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Survival Expo Juin 2023 premiĂšre partie

Bunker Ă  vendre Ă  la Survival Expo en juin 2023. FacilitĂ©s de paiement proposĂ©es. Aucune l’aide de l’Etat fournie pour l’instant. Photo©Franck.Unimon

 

 

Survival Expo juin 2023-PremiĂšre partie

 

Coming out survivaliste

« Ohhh, le survivaliste ! » s’est marrĂ© A… au tĂ©lĂ©phone, un de mes amis, alors que je venais de lui apprendre que j’avais prĂ©vu de me rendre Ă  la Survival Expo 2023. EvĂ©nement qui, cette annĂ©e, pour la premiĂšre fois, allait se dĂ©rouler dans le parc floral de Vincennes. Non loin de son chĂąteau, de son bois, de sa caserne militaire aussi mais Ă©galement de la cartoucherie de Vincennes oĂč se trouve, entre-autres, la compagnie du thĂ©Ăątre du Soleil dirigĂ©e par Ariane Mnouchkine. Mais bien-sĂ»r, tout cela, en plus du fait que jusqu’alors j’avais connu le parc floral principalement pour ses trĂšs bons concerts estivaux (dont un du Cubain Chucho ValdĂšs) n’entraient pas en ligne de compte. Comme l’anecdote qui veut quand mĂȘme que cet ami et moi nous Ă©tions rencontrĂ©s pour la premiĂšre fois, plusieurs annĂ©es auparavant, lors de notre service militaire Ă  l’hĂŽpital inter-armĂ©es BĂ©gin qui se trouve assez proche, Ă  Saint-MandĂ©.

D’ailleurs, il avait pu arriver Ă  cet ami et moi de passer par la caserne de Vincennes au dĂ©but de notre service militaire.

Si on a suivi jusqu’alors ce que j’ai Ă©crit, un rapide calcul mental trĂšs simple nous apprend que j’ai pris plusieurs mois pour me dĂ©cider, aujourd’hui, Ă  parler dans mon blog de la Survival Expo 2023. Nous sommes en octobre, en automne. Et cette manifestation a eu lieu quelques semaines avant le dĂ©but de l’étĂ© le 9 et le 10 juin dernier….

Cela donne une idĂ©e des prĂ©cautions que j’ai prĂ©fĂ©rĂ© prendre avant de me lancer. ( J’en parle ou je n’en parle pas ?).

Le Programme des confĂ©rences de la Survival Expo de juin 2023, laquelle se dĂ©roulait en mĂȘme temps que l’Ă©vĂ©nement consacrĂ© Ă  la maison autonome, juste Ă  cĂŽtĂ©. Photo©Franck.Unimon

Mais en complĂ©tant ce calcul mental « trĂšs simple », on peut aussi dĂ©duire que je suis au bord de l’ñge, presque vieillard. Peut-ĂȘtre suis-je une personne presque sĂ©nile aprĂšs tout ? Pour l’instant, je ne peux pas encore le savoir. Cependant, ce qui est certain, c’est que la personne qualifiĂ©e de survivaliste est une bĂȘte curieuse.

 

On peut mettre de tout dans une personne survivaliste.

 

Comme dans une dent creuse. On peut dĂ©cider qu’il s’agit d’une personne complotiste, raciste, misogyne, esclavagiste, despotique, timbrĂ©e, paranoĂŻaque, dangereuse. On peut la voir comme une personne complĂštement Ă  cĂŽtĂ© de la plaque. Ou comme son opposĂ©, la super aventuriĂšre ou l’hĂ©roĂŻne sexy et indĂ©pendante, sosie de Lara Croft, Gamora ou Bear Grylls, Mike Horn des vrais hommes robustes, aptes Ă  tout, comme ils devraient tous l’ĂȘtre au lieu de ceux que l’on a, des fĂ©tichistes de la bandelette et du bandana. 

Oui, je connais un petit peu quelques classiques.  Je suis donc d’abord trĂšs suspect avant d’ĂȘtre prĂ©-sĂ©nile.

Mais j’ai nĂ©anmoins- j’y tenais- rĂ©pondu Ă  mon ami :

« Ă§a fait du crossfit – entre trois Ă  cinq fois par semaine– ça, se laisse pousser une barbe de plusieurs mois (qu’il prend soin d’aller se faire tailler chez son barbier attitrĂ© rĂ©guliĂšrement) et ça me traite de survivaliste!».

Mon ami a commencĂ© Ă  rigoler. Je devrais peut-ĂȘtre ajouter aussi que mon ami a plutĂŽt le crĂąne rasĂ©. Alors que quand je l’avais connu, il avait des cheveux, fumait et avait emmagasinĂ© quelques kilos en trop. Et, le sport, pour lui, Ă©tait une destination touristique Ă  haut risque ou un programme que l’on regardait Ă  la tĂ©lĂ©.

Petite ambiance Hunger Games lors de la Survival Expo de juin 2023 au parc floral de Vincennes. Photo©Franck.Unimon

Cependant, mon ami m’avait exprimĂ© spontanĂ©ment ce qui peut se profiler dans la tĂȘte de beaucoup lorsqu’on leur parle de survivalisme. Si pour certains, le survivalisme est une nĂ©cessitĂ© ou une Ă©vidence, pour d’autres, c’est une dĂ©marche louche.

