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Intelligence Artificielle ce dimanche 7 décembre 2025

 

Intelligence artificielle ce dimanche 7 décembre 2025

Cela fait des mois, désormais, que nous entendons régulièrement parler de l’Intelligence Artificielle et de la façon dont celle-ci peut ou a déjà transformé notre monde. Notre façon de vivre. Des milliards sont engrangés dedans. Quelques pays semblent en être les leaders : la Chine et les Etats-Unis en tête suivis d’autres.

L’Inde ? Ou peut-être que je confonds avec le très haut niveau de compétence de l’Inde en informatique ?

Je me rappelle maintenant que lors de notre séjour à Plouharnel (en 2021 ?) nous avions entre-autres visité l’Abbaye Sainte Anne de Kergonan. Un endroit où nous nous étions retrouvés parce-que, comme à mon habitude lors de mes voyages, une fois sur place, souvent, j’improvise.

A l’Abbaye Sainte Anne de Kergonan, nous avions acheté quelques confitures. Mais j’y avais aussi acheté des livres.

L’ Abbaye Sainte Anne de Kergonan dispose d’une librairie.

L’ ouvrage de Kai-Fu-Lee I.A La Plus Grande Mutation de l’Histoire, paru deux ans plus tôt, avait fait partie de mes nouvelles acquisitions. Je n’avais jamais entendu parler de Kai-Fu-Lee auparavant. Et, alors que je prépare cet article pour mon blog Balistiqueduquotidien, je n’ai toujours pas pris le temps de lire cet ouvrage.

Mais je me souviens qu’en me voyant avec ce livre dans les mains dans la librairie de l’Abbaye Sainte Anne de Kergonan, qu’un des moines Bénédictins qui passait par là avait simplement remarqué  que ce qu’annonçait ce livre était…très particulier. J’avais perçu que ce moine prenait son contenu très au sérieux sans pour autant s’en inquiéter plus que cela. Cela avait été surprenant d’entendre un homme de Foi s’exprimer à propos d’un tel sujet sans réticence ou aversion.

Moi, je ne m’étais pas alarmé plus que ça. Nous étions alors en pleine pandémie du Covid ( on trouvera dans Balistiqueduquotidien des articles et des photos relatifs à cette période dans la rubrique Corona Circus ). Celle-ci -mais aussi la façon dont elle nous était régulièrement présentée et exposée par les média mais aussi par l’Etat- m’avait enfermé dans un cerceau mental qui m’empêchait de penser à d’autres sujets que les moyens à ma portée pour me sortir de cette atmosphère mortifère et anxiogène. Et ce séjour autorisé en Bretagne fut un des moyens existant pour me sortir un peu de ce fumigène anxiogène permanent que répandait alors la pandémie du Covid.

C’était deux à trois années après le dernier attentat islamiste en France. Environ une année après la dernière manifestation des gilets jaunes sur laquelle j’étais tombée en sortant de mon travail. ( voir mon article Gilets jaunes, samedi 14 mars 2020  ).

C’était avant la Guerre en Ukraine. Avant la réélection de Donald Trump aux Etats-Unis. Edouard Philippe était sans doute encore le Premier Ministre du Président Emmanuel Macron lors de son premier mandat présidentiel. Nicolas Sarkozy, ancien Président de la République française, n’avait pas encore passé ses trois semaines à la prison de la Santé.  Et c’était bien sûr avant les Jeux Olympiques de Paris en 2024.

Aujourd’hui, je n’ai aucune autre explication que la curiosité intellectuelle et peut-être l’influence de ce virus qui, en mutant, nous avait « donné » la pandémie du Covid qui nous a autant effrayé -mais aussi éclairé- sur nous-mêmes pour comprendre cet achat de l’ouvrage de Kai-Fu-Lee.

Car l’Intelligence Artificielle et l’informatique ne sont pas- du tout- mes domaines.

Je ne suis pas du tout un Geek.

