
Moderna J + 5
Je dois me pousser ce soir pour écrire. Aussi, cet article devrait-il être court…..
Je m’explique mon manque d’entrain, sĂ»rement passager, par le fait d’avoir pris beaucoup de notes lors de mes deux jours de formation hier et avant hier. Mais aussi par le fait que ces dix derniers jours, j’ai multipliĂ© les contacts sociaux directs. Famille, amis mais aussi dans un contexte professionnel. Ou/Et par le fait d’avoir Ă©crit beaucoup d’articles en aout et en septembre. A peu près 15 articles Ă chaque fois.
J’ai sûrement besoin de faire une petite pause alors que plusieurs sujets m’attendent. Cependant la régularité a son importance. Et, je crois qu’il me faut faire l’effort de parler encore un peu de la deuxième injection de Moderna que j’ai reçue ce lundi 4 octobre 2021. Parce-que, plus tard, j’aurai sans doute oublié ou préfèrerai me concentrer sur d’autres thèmes.

Ce soir, nous sommes samedi 9 octobre 2021. Nous sommes bien à J + 5. Lundi, dans deux jours, je devrais recevoir ou avoir reçu ma carte du « club » des vaccinés contre le Covid.
Je me sens bien. A J+ 2 (mercredi), j’ai pensé écrire mais je n’ai pas pu me rendre disponible. Je n’ai pas ressenti de fièvre après ma seconde injection comme après ma première. Et, le soir de ma deuxième injection ( le lundi) comme j’en parle un peu à la fin de mon article Consentement , je m’étais rendu à un ciné débat à la salle Jean Gabin, à Argenteuil. Pour voir le nouveau film de Jean-Gabriel Périot inspiré de l’ouvrage de Didier Eribon :
Retour Ă Reims
D’ailleurs, je n’ai toujours pas écrit à propos de ce ciné-débat comme à propos du « spectacle » Screws vu le samedi 25 septembre 2021 à Cergy-Préfecture lors de l’événement Cergy, soit !
Avoir un dossier sous le bras
Le mardi, le lendemain de ma seconde injection et de cette soirée ciné débat, je partais déjeuner avec Lucifer, une ancienne collègue. Lorsqu’avant notre rendez-vous, celle-ci m’avait demandé par sms si cela allait, je lui avais répondu que j’avais « un peu mal au bras et à l’aisselle ». Lucifer, alors, avait su me rassurer :
« Espérons que tu y survivras mais sur une courte durée ça devrait aller….( sourire). A tout à l’heure ».

Dans la vie courante, Lucifer est une personne charmante. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir un certain humour. Un humour que je préfère aux immersions catastrophées ou fatalistes à visée répétitive.
Si j’ai pu m’accommoder d’une petite tachycardie, en me disant qu’elle résultait plus de la fatigue ( due à quelques heures de sommeil en moins) que de l’injection, je n’ai pas aimé voir cette hypertrophie de mes ganglions sous mon aisselle. Bien-sûr, j’ai déduit de ce « gonflement » que mes défenses immunitaires se mettaient au travail sous l’effet du vaccin. Je n’ai pas craint particulièrement pour ma vie. Mais cette réaction visible et palpable m’a bien confirmé que ce vaccin avait opéré une certaine transformation dans mon organisme. J’ai déjà reçu d’autres vaccins. C’était la première fois que j’assistais à cette réaction.
Je ne me suis pas trop inquiété. Et, aujourd’hui, cette « boursouflure » sous l’aisselle correspondant au bras qui a été piqué à deux reprises (le 13 septembre puis ce 4 octobre) a pratiquement disparu. Reste peut-être une petite sensibilité sous l’aisselle si j’appuie. Mais rien qui ne m’empêche de dormir, de manger, d’écrire ou de lire. Ou de faire ce que j’ai prévu de faire.

Etre confiant
Concernant ma santé, je devrais être confiant à cent pour cent. D’autant qu’hier, j’ai effectué un nouveau test antigénique, soit le sixième depuis avril de cette année. Si, cette fois, la pharmacie où je me suis rendu a appliqué le protocole qui consiste à attendre 25 minutes avant de communiquer le résultat, contre moins de cinq minutes les trois dernières fois où j’ai passé un test antigénique à deux autres endroits, le résultat du test antigénique a été identique à toutes les autres fois : Négatif.
L’étudiant en chirurgie dentaire qui a effectué le test antigénique a su être doux. J’aurai donc passé six tests antigéniques. Les trois première fois avec des femmes. J’affirme ce soir que les hommes qui ont réalisé les tests antigéniques ont été les plus doux.
J’affirme aussi que l’étudiant en médecine qui m’a fait la deuxième injection intramusculaire l’a mieux réussie que l’étudiante en médecine qui m’avait fait la première. Cela pour dire de nouveau, à notre époque où le verbe « déconstruire »- pour déconstruire les stéréotypes et les préjugés- est facilement utilisé que la douceur et la délicatesse ne sont pas la propriété déterminée et exclusive des femmes.
Toutefois, depuis plusieurs semaines, il est plutôt facile de se sentir confiant, je trouve. On nous parle nettement moins de la pandémie du Covid, de ses morts et des patients qu’elle envoie en réanimation. On nous laisse plus comprendre que les chiffres de la pandémie sont en baisse en France. Il faut les chercher dans les journaux, les articles qui parlent du Covid. Alors qu’au mois d’aout encore, le thème astral du Covid et son horoscope nous sautaient facilement aux yeux dans les média mais aussi dans les réseaux sociaux :
« Travail : Aujourd’hui, vous aurez beaucoup de réussite dans ce que vous entreprendrez. Amour : Vous avez laissé un grand vide derrière vous. Santé : Rien ne vous est impossible ».