Cet article, mon article, ne pourra ni combattre ni Ă©puiser ce qui peut ĂȘtre reprochĂ© au survivalisme par beaucoup. Car cet article, mon article, raconte surtout ma perception du survivalisme. Perception qui peut Ă©voluer selon mes expĂ©riences et certains Ă©vĂ©nements.

Pour tout « arranger » ou pour rajouter un peu de trouble et de mystĂšre, j’ai profitĂ© d’une Ă©tonnante et plutĂŽt rare insomnie pour commencer, cette nuit, Ă  rĂ©diger cet article alors qu’il Ă©tait quatre heures du matin. Alors que je suis en vacances depuis plusieurs jours et encore pour une bonne semaine. Je suis donc, en principe, tout ce qu’il y a de plus dĂ©tendu d’autant que personne chez moi n’a de problĂšme de santĂ© particulier ou dĂ©clarĂ©.

J’ai bien attrapĂ© le Covid pour la premiĂšre fois – Ă  ma grande surprise- dĂ©but septembre, mais c’était une forme minorĂ©e qui m’a permis en plus d’avancer de quelques jours mes vacances. Et, je sais avoir participĂ© auparavant Ă  un dĂ©mĂ©nagement par plus de trente degrĂ©s. Ce qui a sĂ»rement contribuĂ© Ă  rajouter de l’épuisement Ă  un Ă©tat de fatigue prĂ©Ă©tabli par une alternance de travail  de jour et de nuit ainsi que quelques heures sup travaillĂ©es durant cet Ă©tĂ©.

Pierre “1911” en pleine confĂ©rence. A la fin de celle-ci, celui-ci m’a rĂ©pondu qu’il s’Ă©tait surnommĂ© ” 1911″ en mĂ©moire de son grand-pĂšre nĂ© cette annĂ©e-lĂ . Photo©Franck.Unimon

Professionnellement, je sais aussi qu’un poste attractif m’attend dĂ©but janvier et mon banquier me laisse tranquille. Je n’ai donc pas de raison particuliĂšre, pas plus que d’habitude, pour ĂȘtre angoissĂ© ou me rĂ©veiller en sueurs en pleine nuit comme on peut le voir dans certains films. Je n’ai pas les inquiĂ©tudes de l’acteur Michael Shannon dans le film Take Shelter de Jeff Nichols. Ni celles des protagonistes de The Creator de Gareth Edwards. Un film ( The Creator) qui m’a assez ennuyĂ©, exceptions faites du regard ( et de la rĂ©flexion) qu’il porte sur l’intelligence artificielle, les relations multiculturelles et multiraciales mais aussi sur le handicap, j’ai vu dans ce film une nouvelle Ă©norme machinerie cinĂ©matographique dans laquelle les AmĂ©ricains refont Ă  nouveau leur guerre du Vietnam. Je ne vois pas trop non plus ce que l’on trouve Ă  l’acteur David John Washington si j’ai son pĂšre ( Denzel) en tĂȘte.  J’ai donc prĂ©fĂ©rĂ© nettement Anatomie d’un couple de Justine Triet et encore plus L’Ă©tĂ© dernier de Catherine Breillat. Pourtant, ces deux films n’ont rien Ă  voir avec The Creator et Breillat est une personnalitĂ© aussi insupportable que remarquable. Et, j’attends avec impatience la deuxiĂšme partie de Dune par Denis Villeneuve, un rĂ©alisateur, dont les films, pour l’instant, m’ont tous plu. Contrairement Ă  Christopher Nolan dont j’ai trouvĂ© le Oppenheimer beaucoup trop clinquant. 

Le dimanche

Selon l’ouvrage La Peur et la Haine de Mathieu Burgalassi, paru en 2021, « anthropologue français spĂ©cialiste de la pensĂ©e politique, des questions sĂ©curitaires et de la violence Â», les principales motivations des personnes survivalistes radicales seraient le racisme et la peur de l’autre.

J’ai aimĂ© lire son ouvrage il  y a plusieurs mois maintenant. Jusqu’à maintenant, je n’avais pas pris le temps d’en parler dans mon blog.

J’avais lu son La Peur et la Haine bien avant de connaütre les dates du Survival Expo de ce mois de juin.

C’est un livre qui m’a Ă©tonnĂ© car pendant plusieurs jours, alors que je continuais de le parcourir, je me demandais s’il s’agissait d’un roman noir Ă©tant donnĂ© la façon dont c’était Ă©crit, dans un style trĂšs entraĂźnant ou s’il s’agissait vĂ©ritablement d’une enquĂȘte anthropologique.

 Je me suis mĂȘme demandĂ© si Burgalassi avait inventĂ© ce qu’il racontait. Car je ne m’attendais pas Ă  cette façon de prĂ©senter ses expĂ©riences.

