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Cinéma Moon France

Kassav’

 

 

Kassav’ un documentaire de Benjamin Marquet

En replay sur FR3 jusqu’au 29 juillet 2019.

 

« L’histoire de Kassav’, c’est l’histoire du groupe français le plus connu au monde » commente le narrateur Thierry Desroses. Le documentaire a alors dĂ©butĂ© depuis une minute et trois secondes. Il dure un peu moins d’une heure vingt pour dĂ©crire plus de quarante ans de musique et de conscience.

Car la musique de Kassav’, le Zouk, est une musique dansante et consciente. Moins frontale politiquement que le Reggae qui est au dĂ©part une musique militante ( comme rappelĂ© dans le bon « documentaire » Inna de Yard de Peter Webber en salles depuis ce 10 juillet 2019) , le Zouk de Kassav’ comporte aussi des chroniques du quotidien des Antilles françaises. A l’opposĂ© d’un groupe comme La Compagnie crĂ©ole un tout petit peu critiquĂ© dans le documentaire Kassav’ de Benjamin Marquet. L’artiste Francky Vincent aussi (trĂšs) connu en France pour ses chansons « lĂ©gĂšres » n’est pas mentionnĂ© dans le documentaire. Cependant, aux cĂŽtĂ©s de certains des titres « charnels » de Francky Vincent, je me souviens d’un de ses titres oĂč il dĂ©nonçait le droit de cuissage au travail dans les annĂ©es 80. Je ne me rappelle pas que La Compagnie CrĂ©ole ait abordĂ© ces thĂšmes dans ses tubes :

 

« Le droit de cuissage au travail, c’est bon, bon ! Bon, bon ! C’est bon, pour le moral ! ».

 

Je ne crois pas un instant que La Compagnie CrĂ©ole ait interprĂ©tĂ© ce genre de chanson. Le documentaire de Benjamin Marquet, lui, rappelle, qu’au dĂ©part, le groupe Kassav’ vient de la volontĂ© d’un homme, Pierre-Edouard DĂ©cimus
et des « Vikings ».

Pierre-Edouard DĂ©cimus, c’est le frĂšre aĂźnĂ© de Georges DĂ©cimus. Georges DĂ©cimus, c’est le bassiste d’origine de Kassav’ qui s’est Ă©clipsĂ© pendant quelques annĂ©es pour crĂ©er le groupe trĂšs populaire Volt-Face (aucun lien parental avec le film de John Woo ) puis qui est revenu Ă  Kassav’. Avant Kassav’, Pierre-Edouard DĂ©cimus jouait dans le groupe Les Vikings. Le nom de ce groupe de musique antillaise peut faire sourire :

Les Vikings annoncent des grands blonds aux cheveux lunatiques ou la figure divine de Thor pour les adeptes des comics et des mythologies scandinaves. Ce nom de groupe de musique antillaise oblige Ă  voir une certaine contradiction chez l’Antillais :

L’Antillais « susceptible » est ce personnage dĂ©plaisant qui, sans prĂ©venir, entre Ti-Punch et accra, peut vous rappeler l’humiliation d’avoir Ă©tĂ© obligĂ© d’apprendre l’Histoire « de nos ancĂȘtres, les Gaulois » comme de subir couramment dĂ©tournement ou dĂ©lit de faciĂšs et bavure policiĂšre. Ainsi, lors du documentaire, Elie Domota de l’UGTG, prĂ©sentĂ© comme « syndicaliste » (et non comme indĂ©pendantiste), se rappelle, enfant, avoir entendu quotidiennement la Marseillaise sur Radio Guadeloupe alors que son pĂšre allait partir au travail. Et, ce, dĂšs quatre heures cinquante du matin. Tandis qu’en France, le chant de la Marseillaise s’était depuis longtemps Ă©teint sur les ondes radiophoniques Ă  la mĂȘme Ă©poque nous apprend-il :

Elie Domota a pris soin de le vĂ©rifier plus tard auprĂšs de ses camarades croisĂ©s lors de ses Ă©tudes dans l’Hexagone. En Ă©coutant Elie Domota se remĂ©morer cette expĂ©rience, on comprend que celle-ci, cumulĂ©e Ă  d’autres pendant des annĂ©es, a beaucoup contribuĂ© Ă  (re)gĂ©nĂ©rer son instinct militant.