Photo prise à Paris 13ème, en Mai 2024. Photo©Franck.Unimon

Et, si je regrette mon inculture béante- voire posthume- en matière de consoles de jeux et de jeux vidéos et affirme facilement qu’il y a dans cet univers une matière extraordinaire de créativité, de réflexion et d’expériences personnelles, j’ai aussi eu un œil amusé et étonné il y a maintenant quelques mois en apercevant la file de personnes serpentant près de la Fnac St Lazare, une nuit où je rentrais du travail.

Cette nuit-là, toutes ces personnes, d’une moyenne d’âge de 20 à 30 ans, n’étaient pas ces envahisseurs extra-terrestres aperçus par David Vincent une nuit où il rentrait, seul chez lui, par un chemin isolé en pleine campagne américaine, dans sa voiture. Ni des étrangers attendant l’ouverture d’une préfecture ou d’une sous-préfecture où ils pourraient effectuer des démarches administratives leur permettant de régulariser leur situation. Mais des consommateurs et des joueurs vidéos avertis, pressés, en plein Paris, d’être les premiers à acheter la nouvelle console Switch 2 de la marque japonaise Nintendo. En passant la frontière  du magasin Fnac qui, exceptionnellement, ouvrait ses portes à une heure aussi tardive pour le début de la commercialisation de la dite-console de jeux. 

Par ailleurs, je n’étais pas David Vincent. Et je retournais chez moi en passant par la gare St Lazare sur mon vélo pliant et non dans ma voiture à essence.

Quelques jours plus tard, cependant, je fus un peu amusé d’apprendre d’un de mes collègues, médecin urgentiste du Samu mais aussi adepte des jeux vidéos, qu’il avait fait partie de cette file d’attente que j’avais croisée près de la Fnac St Lazare.  

Ce collègue médecin-urgentiste et un autre, tout autant amateur de jeux vidéos, mais aussi d’autres collègues, souvent masculins, sont plus jeunes que moi de vingt ans en moyenne. Ils ont quarante ans tout au plus.

Mais l’écart d’âge n’explique pas tout.

L’ Américain Bill Gates, l’un des créateurs de Microsoft, est mon aîné de 13 ans. Et à l’âge – précoce – où il était fourré en permanence dans des expérimentations et des recherches informatiques, je regardais très probablement à la télé une série américaine ( peut-être la série David Vincent et les envahisseurs) en m’émerveillant.

Je suis arrivé à l’informatique et au téléphone portable- devenu smartphone- par obligation, conformisme et adaptation sociale. Ce sera sûrement pareil avec l’Intelligence Artificielle. Alors que d’autres font, très tôt, de ces disciplines, leur marotte, leur terrain de jeux, leur obsession, leur médiateur ou leur marqueur social. Leur échelle vers la promotion personnelle, sociale et économique. Et/ ou leur moyen de pouvoir et de contrôle sur les citoyens.

Edward Snowden et Julian Assange, par exemple, ont d’abord été des Geeks, des « passionnés », qui ont appris au contact d’autres Geeks et à mesure de leurs expérimentations répétées et poussées à l’extrême.

Et, aujourd’hui, en 2025, il est devenu normal qu’un Président comme Emmanuel Macron soit très à l’aise avec la technologie informatique ou les réseaux sociaux. Ou qu’une personnalité comme Elon Musk rachète un réseau social et s’y exprime comme il le souhaite. Ainsi que les dirigeants de grandes puissances ou de pays, le Russe Vladimir Poutine, l’Américain Donald Trump, le Chinois Xi Ji Ping ou le Président Ukrainien Zelensky pour donner quelques exemples. 

Tout cela était inconcevable à l’époque de Georges Marchais, Valéry Giscard D’Estaing, Brejnev, Jimmy Carter, Helmut Kohl, Ceaucescu, Bokassa, Mobutu, Margaret Thatcher, Dorothée, Les Forbans, ou lorsque le groupe U2 chantait With or Without you dans les années 80 et que cela devenait un tube mondial.

