ce jour-lĂ  que ce soit dans la librairie ou dans les rues m’ont plutĂŽt fait l’effet de bobos ou de bourgeois parisiens d’un Ăąge certain ou adulte. Et, rien de particulier chez eux m’a fait penser qu’ils pouvaient avoir la rage ou l’envie de s’engager dans la lĂ©gion Ă©trangĂšre. Ça, ce seraient plutĂŽt les muses de Goggins, ancien enfant maltraitĂ© par son pĂšre, ancien obĂšse, ancien Ă©lĂšve en Ă©chec scolaire et noir victime du racisme aux Etats-Unis. Mais aussi ancien pauvre ou presque pauvre mais aussi ancien employĂ© affectĂ© Ă  la tĂąche qui consistait Ă  tuer -la nuit- des cafards dans les lieux de restauration.

J’ai aimĂ© que dans son livre, Goggins, relate aussi certains de ses Ă©checs. S’il Ă©lude la raison de son Ă©chec conjugal avec sa compagne Kate ( qu’il ne cite mĂȘme pas Ă  la fin du livre dans ses remerciements ! ) qui l’a pourtant soutenu et souligne l’importance de la prĂ©sence et du soutien de sa mĂšre, et de quelques autres ( pas nombreux), il raconte aussi comment certains de ses excĂšs lui ont nui. En particulier Ă  propos de sa carriĂšre militaire. Mais aussi Ă  propos de sa santĂ©.

Pour le reste, ce sont ses propos qui sont les plus Ă©loquents et qu’il faut prendre, bien-sĂ»r, comme on le peut, c’est-Ă -dire, en tenant compte de nos propres limites. Goggins n’a pas de vie de famille Ă  proprement parler lorsqu’il s’exprime et il partait de tellement loin qu’il n’avait en quelque sorte plus rien Ă  perdre. Et, rappelons-nous, aussi, que Goggins est AmĂ©ricain et que cela peut expliquer, aussi, en partie, ce cĂŽtĂ© « Tout ou rien Â» puisqu’aux Etats-Unis, il n’y a pas l’équivalent de la sĂ©curitĂ© sociale que nous avons encore en France.

Voici quelques extraits du livre de David Goggins, Plus rien ne pourra me blesser :

« Vous courez le risque de mener une vie si confortable et si ramollie que vous allez mourir sans avoir jamais atteint votre plein potentiel Â».

« Ne vous arrĂȘtez pas quand vous serez fatiguĂ©. ArrĂȘtez-vous quand vous aurez fini Â».

 Â« Tout le monde connaĂźt son lot d’échecs et la vie n’est vraiment pas censĂ©e ĂȘtre juste, encore moins se plier Ă  chacune de vos lubies.

La chance est une chose capricieuse. Elle n’ira pas toujours dans votre sens, alors ne vous laissez pas piĂ©ger par l’idĂ©e selon laquelle vous mĂ©riteriez d’avoir de la chance au simple motif que vous avez imaginĂ© la faisabilitĂ© de quelque chose. La propension Ă  croire que quelque chose vous est dĂ» est un handicap. DĂ©barrassez-vous en. Ne vous focalisez pas sur ce que vous pensez mĂ©riter. Attaquez-vous Ă  ce que vous avez la volontĂ© de conquĂ©rir ! Â».

« (
.)je me pris aussi en pleine gueule pas mal de remarques nĂ©gatives(
.). Cependant, tout cela n’avait rien de bien nouveau. A-t’on jamais rĂȘvĂ© de quelque chose pour soi sans que des amis, des collĂšgues ou la famille ne viennent tout remettre en question ? Nous sommes en gĂ©nĂ©ral motivĂ©s Ă  l’extrĂȘme pour faire l’impossible afin de rĂ©aliser nos rĂȘves, jusqu’à ce que notre entourage nous mette en garde contre les dangers, les inconvĂ©nients ou nos limites en nous rappelant tous ceux qui, avant nous, ont Ă©chouĂ© dans leur quĂȘte. Ces conseils viennent parfois de personnes bien intentionnĂ©es. Elles pensent sincĂšrement agir pour votre bien, mais si vous les laissez faire, ces mĂȘmes personnes finiront par vous faire renoncer Ă  vos rĂȘves- aidĂ©es en cela par votre rĂ©gulateur Â».

 

« (

) PrĂ©parez-vous !

Nous savons que la vie peut ĂȘtre dure, et pourtant nous nous apitoyons sur notre sort quand elle s’avĂšre injuste. A partir de maintenant, acceptez les rĂšgles qui suivent comme Ă©tant les lois de la nature selon Goggins :

On se moquera de vous.

Vous serez inquiet.

Vous ne serez sans doute pas le meilleur tout le temps.

Vous pourrez ĂȘtre le seul, ou la seule, Ă  ĂȘtre noir, blanc, asiatique, latino, femme, homme, gay, lesbienne ou  (indiquez ici votre identitĂ©) dans une situation donnĂ©e.

Il y aura des moments oĂč vous vous sentirez trĂšs seul.

Passez outre ! Â».

« Notre esprit est sacrĂ©ment puissant. C’est mĂȘme notre arme la plus puissante, mais nous avons cessĂ© de l’utiliser. Nous avons accĂšs Ă  plus de ressources aujourd’hui que nous n’en n’avons jamais eues, et pourtant nous nous rĂ©vĂ©lons moins capables que tous ceux qui nous ont prĂ©cĂ©dĂ©s. Si vous voulez ĂȘtre l’un des rares Ă  contrarier cette tendance au sein de notre sociĂ©tĂ© ramollie, il faudra que vous partiez en guerre contre vous-mĂȘme et que vous vous façonniez une nouvelle identitĂ©, ce qui nĂ©cessite une ouverture d’esprit. C’est bizarre, mais ĂȘtre ouvert d’esprit est souvent associĂ© avec le fait d’ĂȘtre « New Age Â» ou mou. Qu’ils aillent se faire foutre. Etre suffisamment ouvert d’esprit pour trouver la bonne solution n’a rien de nouveau. C’est ce que faisaient les hommes prĂ©historiques. Et c’est exactement ce que je fis (
) Â».

 

Un article de Franck Unimon/ Balistiqueduquotidien, ce mercredi 28 février 202