
Marie Jouhaud Trio au Sunside
Il existe depuis 1982 au 60 rue des Lombards dans le quartier des Halles. On peut y venir en famille tant pour manger que pour y écouter de la musique sur scène. Des concerts tous les soirs. Des concerts pour les enfants les dimanches après-midis.
Il ne paie pas de mine dans ce quartier suractivé de Paris, à quelques minutes de la sortie de la gare souterraine embranchée aux multiples prises de lignes de métros et de RER :
A quelques croches du quartier des Marais, du musée Beaubourg. Pas très loin du musée du Louvre, de la cathédrale Notre Dame, du quartier St Michel et de tant d’autres notes qui soutiennent Paris selon là où notre regard nous donne rendez-vous.
Avec son « frère » le Sunset, Il fait partie des briques du Jazz. C’est un des endroits fériés de Paris. Et ce vendredi soir, après bien des années passées à circuler dans ce quartier, j’y vais seulement pour la première fois. En écoutant le titre Humain du groupe de Rap PNL que je découvre avec leur album Dans la Légende sorti en 2016.
Lundi soir, j’étais au concert de SEAMUS & CAOIMHE, groupe de musique irlandaise ( voir SEAMUS & CAOIMHE, Espace Carpeaux, Courbevoie, 8 décembre 2025 ), et maintenant, ce sera le Marie Jouhaud Trio au Sunside.


Marie Jouhaud, pianiste, autrice et chanteuse, va sortir un nouvel album, Lune sous la peau. Et ce sera avec Ella Rouy (violoncelle, voix)

et Abraham Mansfarroll (percussion, voix).
La salle est petite. Des chaises en bois- placement libre- sont proches de la scène. On se frôle. On passe à côté de Marie Jouhaud en retournant s’asseoir avant le concert. Auparavant, on a aussi croisé Ella Rouy sans savoir que c’était elle.

Il y a du public. Deux hommes asiatiques près du mur à quelques rangées de chaises de la scène. Deux ou trois enfants avec leurs parents. Un homme juste à ma gauche, à environ un mètre du piano. Assez austère, l’homme, la soixantaine d’années, se réverbère dans le piano. Il tient très sérieusement son livre ouvert. Il le refermera très vite avec l’arrivée du Marie Jouhaud Trio. Et il se dandinera ensuite lors du concert. Parce-que Marie Jouhaud prend tout de suite le public par la main en montant sur scène.

Sourire, décontraction, bonne humeur. Musique.
C’est doux. C’est sincère. Ça donne de l’écorce. Ça détend. Ça fait refluer de la poésie. Ça hypnotise aussi. On est très loin des histoires de dealer et de prison de PNL. Ça n’existe pas. Ça n’a jamais existé. La rue, son monde et ses divers modes d’emploi en dehors du Sunside et du Sunset ont disparu.

La musique a pris. On y croit sans être proie. Et lorsque cela se termine au bout d’une heure, on accepte de rendre ce temps qui nous a été donné.

Pour ma part, avec mon amie, nous avons un peu prolongé le temps avec Marie Jouhaud lors de cette interview pratiquée en marchant jusqu’à ce restaurant ou elle allait ensuite continuer sa soirée.

L’ interview de Marie Jouhaud après le concert est ici :
Franck Unimon, ce lundi 15 décembre 2025.