Vu que j’ai été en quelque sorte composé dans le bouillon d’une partie de ces références, et de bien d’autres inconscientes ou moins accessibles car faisant partie de mes spécificités sociales et culturelles antillaises,  je n’arrive pas, spontanément, comme certaines et certains, à entrevoir le potentiel de l’Intelligence Artificielle.

Je n’arrive pas à percevoir ce qu’elle peut permettre comme changement bénéfique et radical dans nos existences. Même si je suis parvenu à comprendre qu’il se passe quelque chose du côté de l’IA. Mais d’autres ont visiblement beaucoup plus d’informations que moi dans ce domaine.

Bien-sûr, il y a toujours des gens qui font semblant d’être dans le coup même lorsqu’ils ne comprennent rien à un événement en cours. Mais je me concentre ici sur celles et ceux qui sont très bien au fait de ce qui se passe avec l’Intelligence Artificielle ou de ce qui se passe à la Bourse ou en matière d’investissement immobilier.

C’est une minorité. Mais cette minorité existe. Et je n’en fais pas partie. 

Une fois de plus, avec l’Intelligence Artificielle, je fais partie de la majorité. Je suis comme celle ou celui qui  ne comprend rien à une musique, une partition ou à une œuvre qui se joue devant lui alors que d’autres y sont très à l’aise comme s’ils n’avaient connu que ça depuis le début de leur conscience.

C’est à cause de cette « infirmité », de cette cécité ou de cet archaïsme que je suis spectateur dans le domaine de l’Intelligence Artificielle tandis que d’autres en sont les créateurs, les influenceurs, les « champions » et les acteurs. Et, déjà, et bientôt, je subirai les conséquences – car il y aura aussi des conséquences- de mon « suivisme », de ma passivité et de mon archaïsme.

Bien-sûr, on peut toujours apprendre ou se remettre à « jour ».

« S’updater » comme on dit.

J’essaie de suivre mais celles et ceux qui se plongent et se baignent plusieurs heures par jour dans l’Intelligence Artificielle, qui l’admirent et qui s’entourent des meilleurs experts dans ces domaines pensent beaucoup beaucoup plus vite que moi.

Mais aussi ( très) différemment.

Je reste en quelque sorte (a)terré dans mon monde analogique ou cramponné à lui pendant que d’autres font du deltaplane ou de la parapente dans d’autres réalités ou pilotent des avions de chasse dont je remarque quelques fois les sillons dans le ciel.  

Cependant, encore aujourd’hui, écouter, observer et mémoriser, trois actions très anciennes parmi d’autres, permet de ne pas être tout à fait attardé….

Hier, en prenant le train de la ligne J pour Paris St Lazare, j’ai entendu un homme de près d’une trentaine d’années raconter à sa copine qu’une étude « scientifique » avait soumis des médecins et un programme d’intelligence artificielle à divers symptômes.

Selon l’homme écouté dans le train hier, le programme d’intelligence artificielle aurait obtenu 75% de réussite supplémentaire aux médecins.

Je sais que l’on peut se faire mener en bateau dans un train mais l’homme était sincère. Et, je crois que, « malheureusement », les chiffres vont se répéter dans ce sens. Et que, de plus en plus, tout concordera pour nous convaincre que, dans certains domaines pour commencer, les programmes d’Intelligence Artificielle peuvent faire beaucoup mieux que l’être humain comme la machine et l’informatique le font déjà.

Il y a quelques mois, sur un de nos groupes WhatsAPP du Samu psy, j’avais proposé de réfléchir en réunion à l’avenir de notre métier de soignant en psychiatrie avec l’Intelligence Artificielle. En réponse, seule M….la Machine, collègue psychiatre, m’avait -quelques jours plus tard- apporté un numéro spécial du Monde diplomatique consacré à l’Intelligence artificielle.  Un numéro qu’elle m’avait gentiment et spécialement acheté.