Mais le groupe Les Vikings, dont Pierre-Edouard DĂ©cimus est issu, et envers lequel il exprime toujours sa pleine reconnaissance dans ce documentaire, Ă©tait un groupe musicalement novateur aux Antilles. Jacques-Marie Basses, compositeur, fait partie de la vingtaine d’intervenants de ce documentaire. DerriĂšre lui, on peut voir une affiche montrant Miles Davis sur ses derniĂšres annĂ©es quand qu’il dĂ©clare :

« Les Vikings, ça n’avait dĂ©jĂ  rien Ă  voir avec ce qu’on pouvait appeler les orchestres de bal ».

 

Le groupe Les Vikings s’est reformĂ© il y’ a un ou deux ans et j’ai lu de trĂšs bonnes critiques sur lui. J’en parlerai peut-ĂȘtre un peu plus dans un autre article. Le batteur Christian PazĂ©, aujourd’hui dĂ©cĂ©dĂ©, un ami rencontrĂ© dans sa boutique consacrĂ©e Ă  la musique dans la commune de Ste-Rose, m’avait donnĂ© l’occasion de rencontrer au moins deux des musiciens du groupe Les Vikings :

Camille Sopran’n et Guy Jacquet.

C’était il y’a une bonne dizaine d’annĂ©es lors d’un de mes sĂ©jours en Guadeloupe. Je me doute que pour eux, j’ai Ă©tĂ© une rencontre parallĂšle-et oubliĂ©e- parmi tant d’autres d’autant que je ne suis pas musicien. Mais pour les avoir approchĂ©s et avoir un peu discutĂ© avec eux, je peux affirmer qu’ils avaient bien conscience de leur histoire comme de leurs origines.

Si la musique, c’est allier les morts et les vivants, parmi les morts se trouve VĂ©lo – Marcel Lollia dit VĂ©lo– MaĂźtre Ka. Un de mes cousins Ă©loignĂ©s, dĂ©cĂ©dĂ© dans le district des annĂ©es 80 ( le 5 juin 1984 Ă  52 ans), jamais rencontrĂ©, dont mon pĂšre m’avait un peu parlĂ©, et dont l’influence sur Kassav’ est signalĂ©e dans le documentaire. Ce documentaire sur la carriĂšre de Kassav’ est bien sĂ»r le fait de personnes encore bien vivantes. A moins que ces personnes ne fassent partie de ces Ă©toiles aujourd’hui disparues alors que leurs Ă©clats et leurs dĂ©cibels nous arrivent et nous sauvent. Parmi les tĂ©moins, vivants ou semblant l’ĂȘtre, de ce documentaire, donc, des musiciens reconnus et d’autres qui le sont moins :

Nile Rodgers est le premier tĂ©moin. Nile Rodgers, pour les plus jeunes, fera penser au groupe Daft Punk. Leur collaboration avait fait beaucoup parler il y’a deux ou trois ans. Mais Nile Rodgers, c’est d’abord le groupe Chic. Suivent Eric Virgal ( grand artiste antillais), Youssou N’Dour, Eduardo Paim, Wyclef Jean, Peter Gabriel, Rudy Benjamin, Manu Dibango, Pierre-Edouard DĂ©cimus, Philippe Conrath ( fondateur du festival Africolor mais aussi directeur du label Cobalt qui produit entre-autres les artistes de maloya Ann O’Aro et Danyel Waro), Danielle RenĂ© Corail, Manu KatchĂ©, Michel Fayad ( conservateur du musĂ©e Martinique), Jacques-Marie Basses ( artiste), Marcus Miller, Miles Davis ( archives), Aldo Middleton ( Maitre Ka), Erick Cosaque ( Maitre Ka), Elie Domota ( « Syndicaliste » UGTG), Fanfan du groupe Tabou Combo, Alpha Blondy, OphĂ©lia ( chanteuse de la Dominique et, entre-autres, du titre AĂŻe Dominique que j’ai pu Ă©couter Ă  la maison, Ă  Nanterre, quand j’étais prĂ©-adolescent), Bob Sinclar, Henri de Bodinat ( directeur de Sony France de 1985 Ă  1994), les Soroptimists d’Abidjan, Daniel Bamba Cheick ( Haut fonctionnaire ivoirien)
.