Dans son livre, Burgalassi nous explique avoir poussĂ© particuliĂšrement loin l’expĂ©rience du survivalisme. Il nous dit d’abord ce qui l’a amenĂ© Ă  entrer dans cet univers. Une agression physique dont lui et un de ses amis auraient Ă©tĂ© victimes une nuit en revenant d’une soirĂ©e ratĂ©e. Ainsi que le fait d’avoir grandi dans une certaine insĂ©curitĂ© Ă©conomique et sociale. Burgalassi, d’origine immigrĂ©e, est issu d’un milieu social trĂšs moyen. A le lire, les fins de mois ont Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement assez difficiles autant pour manger que pour se divertir. Certaines personnes sont habituĂ©es Ă  des soirĂ©es feutrĂ©es ou tout va bien, Burgalassi a plutĂŽt dĂ» se rabattre sur certaines soirĂ©es craignos. Ce genre de soirĂ©e oĂč l’on peut pronostiquer dĂšs le dĂ©part, avant mĂȘme de s’y rendre, qu’il va y avoir une embrouille car celle-ci est incluse dans le contrat.

Selon Burgalassi, il a commencĂ© Ă  se sortir de ça en dĂ©veloppant ses compĂ©tences dans le survivalisme. En dĂ©butant par les sports de combat et la Self DĂ©fense de type Krav Maga. En s’y montrant assidu. Et, tout porte Ă  devenir assidu si l’on craint pour sa peau.

Puis, avec le temps et devenu anthropologue, il a voulu en savoir plus sur le survivalisme et, pour cela, a rencontrĂ© des gens qui sont vĂ©ritablement dedans. En France mais aussi Ă  l’étranger, aux Etats-Unis. Dans certaines conditions limites ou trĂšs dangereuses par moments.

J’avais entendu parler de Burgalassi par un article lu dans TĂ©lĂ©rama. Il y Ă©tait fait rĂ©fĂ©rence Ă  un podcast dans lequel on pouvait entendre Burgalassi parler aussi de son livre. J’ai Ă©coutĂ© le podcast d’une vingtaine de minutes, je crois. Et, si ce que disait Burgalassi dans ses conclusions m’intriguait mais ne me dĂ©rangeait pas, car fondĂ© a priori sur son enquĂȘte, j’avais par contre Ă©tĂ© agacĂ© par les rĂ©actions des journalistes- quel(le)s cruches !- qui l’interviewaient ( je me souviens de femmes et d’hommes) trop contents de dĂ©peindre les survivalistes comme des abrutis chevronnĂ©s et dangereux. Tout allait au mieux dans le monde, il y avait juste quelques crĂ©tins, lĂ , des survivalistes, qui s’imaginaient qu’il fallait flinguer les autres Ă  bout portant et dont il fallait Ă©viter de s’approcher. Pour cela, il convenait de les laisser dans leur coin, lĂ  oĂč ils se terraient de toute façon, Ă  l’abri de la civilisation et, surtout, de la raison. Ils finiraient bien par crever en attrapant le tĂ©tanos aprĂšs s’ĂȘtre blessĂ©s avec une de leurs boites de conserves qu’ils auraient essayĂ© de perforer avec leurs dents ou en dĂ©veloppant un cancer aprĂšs avoir  bu l’eau de leur puits bourrĂ©e de phosphates pendant plusieurs annĂ©es.

Assez rĂ©guliĂšrement, durant la Survival Expo, se sont tenues Ă  cet endroit des interventions ( trĂšs) pratiques portant sur divers sujets, autant sur la maniĂšre de faire du feu assez simplement avec du matĂ©riel accessible, que sur des conseils pour faire de meilleures photos avec son tĂ©lĂ©phone portable ou un appareil photo… Photo©Franck.Unimon

Je suis un survivaliste du dimanche. Comme il existe des sportifs du dimanche. Ce que je « sais Â», je l’ai beaucoup lu ou regardĂ©.

Cela signifie que, comme beaucoup de personnes peuvent le faire avec le sport ou lorsqu’elles prennent certaines rĂ©solutions, en matiĂšre de survivalisme, je suis un faible. Mais je vais un peu mieux m’expliquer avant de repartir me planquer.

Je suis nĂ© en ville et ai toujours vĂ©cu en ville. Lorsque je me trouve en prĂ©sence de plantes ou d’arbres, je suis incapable de retenir le nom des plantes ou des arbres que je vois, lorsque j’en vois, comme de les dĂ©crire. Cela peut ĂȘtre pareil pour certains oiseaux. A part reconnaĂźtre les pigeons, peut-ĂȘtre parce-que je me reconnais en eux, je ne sais pas trĂšs bien reconnaĂźtre tel ou tel type d’oiseau que je croise. Je ne sais pas faire un feu. Je ne sais pas construire une cabane en bois avec quelques branches. Si on me parle de tarp, je suis capable de faire la diffĂ©rence avec un pĂ©tard. Je vois trĂšs bien de quoi il s’agit  parce-que j’ai lu et regardĂ© des images, j’en ai peut-ĂȘtre mĂȘme achetĂ© un, car-on-ne-sait-jamais, mais je ne m’en suis jamais servi.