J’avais un peu parlé, aussi,  de l’Intelligence artificielle, avec M…notre doyenne, infirmière psychiatrique comme moi proche de la soixantaine.

Mais nous ne sommes pas les acteurs principaux de cette discipline qu’est l’Intelligence Artificielle.

Nos collègues médecins urgentistes du Samu, eux, avaient eu quelques réflexions ou une réunion au sujet de l’intelligence artificielle. Mais je n’en sais pas plus.

Des personnes comme ma sœur affirment que l’Intelligence Artificielle va faire disparaître beaucoup de métiers tels ceux que l’on peut trouver dans l’administration.

Si cet homme dans le train hier, admiratif de l’IA visiblement, a plutôt tendance à lui trouver plein de bénéfices, il existe aussi des réserves et des craintes concernant l’absence d’empathie de l’IA et le fait que certaines personnes, déprimées, suicidaires, isolées et désespérées espèrent trouver en « elle » un soutien et une aide.

Récemment, la lecture du résumé d’un podcast m’a appris qu’une personne suicidaire avait « reçu » de l’IA les informations nécessaires afin de pouvoir réussir son suicide.

Dans un article que j’ai lu récemment dans le journal Les Echos, je crois, les métiers réservés aux soins faisaient partie des plus préservés des avancées de l’IA. Avec un certain nombre de métiers manuels.

Mais je crois qu’il faut nuancer.

Par exemple, au Samu, je m’attends maintenant à ce que le travail fait actuellement par les ARM ( Assistants de régulation médicale ) soit peu à peu remplacé ou complété par de l’IA. Puisque cela fait déjà des années, maintenant, qu’en appelant « notre » banque, « notre » assurance ou une entreprise ou une administration quelconque que nous devons en passer systématiquement par un « assistant » virtuel qu’il nous est impossible d’éviter et dont les réponses et les capacités d’interaction sont souvent  bornées mais aussi très stéréotypées et très limitées. Ce qui peut nous faire ressentir et vivre bien des situations d’impuissance, d’énervement mais aussi de découragement.

Pourtant, lorsque je vois les somnanbules ambulants que nous sommes devenus avec nos smartphones, je me figure que nous sommes d’ores et déjà préparés et entraînés pour converger davantage vers une vie de plus en plus contrôlée et mesurée par l’Intelligence Artificielle.

Je n’ai aucun projet de révolution qui viendrait contredire ou repousser cette « évolution » ou de projet de retour à une vie dans la nature ou à la campagne au sein d’une communauté. 

Bien-sûr, nous nous adapterons ou nous serons forcés de nous adapter à ce qui est en train « d’advenir » avec l’Intelligence Artificielle.

Sauf que les rêves de certains entrepreneurs et développeurs de « génie » dans le domaine de l’Intelligence Artificielle ne sont pas les miens.

En page 20, du journal Les Echos de ce mercredi 3 décembre 2025, dans l’article Mistral dévoile ses «  petits modèles » d’IA embarquée. on peut voir une photo d’Arthur Mensch.

La page du journal Les Échos de ce 3 décembre 2025 dont je m’inspire en partie pour cet article.

Il y a plusieurs semaines, dans un autre numéro du journal Les Echos, j’avais appris l’existence d’Arthur Mensch, trentenaire, et de ses autres partenaires et co-fondateurs de la start up française Mistral AI. Ils sont aussi jeunes que lui. Sans doute que parmi eux ( trois hommes pour les autres principaux co-fondateurs), on  doit pouvoir trouver, aussi, des grands amateurs de jeux vidéos et de la nouvelle console Switch de Nintendo….

Dans cet article du journal Les Échos de ce 3 décembre 2025, Arthur Mensch, cofondateur de la prometteuse start up (française) Mistral AI, est montré portant chemise bleue claire, à rayures blanches, cravate à pois et veste noire.