Pour Miles Davis (dĂ©cĂ©dĂ© en 1991), le Zouk de Kassav’ :

«(….) ça sonne Afro-Cubain mais ils ( Kassav’) mettent de la Samba et de la Rumba ensemble et des Beat africains et du Rock contemporain. Ça sonne bien ». Et Miles de dire dans ces archives qu’il a parlĂ© de leur musique Ă  Marcus Miller (compositeur, entre-autres, de ses derniers albums) afin que celui-ci s’en inspire ( pour l’album Amandla, dernier album studio enregistrĂ© par Miles de son vivant en 1989 ).

Eric Cosaque, Maitre Ka, parle CrĂ©ole lorsqu’il explique :

« La base de Kassav’, c’est le Gro-Ka et le gros Tambour qui Ă©tait la musique du peuple. Il faut aussi reconnaĂźtre la modernitĂ© des instruments. Ça permet aussi de ne pas rester figĂ©s ».

Devant un tel intĂ©rĂȘt manifestĂ© envers la musique de Kassav’, on pourrait se dire que le succĂšs de Kassav’ Ă©tait Ă©vident dans les annĂ©es 80. Pierre-Edouard DĂ©cimus rappelle tranquillement qu’avant le premier concert de Kassav’ au ZĂ©nith en 1985 :

« (
.) Les professionnels du show business français ( comprendre : « Blancs ») nous disaient :

« Mais ça ne peut pas marcher
.il n’y’a personne ( traduction : « Pas d’Antillais et pas de public- noir et autre- dĂ©sireux de se rendre au premier concert de Kassav’ au ZĂ©nith Ă  Paris) Ă  Paris. Nous, on avait la conviction que le public de Kassav’ Ă©tait Ă  Paris ».

 

En 2019, trente quatre ans plus tard, il est bien-sĂ»r trĂšs facile a posteriori de s’étonner de la cĂ©citĂ© de certains des dĂ©cideurs et professionnels culturels de 1985. Car quelques indices auraient pu ou auraient dĂ» leur faire pressentir le succĂšs possible d’un groupe comme Kassav’:

Si le film Black Mic-Mac de Thomas Gilou sortira un an plus tard ( en 1986) en 1983, soit deux ans plus tĂŽt, Euzhan Palcy rĂ©alisait le film Rue Cases-NĂšgres d’aprĂšs le roman de Joseph Zobel. Le film Rue Cases-NĂšgres, dont l’histoire dĂ©bute dans les annĂ©e 1930 ne parle pas de Zouk directement ou explicitement. Mais le film Rue Cases-NĂšgres aborde ouvertement devant la France nouvellement socialiste ( depuis 1981) du prĂ©sident François Mitterrand  les thĂšmes de l’esclavage, de l’identitĂ© antillaise et d’un fort dĂ©sir d’ascension sociale et culturelle.

AurĂ©olĂ© du soutien de François Truffaut ( dĂ©cĂ©dĂ© en octobre 1984) et de l’obtention de divers prix (CĂ©sar en 1984 de la Meilleure premiĂšre Ɠuvre, Lion D’Argent pour la meilleure premiĂšre Ɠuvre Ă  la 40 Ăšme Mostra de Venise
), le film Rue Cases-NĂšgres connaĂźt alors un succĂšs critique ainsi qu’un certain succĂšs public au moins auprĂšs du public antillais. Et des dĂ©cideurs et professionnels culturels un petit peu curieux de ce succĂšs ou « avant-gardistes », auraient pu ou auraient dĂ» prendre le temps de dĂ©couvrir et de prendre le pouls de cette Ɠuvre ainsi que de ce public et « voir » en un groupe comme Kassav’ un groupe prometteur ou digne d’intĂ©rĂȘt. Car, finalement, Kassav’ s’est rĂ©vĂ©lĂ© ĂȘtre la jonction entre Rue Cases-NĂšgres, l’Histoire qui la prĂ©cĂšde (donc l’Histoire de l’Afrique et de l’esclavage) et le quotidien des Antillais et des Africains que ce soit au pays, exilĂ©s en mĂ©tropole ou de par le monde.