Je sais casser des Ɠufs, je peux rĂ©ussir Ă  planter un clou dans un mur, je sais lacer mes chaussures tout seul, je peux porter un seau rempli d’eau, mais je ne suis pas trĂšs manuel. Au fond, et par bien des aspects, je suis un assistĂ©. Je m’en remets Ă  des personnes plus compĂ©tentes que moi, Ă  des artisans, Ă  des commerçants, Ă  des animateurs, aux services publics, Ă  l’Etat, aux autres, Ă  ma fainĂ©antise, Ă  ma patience mais aussi Ă  mes soumissions.

J’ai quand mĂȘme quelques capacitĂ©s. Je ne suis pas un incapable majeur ou complet. Autrement, je ne serais mĂȘme pas lĂ  Ă  Ă©crire cet article.

Mais si je peux encore m’émerveiller devant celles et ceux qui font du scoutisme dĂšs leur enfance ou en repensant au fait que mon grand pĂšre paternel, maçon lorsqu’il travaillait, avait construit sa maison pratiquement tout seul, durant ses congĂ©s, je me sens incapable de  faire de mĂȘme. De construire l’équivalent de cette maison oĂč, Ă  Morne Bourg, j’ai passĂ© mes premiĂšres vacances en Guadeloupe alors que j’allais avoir 7 ans. Pourtant, mon grand pĂšre paternel savait Ă  peine lire. Et il ne savait pas Ă©crire. J’ai donc une culture gĂ©nĂ©rale et une situation Ă©conomique et sociale qui lui sont, officiellement, trĂšs nettement supĂ©rieures, et, sans doute ai-je pu ĂȘtre une de ses fiertĂ©s et, pourtant, il est pratiquement Ă©vident que le survivaliste le plus accompli entre lui et moi, c’était lui, de trĂšs loin. Et, je ne parle pas d’un homme qui vous guettait dans la pĂ©nombre avec un fusil de chasse. Mais de quelqu’un que j’ai connu retraitĂ©, qui menait sa vie tranquille avec ses voisins, sa famille, qui se rendait rĂ©guliĂšrement sur sa mobylette- sans porter de casque- jusqu’à son jardin oĂč il avait Ă©tabli une petite cabane en tĂŽle et bois dans laquelle il se posait. Et oĂč se trouvaient les ananas ou les lĂ©gumes qu’il avait pu cultiver ainsi que ses « poules » qu’il appelait en sifflotant pour les nourrir de grains de maĂŻs tandis que ses coqs de combat, eux, Ă©taient dans leur cage. Je parle d’un homme de la campagne, qui, de temps Ă  autre, partait faire un tour Ă  Marie-Galante, et avait plus de soixante ans, lorsque, pour la premiĂšre fois, il a pris l’avion pour venir en France, en Ăźle de France, oĂč plusieurs de ses enfants- dont mon pĂšre- Ă©taient partis vivre.

On est ici trÚs loin du portrait de forcenés qui aspirent à vous «déflagrer » ou à vous délocaliser les vertÚbres cervicales.

Nos besoins

Les journalistes qui ont « entourĂ© Â» Burgalassi m’avaient agacĂ© car je les imaginais, relativement jeunes (la trentaine), citadins calfeutrĂ©s (ça existe), privilĂ©giĂ©s, trĂšs sĂ»rs d’eux mais en fait trĂšs ignorants et peuplĂ©s de prĂ©jugĂ©s. S’ils Ă©taient a priori dĂ©pourvus de toute intention de se servir d’une arme Ă  feu contre autrui, leur immaturitĂ© (je crois que l’on peut dire ça) lĂ©gitimĂ©e gratuitement et avec facilitĂ© au travers d’un mĂ©dium capable de toucher une grande audience m’est apparue assez irresponsable.

Dans d’autres circonstances, je me rappelle encore avoir entendu une jeune femme dire un jour fiĂšrement :

« Ce n’est pas parce-que je porte une jupe que je ne sais pas changer une batterie de voiture ! Â».

Pour moi, cette jeune femme avait un Ă©tat d’esprit survivaliste. Je suis persuadĂ© que ces journalistes qui ont reçu Burgalassi ne savaient pas changer une batterie ou une roue de voiture. Par contre, beaucoup de personnes survivalistes, Ă  mon avis, armĂ©es ou non, s’appliqueront Ă  apprendre Ă  le faire ou Ă  penser Ă  une solution alternative en cas de besoin.

Le terme « besoin » devrait ĂȘtre plus souvent employĂ© lorsque l’on parle de survivalisme  Ă  mon avis. De quoi avons-nous vraiment besoin ? Comment satisfaisons nous nos besoins ? Avec quels moyens? A quelles conditions ? A quel prix ?

Sortie de la Survival Expo de juin 2023. Photo©Franck.Unimon

Je me mĂ©fie des « c’était mieux avant Â». Cependant, lorsque je nous vois pratiquement tous, la tĂȘte penchĂ©e et rivĂ©s, quasi cramponnĂ©s Ă  nos tĂ©lĂ©phones portables dans les transports en commun oĂč dĂšs qu’il nous faut attendre cinq minutes ou plus, je me dis que nous nous sommes faits capturer.