La trentaine à peine, donc, plutôt bel homme, celui-ci, un discret sourire sur le visage, semble regarder au loin. Le point étant fait sur lui, les personnes derrière lui apparaissent floues. Même si l’on aperçoit derrière lui le profil d’une femme vraisemblablement plus âgée que lui ainsi que le visage d’un homme apparemment d’une cinquantaine d’années- d’après ses cheveux blancs- qui semble regarder par terre.

La même page du journal Les Échos dont je m’inspire en partie pour cet article mais avec un zoom sur Arthur Mensch, co-fondateur de Mistral AI, start up française très prometteuse.

Le présent et l’avenir appartiennent à Arthur Mensch nous dit la photo. Mais pas aux autres co-fondateurs de Mistral AI ? Comme dans le film Highlander dont un remake est prévu, je crois, il ne peut donc  » en rester qu’un ?! ». 

Mais si la photo a « raison », alors, l’article du journal écrit en principe par un être humain-la journaliste Joséphine Boone- nous raconte entre-autres ceci ( que je retranscris):

« (…..) Son nouveau grand modèle « frontière », Mistral Large 3, est multilingue : il maintient un même niveau de performance dans « un grand nombre de langues », notamment européennes, explique la start-up. Mais il est surtout multimodal : Il peut lire des documents autres que du texte, comme l’audio, l’image ou la vidéo. Cette particularité le classe dans la même catégorie que son homologue Gemini 3 lancé il y a quelques semaines par Google et déjà considéré comme le meilleur modèle jamais sorti (….)

Ce grand modèle est décliné en une série de neuf « petits modèles » appelés « Ministral » qu’il est possible de faire tourner directement sur des appareils sans avoir besoin de les connecter au réseau Internet(….) ».

 

« (…..) La prochaine vague d’IA ne se définira pas par son ampleur, mais par son omniprésence : des modèles suffisamment petits pour fonctionner sur un drone, dans une voiture, dans des robots, sur un téléphone ou un ordinateur portable », explique la start up, qui figure parmi les leaders de son domaine en Europe.

Lire ça me fait déjà suffisamment peur. Je pense évidemment au film Terminator de James Cameron. Mais aussi à Alien de Ridley Scott.

La suite de l’article me donne encore plus d’arguments pour m’inquiéter :

« (…..) Dans certaines industries, ces caractéristiques sont stratégiques. Sur un champ de bataille soumis au brouillage des ondes-le front ukrainien, par exemple- de telles technologies sont fondamentales pour améliorer les performances des drones. Mistral a notamment signé cette année un partenariat avec la start-up allemande Helsing, spécialisée dans les drones de combat ».

 Donc, ce beau jeune homme qu’est Arthur Mensch, qui est aussi une personne qui a effectué des très bonnes études supérieures, et ses trois autres cofondateurs du même âge et du même profil étudiant, qui représentent comme lui l’avenir avec l’Intelligence Artificielle, s’investissent – aussi- dans une industrie de guerre.  Donc dans une industrie de destruction, de souffrance.

Et de profit.

En dessous de cet article, un article, également sur l’Intelligence Artificielle, de la même journaliste, mais, cette fois, à propos de Sam Altman, référence mondiale de l’Intelligence Artificielle avec ChatGPT ( qui, je crois, compte à ce jour 800 millions d’utilisateurs dans le monde).

L’article a pour titre : Une « super-app » pour dominer le Web : le rêve avoué d’OpenAI et ChatGPT

La même page du journal Les Échos, un peu plus bas. En dessous de l’article qui présente une photo d’Arthur Mensch, cofondateur de Mistral AI.

Dans le chapo de l’article, on lit ceci :

« Sam Altman rêve de faire de ChatGPT une « super-app » incontournable qui regrouperait tous nos usages d’internet.

En trois ans, les fonctionnalités ajoutées au chatbot ont déjà transformé le web ».