Concernant l’histoire de Kassav’, malgrĂ© ces ratĂ©s de dĂ©part en termes de promotion, la consolation est double car elle impose Ă  nouveau des faits vĂ©rifiĂ©s ailleurs :

1) Certains groupes, artistes ou Ɠuvres, surgissent au moment adĂ©quat lorsque la maturitĂ© de leur art concorde avec celle de leur Ă©poque et de leur public. La rencontre entre les diffĂ©rentes parties est alors aussi inĂ©luctable qu’un coup de foudre entre diffĂ©rentes piĂšces du mĂȘme puzzle.

2 ) Si l’on peut suspecter un mĂ©pris Ă  caractĂšre raciste de certains promoteurs Ă  l’époque du premier ZĂ©nith de Kassav’, il est nĂ©anmoins beaucoup d’autres histoires de carriĂšres d’artistes et d’entreprises bloquĂ©es, sous-estimĂ©es ou freinĂ©es du fait de l’incurie ou de mauvais choix de spĂ©cialistes dĂ©signĂ©s dans une industrie donnĂ©e. Une carriĂšre artistique tient aussi Ă  une certaine vision stratĂ©gique quant Ă  ce qui est considĂ©rĂ© comme pouvant tenir dans la durĂ©e ou susceptible d’ĂȘtre rentable Ă©conomiquement y compris Ă  court terme.

Personnellement, lorsque je repense Ă  des artistes français comme MylĂšne Farmer ou Indochine apparus dans les annĂ©es 80 avec leurs premiers tubes Maman a tort (1984) ou L’Aventurier (1982) -soit avant le premier ZĂ©nith de Kassav’ en 1985- je sais avoir Ă©tĂ© incapable en les Ă©coutant alors de m’imaginer que ce seraient aujourd’hui des icones et qu’ils toucheraient plusieurs gĂ©nĂ©rations de spectateurs. Et je serais curieux de savoir combien de « spĂ©cialistes » de l’époque avaient rĂ©ellement prĂ©vu une telle carriĂšre pour MylĂšne Farmer ou le groupe Indochine. Je crois prendre peu de risques en affirmant que trĂšs peu de « spĂ©cialistes » de l’époque, parmi celles et ceux qui sont encore vivants, avaient envisagĂ© qu’en 2019 l’artiste MylĂšne Farmer et le groupe Indochine pourraient remplir facilement des salles de concert telles que celles du Stade de France (qui n’existait pas Ă  l’époque), AccorHotelsArena ou ex Paris-Bercy ( idem ) ou de la salle de Concert Paris La DĂ©fense-Arena encore plus rĂ©cente que les deux prĂ©cĂ©dentes.

Il en est de mĂȘme de la carriĂšre rĂ©ussie d’un acteur ou, plus simplement, de la longĂ©vitĂ© d’un couple ou de celle, accomplie, d’une existence.

Dans les annĂ©es 90, parmi les principaux noms du Rap en France des groupes et des artistes tels que IAM, MC Solaar et NTM se distinguaient. Aujourd’hui si on devait comparer l’engouement que suscite l’annonce d’un concert de NTM ou de MC Solaar, on s’apercevrait que l’ordre de prĂ©fĂ©rence s’est nettement inversĂ© par rapport Ă  cette Ă©poque oĂč MC Solaar Ă©tait ce premier rappeur français (en 1993) interprĂ©tant un titre avec un Rappeur amĂ©ricain (Le Bien, le Mal avec Guru). Pourtant, dans les annĂ©es 90, on avait l’impression que le Rap et la voix de Mc Solaar pouvaient tout transformer en or. Et c’était peut-ĂȘtre presque vrai.