Je ne crois pas que la satisfaction de nos besoins nĂ©cessite que nous soyons autant, aussi souvent et Ă  une telle frĂ©quence, en train de regarder nos tĂ©lĂ©phones portables. Je l’ai mĂȘme vu chez des couples dans les transports en commun. Un malaise s’installe au sein du couple, hop, baguette magique, je sors mon tĂ©lĂ©phone portable et je pianote dessus ou regarde quelque chose. Il vaut mieux ça que de se prendre le malaise- ou le problĂšme- de face.

Le silence, l’observation, la patience et la contemplation sont les ennemis de nos  Ă©crans mais aussi de nos « navigations Â» compulsives sur internet.

Je crois qu’ils font partie de nos besoins mais nous passons outre. Des cascades d’images et de stimulations Ă  volontĂ© se chargent de faire barrage entre eux et nous. Il ne faut surtout pas penser. Il ne faut surtout pas y penser. Il faut vibrer.

J’en suis dĂ©jĂ  Ă  cinq pages pour cet article. Et, je me dis que cela fait dĂ©jĂ  suffisamment. Il est certain que je vais retrouver plus facilement le sommeil cette fois. Mais je crois aussi que plus de pages, pour cet article, cela fera trop d’un seul coup. Il vaut mieux que je passe par une premiĂšre partie que je termine maintenant.

Fin de la premiĂšre partie. A bientĂŽt. Avant la fin du monde, bien-sĂ»r. Sourire. En attendant la deuxiĂšme partie, on peut lire quelles avaient Ă©tĂ© mes impressions lorsque, l’annĂ©e derniĂšre, je me rendais pour la premiĂšre fois au Survival Expo Paris, alors situĂ© du cĂŽtĂ© de la Villette Survival Expo Paris 2022 .

Franck Unimon, ce mercredi 4 octobre 2023.

 

 

 

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En Concert

Rosalia au festival LOLLAPALOOZA 2023

Rosalia au festival LOLLAPALOOZA, Ă  l’hippodrome de Longchamp, samedi 22 juillet 2023. Photo©Franck.Unimon

Rosalia au festival LOLLAPALOOZA 2023

 

Avant le concert de Rosalia, au festival LOLLAPALOOZA, hippodrome de Longchamp, samedi 22 juillet 2023. Photo©Franck.Unimon

On a plutĂŽt la vingtaine voire un petit peu moins lorsque l’on va voir Rosalia ce samedi 22 juillet 2023 au festival LOLLAPALOOZA Ă  l’hippodrome de Longchamp. Beaucoup de jeunes femmes. Des hommes eau. MĂȘme un homme en fauteuil roulant, poussĂ© par un de ses amis, a voulu traverser la foule pour ĂȘtre au plus prĂšs de la scĂšne. Un des agents de sĂ©curitĂ©, pĂ©dagogue, a su ĂȘtre convaincant :

 Â« Au moindre mouvement de foule, la premiĂšre personne Ă  se faire Ă©craser, ce sera vous Â».

Plus d’une heure avant le concert de Rosalia, toutes les bonnes places face Ă  la scĂšne sont prises. Elles l’étaient dĂšs le concert prĂ©cĂ©dent. J’ai essayĂ© de me faufiler comme j’ai pu. Je n’ai pas pu faire mieux que d’ĂȘtre sur le cĂŽtĂ© Ă  plus d’une vingtaine de mĂštres de lĂ  oĂč ça s’est « passĂ© ». Mais j’avais un grand Ă©cran au dessus de moi et mon matĂ©riel photo et audio. Ci-dessous, le titre Saoko :

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J’ai beaucoup hĂ©sitĂ© avant de venir Ă  ce concert de Rosalia. 89 euros la place pour la journĂ©e du festival ( contre 28 euros pour aller voir Oumou SangarĂ© rĂ©cemment. Voir Oumou SangarĂ© en concert) . Seule Rosalia me donnait envie de venir. Rosalia, dont le dernier album Motomami – que j’avais achetĂ© et Ă©coutĂ©- avait Ă©tĂ© adoubĂ© par la critique. Rosalia dont les vidĂ©os provocantes dĂ©ployaient une audace et une assurance en mĂȘme temps qu’un certain « contraste».

Rosalia, hippodrome de Longchamp, au festival LOLLAPALOOZA, samedi 22 juillet 2023. Photo©Franck.Unimon

Ici, la langue espagnole prend le dessus sur la langue anglaise. Rosalia se joue des tendances musicales.  Techno, kizomba, Flamenco, Reggaeton, la forme piano/voix ou d’autres allures d’AmĂ©rique latine peuvent ainsi cohabiter. Elle peut aussi trĂšs bien danser. On peut considĂ©rer qu’elle sait tout faire et avoir l’impression d’assister Ă  un renversement de modĂšle oĂč l’Espagne, pays « minorĂ© » sur la scĂšne musicale internationale, prend en quelque sorte sa revanche sur les pays anglo-saxons qui, au moins depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale environ, dominent le monde avec leurs artistes et leurs nĂ©vroses Rock. Ci-dessous, une autre vidĂ©o montrant Rosalia lors du festival LOLLAPALOOZA:

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AdĂ©mas (en outre), Rosalia est une femme sĂ©duisante, affirmĂ©e, indĂ©pendante et ouverte aux diffĂ©rents genres. On a donc le Jackpot. Une musique et une culture diffĂ©rentes. MĂȘme si, mĂȘme si, lorsque l’on y regarde bien, Rosalia, par certains aspects, et sĂ»rement malgrĂ© elle, colle Ă  l’image que l’on se fait d’une femme espagnole. Brune, ardente, virilement- presque brutalement- et fiĂšrement sensuelle.