 Puis, l’article débute :

« A la suite d’une séparation houleuse en 2018 et d’une interminable bataille juridique depuis deux ans, Sam Altman et Elon Musk sont passés d’un duo très prometteur à de véritables frères ennemis de la tech américaine (….) ».

 « Super-assistant omniscient » (….) « Un document interne, dévoilé au printemps dans le cadre d’un procès antitrust contre Google, révélait qu’OpenAI travaillait déjà activement à faire de ChatGPT « un super-assistant omniscient » : une sorte de compagnon du quotidien, réalisant à notre place les tâches rébarbatives- lire des mails, faire des courses- tout en aidant à réaliser des travaux d’experts-conseil médical, code….. »

 « Le succès de ChatGPT dès son lancement a apporté de l’eau au moulin d’un tel projet. Fort de ses 800 millions d’utilisateurs hebdomadaires, le plus célèbre des chatbots d’intelligence artificielle ne cesse depuis trois ans d’élargir ses fonctionnalités(….) ».

 « (….) OpenAi fait néanmoins face à une concurrence de plus en plus féroce de la part de Google et de start-up de l’IA ».

 « (….) Des dizaines d’entreprises ont déjà signé des accords pour être intégrées pleinement à cet écosystème : Walmart, Amazon, Uber, Spotify, Booking.com, Canva, The Fork.

« OpenAI commence à marcher sur les plates-bandes d’acteurs très établis en monétisant de plus en plus de services. La start-up veut créer un système d’exploitation comme l’ont fait Apple ou Google où l’internaute ne sort plus de l’interface. ChatGPT sera le point d’entrée du consommateur du futur, qu’il connaîtra encore mieux que n’importe quelle autre plateforme », abonde Hanan Ouazan, associé chez Artefact, un cabinet spécialisé en intelligence artificielle ».

 « (….) La start-up pourrait même pivoter vers les produits physiques. OpenAI vient de débaucher Jony Ive, le designer de l’Iphone, et toute son équipe. Ensemble, ils espèrent développer un appareil révolutionnaire conçu autour de l’IA, qui pourrait être commercialisé dès 2027 ».

 Le monde des affaires ou du business est constitué de personnes entrepreneuses et novatrices qui imposent leur vision et leur réussite. Je comprends donc l’attrait que peut susciter, ici, l’intelligence artificielle. Je comprends aussi que ces « aventures » dans le monde des affaires ou du business puissent nous inspirer dans nos projets personnels. Ou que nous puissions aussi apprendre des échecs fracassants d’entreprises prometteuses.

L’ Intelligence Artificielle apporte et apportera aussi ses « progrès» et nous facilitera la vie dans certains domaines comme d’autres évolutions technologiques ont pu et peuvent aussi nous faciliter la vie. Mais en tant que « double » ou miroir de nous-mêmes, l’Intelligence Artificielle nous confronte et nous confrontera à la lame la plus impitoyable de notre conscience.

Avec elle, nos victoires seront peut-être aussi magistrales que nos pertes. Quoiqu’il en soit, après la lecture de ces deux articles, une lecture qui prend quelques minutes, on peut sourire de celles et ceux qui vont utiliser une partie de leur temps, de leur énergie et de leur intelligence à critiquer le dernier album d’Aya Nakamura, sa participation aux JO de 2024 à Paris ou qui vont reprocher au Footballeur Kylian M’Bappé de marquer « uniquement » sur pénalty.

On peut aussi s’étonner- ou s’émerveiller- devant la diversité et la complexité de l’espèce humaine qui, tout en élaborant un monde de plus en plus assujetti à l’Intelligence Artificielle, à ses réussites comme à ses violences inhérentes, est encore capable de nous « amener » des artistes comme l’Islandaise Björk, la Réunionnaise Ann O’Aro ainsi que les derniers albums Himno Vertical de Rocio Marquez et Lux de Rosalia, toutes deux Espagnoles.

Franck Unimon, ce dimanche 7 décembre 2025.