Lorsque j’ai Ă©coutĂ© et rĂ©Ă©coutĂ© il y’a plusieurs semaines maintenant le second album (Souldier, sorti en 2018) de l’artiste Jain trĂšs cotĂ©e depuis son premier album, j’ai entendu dans sa musique des airs et des histoires de ruptures amoureuses entrainĂ©s en Anglais et cru comprendre que son sens du « visuel » et de la com’ font d’elle une artiste originale et qui marche trĂšs bien. Pourtant, mĂȘme si plusieurs de ses titres me plaisent assez Ă  l’écoute, je suis sceptique en apprenant qu’elle fait aujourd’hui partie des « poids lourds » de la musique. Il est nĂ©anmoins vrai que je ne l’ai pas encore vue sur scĂšne qui est pour moi le sĂ©rum de vĂ©ritĂ© absolu de tout artiste. Et que personne ne peut dĂ©cider ou prĂ©voir avec certitude ce qui fait qu’un artiste plutĂŽt qu’un autre va trouver son public. Et durer. le rĂ©alisateur Pascal Tessaud ( mon article https://balistiqueduquotidien.com/digressions-a-pa
e-pascal-tessaud/), dans sa trĂšs bonne sĂ©rie documentaire Paris 8- La Fac Hip-Hop ( en replay jusqu’au 7 avril 2022 sur Arte TV)  en donne un aperçu dans le portrait Le Prince du Rap qu’il fait du rappeur Mwidi au coude-Ă -coude dans les annĂ©es 90 avec MC Solaar pour sortir un premier album.

 

Philippe Conrath dans le documentaire de Benjamin Marquet Ă  propos du premier concert de Kassav’ au ZĂ©nith en 1985 :

« Jamais on n’aurait pu penser faire le ZĂ©nith. Et, il ( le groupe Kassav’) le remplit un peu tout seul d’une certaine façon. Y’a pas de promo, y’a rien et tout et comment il va y’avoir quatre mille personnes qui vont remplir le ZĂ©nith ? A l’époque, c’est une prise de risque. Il y’a que Kassav’ qui sait (
.). A ce moment-lĂ , si quelqu’un a la curiositĂ© de venir, il voit un ZĂ©nith bondĂ© et un groupe qui s’appelle Kassav’. Et tout le monde qui est en train de hurler et de danser ».

 

En dĂ©couvrant ce documentaire, on prendra trĂšs peu de risque : On apprendra beaucoup sur Kassav’, premier groupe français Ă  remplir le Stade de France en 2009 bien qu’étrangement classĂ© dans la World Music aprĂšs avoir Ă©tĂ© Ă©lu « meilleur groupe français » en 1989. Je me demande dans quelle catĂ©gorie les artistes Jain et Christine &The Queen sont-elles classĂ©es. Je n’ai pas vĂ©rifiĂ©. Et, je tiens Ă  ajouter que, quelles que puissent ĂȘtre mes Ă©ventuelles rĂ©serves, je ressens pour ces deux artistes plutĂŽt de la curiositĂ© et de la sympathie.

Kassav’, c’est le groupe qui dĂ©tient le record de reprĂ©sentations au ZĂ©nith de Paris (plus d’une soixantaine) et qui a un statut de Rock stars en Afrique. Dans ce documentaire, on apprendra sur les Antilles et sur la musique d’une façon gĂ©nĂ©rale. Marcus Miller explique par exemple que partir en tournĂ©e, cela signifie vivre 18 heures ensemble tous les jours et que Kassav’ le fait depuis quarante ans ! Au vu de cet Ă©noncĂ©, certaines personnes prĂ©fĂšreront peut-ĂȘtre regarder Fort Boyard ou une Ă©mission de tĂ©lĂ©rĂ©alitĂ©.

Vous avez jusqu’au 29 juillet pour regarder ça en replay sur FR3. Cet article complĂšte mes deux articles prĂ©cĂ©dents, Moon France ( Moon France) ainsi que Un Moon France en concert ( Un Moon France en Concert). Attention, mon article Moon France est trĂšs trĂšs long mais vous pourrez encore prendre le temps de le lire aprĂšs le 29 juillet de cette annĂ©e.

Franck Unimon, ce jeudi 11 juillet 2019.

Une rĂ©ponse sur « Kassav’ »

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