Rosalia, ce samedi 22 juillet 2023. Photo©Franck.Unimon

Mais c’est toujours ça. Ne nous privons pas d’un bon moment d’autant que l’on a payĂ©- plutĂŽt cher- pour cela. Et marchĂ© aussi prĂšs de deux kilomĂštres au moins depuis l’endroit oĂč l’on a pu trouver oĂč se garer.

Il fait beau ce samedi et il s’agit du dernier concert de la tournĂ©e mondiale de Rosalia qui a Ă©tĂ© un trĂšs grand succĂšs. DĂ©sormais, Rosalia fait partie des grandes vedettes et cette prestation a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e comme l’évĂ©nement Ă  ne pas manquer. Son concert de dĂ©cembre dernier, Ă  Paris, a bien Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© « meilleur concert de l’annĂ©e Â». On n’a pas envie de rater des moments pareils.

 

DĂšs l’entrĂ©e sur scĂšne de Rosalia avec ses danseurs et le dĂ©but de son concert avec le titre Saoko, le public est happĂ© par la toile Rosalia. Laquelle a gardĂ© la main et la maitrise totale sur sa reprĂ©sentation. PassionnĂ©e et souriante, oui, mais pas liĂ©e Ă  l’approximatif.

Rosalia est trĂšs Ă  l’aise avec l’image et les technologies de communication moderne. Elle aime aussi beaucoup se voir mĂȘme si elle tourne cela aussi en dĂ©rision. Le public, lui, l’adore, et reprend plusieurs de ses paroles. Il se trouve bien un public hispanophone parmi nous mais d’autres se sont aussi visiblement mis Ă  l’Espagnol.

J’aurais prĂ©fĂ©rĂ© ĂȘtre plus prĂšs de la scĂšne, entendre des titres de quatre minutes ou plus, et y voir des « vrais Â» musiciens. Le festival, officiellement, entend proposer une alternative Ă  notre sociĂ©tĂ© d’argent en nous imposant un systĂšme de recharge. SystĂšme qui, d’aprĂšs mon expĂ©rience, expose surtout Ă  offrir au festival ce que l’on n’a pas pu dĂ©penser. Qu’est-ce que cela m’a agacĂ© par ailleurs de devoir me promener avec un gobelet en carton rempli d’eau simplement « pour des raisons de sĂ©curitĂ© Â». A moins de filouter, Il est devenu de plus en plus difficile de se trouver Ă  un concert avec une bouteille d’eau munie de son bouchon en plastique. Car trop d’artistes ont reçu des projectiles inopportuns lors de leur prestation.

Mais le spectacle valait le dĂ©placement. Et, lorsqu’ensuite, je me suis mis Ă  rĂ©Ă©couter l’album Motomami, j’ai su que cela m’avait vĂ©ritablement plu.

Rosalia, festival LOLLAPALOOZA 2023, hippodrome de Longchamp, samedi 22 juillet 2023. Photo©Franck.Unimon

Franck Unimon, ce lundi 2 octobre 2023.

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Musique

Finley Quaye

UNSPECIFIED – JANUARY 01: Photo of Finley QUAYE (Photo by Marc Marnie/Redferns). Finley Quaye, probably in the beginning of the 2000’s.

 

                                             Finley Quaye

« You, alone ? » is what I heard in one of John Lee Hooker’s songs.

Maybe in that song where John Lee Hooker says « Oh, come back, baby, please don’t go one more time
 Â».

I surely wish he would come back.

He did not seemed to be impressed when he came a few years after Portishead, Massive Attack, Tricky (supposed to be his nephew but I never knew if they are really relatives) and Björk in the end of the nineties.

That is probably why he escaped memories. Finley Quaye.

Because Portishead, Massive Attack, Tricky, Björk and others by then were the musical ships which had already taken us to the 21 first century which had to be our next target.

For sure, this is not the only reason why Finley Quaye, today, does not appear in many play lists and I know it but I can barely face it.

Because it’s too hard.

Music is about memory. Our intimate memory. It’s like skin. But some skin we blend with what our lives are made of when when we listen to it. Every time I read the comments below some videos I watch on Youtube you will find someone writing « It reminds me of this, it reminds me of that ». It happened that night while catching Tricky’s Christiansands on video and on stage. While watching some videos of Finley Quaye.

That’s right.

Since we were born and even before, we listen to various amounts of music. Music, for us, in rich and « peaceful » countries, can also be like abundant water. It is  so easy to get some that many times we do not really care about what’s going on. Apart for what we already like and are focused on, the « rest » is just here and we do not have to particularly pay attention until many years later, suddenly, we remember the rest we had left.

