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Je l’aimerais peut-être

                                                     

 

 

 

 

 

 

 

Peluches disposées pour marquer la distance sociale de prévention sanitaire pendant l’épidémie du coronavirus Covid-19.

 

 

 

                                                            Je l’aimerais peut-être

 

J’ai vraiment eu très peur quand elle m’a dit :

« Désormais que nous sommes confinés ensemble, je saurai quand tu mens ».

 

 

J’ai écrit ça sur ma page Facebook hier soir et ça a permis de faire sourire quelques personnes. J’en suis content. On pourra trouver ce genre d’humour misogyne et facile. Mais ça m’a fait du bien. Il était temps de transférer un peu d’humour dans ce que j’écris depuis une dizaine de jours.

 

Puis, j’ai failli ajouter :

 

« C’est le moment où jamais de revoir le film The Mask ».

 

Et, tout à l’heure, je viens de « trouver » :

 

« On a l’impression qu’aller faire des courses ou aller au travail est un acte héroïque tant on prend de risques. Ce soir, je regarderai dans le ciel comme dans Hunger Games pour voir si  j’y reconnais mon visage avec la petite musique ».

 

 

Mon humour ne plaira pas à tout le monde. Certaines personnes ne le comprendront pas et le trouveront déplacé car ce qui se passe en moment est grave et pesant. Mais ça fait des années, depuis l’enfance, que l’humour me permet de m’échapper de certaines situations très mal embouchées où l’anéantissement semble le  seul aboutissement possible. Evidemment, j’aimerais permettre à d’autres personnes de s’échapper avec moi par la porte de secours de l’humour. Mais je ne suis pas seul à en décider. Et je ne peux pas tout le temps faire «  le clown ».  Je trouve que faire rire tout le temps revient à en faire des tonnes et, pour ça, je n’envie pas les humoristes professionnels qui se doivent en permanence d’être des athlètes de –très- haut niveau de l’humour et en mesure de prouver rapidement et facilement qu’ils sont « bons ».

 

Moi,  je ne fais que tenter quelques pirouettes comme on essaie de réaliser un plat ou de lancer une crêpe en l’air avant de la rattraper. Des fois, ça passe et on est content. D’autres fois, non, et c’est comme ça. Ce n’est pas une raison pour s’arrêter de faire de l’humour si d’autres fois on a pu réussir son coup. Et si on a envie de tenter une « figure ».

 

On parle de mécanique du rire mais il est des moments où le rire arrive parce que nous sommes dans un moment de tension et d’émotion que la « farce » rompt  telle une poche des eaux. Et c’est ça qui fait rire ou sourire.  Cet écoulement possible hors de soi  par le rire ou le sourire. Mais personne, je crois, ne peut vraiment le prévoir avec certitude sans tenter cette figure.

 

Confinés 1.

 

En plus austère, j’ai d’emblée beaucoup aimé ce titre d’une chanson de Jimi Hendrix lorsque je l’ai lue la première fois il y a des années :

 

« I Woke up this morning And Found Out I Was dead ». J’ai peu de fois écouté ce titre. Ce n’est pas celui que je préfère de lui. Je préfère le titre à la chanson mais je n’ai pas écouté les paroles et c’était il y a très longtemps lorsque j’ai écouté cette chanson. Peut-être faudrait-il que je la réécoute lorsque je serai mort. Et, alors, je l’aimerais peut-être.  

 

En attendant, je préfère des titres comme If 6 was 9 ;  Castles made of sand ; Bold Love et d’autres…..

 

Confinés 2.

 

 

Franck Unimon, vendredi 27 mars 2020.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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