And we say :

It was really the good times. I was doing this. Everything was easy then and all smiles were open.

Of course, this feeling is deceiving in some way. But Music does not interfer with our sense of happiness. It stimulates us. It rarely bury us even if  we are listening to some depressive music. By saying this I think of all the fans in the world who are so fond – almost to the grave- of artists like Leonard Cohen and Nick Cave.

I have tried to get involved with their music but all I can hear until now is a grave coming next to me. We cannot dance while hearing Leonard Cohen or Nick Cave. But we can probably pray for our souls while hearing their songs and I do not want to pray for my soul while listening to some music because I must probably have sinned some day.

I want to live even if what I am going through is painful. Even if I feel responsible for that.

We cannot plan to dance if  we want it while listening to Miles Davis’s albums too but I don’t mind. Perhaps because Miles did not sing and it was for the best. The voice can be everything.

But Finley Quaye was someone else.

Finley Quaye’s Music was utter stimulation. It was not a burial. 

Most Reggae artists can be divided in three or four sections.

Those who made History :

Burning Spear, Bob Marley, Albert Griffith and the Gladiators, Lee Scratch Perry, Steel Pulse, Aswad, U-Roy, Black Uhuru, LKJ, and many many more.

Those who respectfully follow the greatest and do nothing really new almost like musicians and singers playing in a zoo or for tourists.

Those who play dancehall.

Those who get Dub.

Finley Quaye Managed to do something else without denying the best the eldest had done before. His « obedience » to some standards of the Rastafarism even sounded odd when he spoke in a jamaican way .  What had this young man ( he was about 25 then when he became famous ) to do with Rastafarism by the end of the 1990’s in a world dealing with the dope of internet, cellular phones and a movie like Matrix by the then brothers Wachowski ? Despite the irresistible clocks of Rap Music. 

I ignored- or I easily forgot- at that time that Finley Quaye had spent most of his life in Scotland, a country I was very pleased with in the beginning of the 1990’s. But in my opinion it does not explain the sort of blast Finley Quaye remains in my mind when I listen to his music today almost 25 years later.

Reggae, Electro ( some say Trip Hop), Jazz, Soul. And what a voice !  In his voice, I find a crooner, a charmer and a
muezzin.

You want to listen to a musician and singer who does not pretend when he is in Music ? Finley Quaye is one of these artists you can rely on. Dig his albums Maverick A Strike and Vanguard.

I confess ( this is my Leonard Cohen and Nick Cave part) I p(r)ay little attention at what Finley Quaye says in his songs whose texts I guess can somewhat be heard like the result of a mix of esoteric, crazy stuff and automatic writing.

 

But, musically
.

 

Speaking of Finley Quaye, some People often recall the titles Even after all or Sun is Shining. It is only recently I have heard that Rita Marley gave Finley Quaye the permission to « replay Â» that song of Bob Marley whereas she had always refused any permission of that kind for years.

 

I am OK with Sun is shining and I like the symbol of Finley Quaye playing it after Bob Marley. And like many others I really enjoy Even after all so delicate and yet so warm and strong like blood taking care of  Life in our veins as if it will never stops. And that song never stops when you love it.

But what about Falling ? How can people forget about that song ? Again, Finley Quaye does not force you. He simply has all the keys (notes) to open your mind in 3 minutes and 19 seconds against 3 minutes and 56 seconds for Even after all.

There are others songs of Finley Quaye in Maverick A Strike ( 1997) and Vanguard (2001) that are worth listening : Ultra Stimulation, It’s great when we are together, When I burn off the distance, Feeling Blue and others
.

But I want to deal with another song of Finley Quaye that is not very famous :

White Paper.

Probably that song is not a masterpiece for its lyrics. But hear the Music ! At first, this song has some sort of psychedelic atmosphere and seems only to be fun. Nothing special. Then the break occurs at 2’43.  What a break. Only great musicians can do that. Finley Quaye did not need to sing to hide himself. His music can speak for itself.

I saw him once at a concert,  when he came to France, in Paris in the nineties at Le Zenith, I think, or at L’ElysĂ©e Montmartre ?

 

He seemed to be bored when he sung his most known songs. Perhaps because he had to and was fed up with this permanent do it again during his tour.

After a while, about an hour, (after his contract was honoured ?) we had a different Finley Quaye in front of us. Playing good music and definitely enjoying it.

That night, he was dressed with military clothes. I forgot when Finley decided to throw his vest at the crowd as a gift. But the circles made by his arm were too strong and too fast. The vest got so high it reached one of the spotlights. It never went down. Like Finley Quaye’s music.

 

When we listen to his Music now, we find pleasure and some regrets about our Youth. Finley Quaye found addiction to bad experiences and drugs.

Nostalgia, too, and its unsung dreams can be an addiction. From the start, Finley Quaye’s Music was safe due to its riddles of Nostalgia. But I wouldn’t notice. Because I was then getting old and I was not ready yet to admit for I was still hooked on my Youth.

 

Our Youth can vanish before we see it. Let’s enjoy it. Perhaps Finley Quaye ‘s Music is also a lot about that warning. I hope Finley Quaye – and his female and male twins- will recover enough from this to be at his best again.

 

Franck Unimon, the 2 of october, 2023. Today is my birthday and when I woke up this morning I had not scheduled to write my very first article in English for my blog balistiqueduquotidien.com. It came in English and I have tried my best. I hope this article will be enough enjoyable for a reading despite my english mistakes. See you !

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En Concert

Oumou Sangaré en concert

 

 

Oumou Sangaré, à la Villette, mercredi 6 septembre 2023. Photo©Franck.Unimon

Oumou Sangaré en concert à la Villette

 

AprĂšs En concert avec Hollie Cook au Trabendo, En concert avec Pongo Ă  la Cigale, ce vendredi 18 novembre 2022, Rosalia au festival LOLLAPALOOZA 2023, Me’Shell NdĂ©geocello au festival Jazz Ă  la Villette ce 1er septembre 2023, avant PJ Harvey (ce 12 octobre) et peut-ĂȘtre, un jour, Jorja Smith :

 

Oumou Sangaré.

 

Sa voix est un empire,  un jaillissement.  Ses chants sont des troncs sans artifices. Il est difficile pour moi, le citadin occidental handicapĂ©, qui a touchĂ© des bouts de l’Afrique seulement au travers de  musiques ou de films, d’en dire beaucoup sur Oumou SangarĂ© en Ă©vitant les erreurs. AprĂšs l’avoir entendue ou avoir entendu parler d’elle pendant des annĂ©es, c’était seulement la premiĂšre fois que je la voyais en concert. Oumou SangarĂ©, la fĂ©ministe « Quand je rencontre un homme intelligent, je me dis, ah, lui, sa maman l’a bien Ă©duquĂ© ! Â». Oumou SangarĂ©, l’optimiste, malgrĂ© les blessures « On va oublier ces petits problĂšmes Â». La voyageuse « Hier, on Ă©tait Ă  Lisbonne Â». Celle qui multiplie les projets avec d’autres artistes et les inspire (Cheikh LĂŽ, Tony Allen
.). Celle qui danse et qui fait de l’humour. Oumou SangarĂ© nous a prĂ©sentĂ© l’Afrique « traditionnelle Â», des siĂšcles et des villages, mais aussi l’Afrique moderne. 

 

Oumou Sangaré à la Villette, ce 6 septembre 2023. Photo©Franck.Unimon

Moins connue que les vedettes anglaises et amĂ©ricaines ( elle ne chante pas en Anglais et ne fait pas de strip tease) qui en Europe ou aux Etats-Unis monopolisent les grandes scĂšnes, c’est pourtant une diva qui Ă©tait prĂ©sente dans le 19Ăšmearrondissement de Paris, Ă  la Villette, ce mercredi 6 septembre 2023. Celles et ceux qui l’avaient prĂ©cĂ©dĂ©e ou qui Ă©taient avec elle sur scĂšne ne dĂ©pareillaient pas.

La Chica, Valentin et ThĂ©o Ceccaldi. Lors de la 1Ăšre partie du concert d’Oumou SangarĂ© ce 6 septembre 2023 Ă  la Villette. Photo©Franck.Unimon
Anna Majidson, lors de la 1Ăšre partie du concert d’Oumou SangarĂ© ce 6 septembre 2023. Photo©Franck.Unimon

 

De gauche à droite, Théo Ceccaldi, Valentin Ceccaldi, Emma Lamadji. Photo©Franck.Unimon
Sofiane Saidi, en premiĂšre partie du concert d’Oumou SangarĂ© ce 6 septembre 2023. Photo©Franck.Unimon
Emma Lamadji, lors de la 1Ăšre partie du concert d’Oumou SangarĂ©. Photo©Franck.Unimon
De gauche à droite : Sofiane Saidi, Théo Ceccaldi, Valentin Ceccaldi, Anne Majidson, Emma Lamadji, La Chica. Photo©Franck.Unimon

 

Abou Diarra, Kamalen’goni, lors du concert d’Oumou SangarĂ©. Photo©Franck.Unimon
Oumou Sangaré, Abou Diarra, au fond, Elise Blanchard, basse. Photo©Franck.Unimon
Au centre, Emma Lamadji, choeur, à droite, Kandy Guira, choeur. Au fond, Julien Pestre, guitare. Photo©Franck.Unimon
Oumou Sangaré et Julien Pestre, guitare. Photo©Franck.Unimon
Elise Blanchard, basse. Photo©Franck.Unimon
Abou Diarra, Kamalen’goni, Oumou SangarĂ©, Elise Blanchard, basse. Photo©Franck.Unimon
Emma Lamadji, Kandy Guira, choeurs. Photo©Franck.Unimon
Oumou Sangaré. Photo©Franck.Unimon
Oumou Sangaré. Photo©Franck.Unimon
Emma Lamadji et Kandy Guira. Photo©Franck.Unimon
Elise Blanchard, basse. Photo©Franck.Unimon
Oumou Sangaré. Photo©Franck.Unimon

Franck Unimon, ce samedi 30 septembre 2023.