Même les éventuelles conséquences- en termes de pénurie de personnel dans le secteur hospitalier déjà touché par le manque de personnel avant la pandémie du Covid- des suspensions des soignants qui ont refusé de se faire vacciner sont gommées des préoccupations premières.
En plus, il fait plutôt beau ces derniers jours. Lorsqu’il ne pleut pas. Les restaurants sont ouverts, les cinémas etc…. il faut juste fournir son passe sanitaire ou un résultat négatif de moins de 72 heures à un test antigénique ou PCR ou un document officiel attestant que l’on a attrapé le Covid il y a plus de 11 jours ( et moins de 6 mois ?).

Donc, ça « roule » dans l’ensemble. Et ça fait aussi du bien de voir que ça roule autour de soi lorsque l’on marche dans les rues en plein Paris. Lorsque l’on entre dans un commerce. Ou quand on prend le métro pour se rendre à sa formation aux heures de pointe. Bientôt, je reprendrai mes entraînements d’apnée avec mon club. Puisque, jusque là , je ne pouvais pas. Vu que je n’étais pas vacciné contre le Covid. Je retournerai un peu plus souvent au cinéma. Je suis finalement moins pressé pour aller voir le dernier James Bond avec l’acteur Daniel Craig, Mourir peut attendre. Car les échos sont un peu amers à l’encontre de ce dernier James Bond avec l’acteur Daniel Craig, pour la dernière fois dans le rôle.
Et, moi, avec Daniel Craig, dans le rôle, je reste accroché à son tout premier, dans le remake de Casino Royale ; où la franchise mais aussi lui-même avaient beaucoup à prouver. Par ailleurs, le casting autour de lui était varié, équilibré et très bon :
Mikkelsen, Bankolé, Dench, Abkarian, Green…
Aujourd’hui, on ne sait pas qui va succéder à Daniel Craig dans le rôle de James Bond. La pandémie est toujours là . D’ailleurs, si ce James Bond ne sort que maintenant, c’est à cause de la pandémie du Covid.
NĂ©anmoins, d’autres sujets d’inquiĂ©tude dans le monde persistent ou s’intensifient (l’eau, certaines pĂ©nuries alimentaires mais aussi de vĂŞtements et de chaussures, l’augmentation du prix du gaz et de l’électricitĂ©, les grosses coupures d’électricitĂ© connues par la Chine, l’emprise des GAFAM….) mais nous pouvons encore, pour plusieurs d’entre nous, encore nous demander qui pourrait bien ĂŞtre le prochain acteur qui va jouer James Bond. L’acteur Tom Hardy ? A un moment, j’avais entendu parler de l’acteur Idriss Elba…
Je n’ai pas encore écouté le podcast où l’acteur Daniel Craig explique qu’en « devenant » James Bond, sa vie privée était devenue impossible et qu’il devait laisser ses rideaux fermés lorsqu’il était à son domicile. Je me rappelle par contre d’une interview lue sans doute avant le premier confinement où il confirmait sa décision d’arrêter de jouer James Bond. Affirmant :
« Je préfèrerais m’ouvrir les veines ».
Mourir peut attendre
Hier après-midi, après la fin de ma formation de deux jours, j’ai changé mon itinéraire de retour afin de continuer de discuter avec un de mes collègues. Cela m’a donné l’idée de passer dans un des magasins de Tang Frères. Vingt à trente mètres avant d’y arriver, je me suis arrêté devant ces affiches. Mon collègue a alors commenté :
« Ils cherchent vraiment à faire peur aux gens ».

J’ai aussitôt pris des photos en me disant que ces affiches seront vraisemblablement assez vite arrachées. Mon collègue m’a imité.
Le fait est que je ne sais pas quoi penser devant ces affiches. Pour les personnes convaincues par les bienfaits des vaccins anti-Covid que nous avons reçus ( Astrazeneca, Moderna, Pfizer, Johnson & Johnson ), il n’y a pas photo. Ce genre d’affiches est à ranger dans le casier « fake news », « complotisme », « irrationnel ».
Le soir même, sur le net, j’ai tapé deux noms parmi ces « têtes d’affiche ». Dont le défunt Maxime Beltra, dont j’avais « entendu » parler. J’ai « trouvé » un extrait d’un article du journal Libération qui expliquait qu’après une recherche un peu plus approfondie qu’il ressortait que le jeune Maxime Beltra était officiellement décédé suite à une allergie alimentaire. En mangeant au restaurant des aliments pour lesquels il avait une allergie connue. D’où l’œdème de Quincke létal. Il était envisagé que l’allergie alimentaire associée à la vaccination avait pu provoquer la mort. Mais, fondamentalement, l’allergie alimentaire était la principale cause de décès officielle. Je me suis néanmoins demandé ce qui avait pu pousser Maxime Beltra à aller manger au restaurant une nourriture à laquelle il se savait allergique. Mais l’être humain est aussi plein de paradoxes et de mystères. Et, pas plus que je ne suis devenu épidémiologiste depuis le début de la pandémie du Covid, je ne suis devenu inspecteur de police, médecin légiste ou analyste de laboratoire.

Pour certains, en parlant de Maxime Beltra et d’autres personnes qui seraient décédées suite à une injection de vaccin anti-Covid, je refuse de voir l’évidence. Pour d’autres, je m’attarde trop sur des détails et des coïncidences.
Mais si je prends aussi le temps de « parler » de ces affiches, ce soir, c’est parce-que, plus tard, dans un avenir plus ou moins proche, six mois, deux ans ou trois, ou quatre, ou plus, sortiront des explications irréfutables tant à propos des vaccins anti-Covid actuels que de certaines de ces morts. Et, si je suis encore en vie et que je souhaite alors revenir à ce que nous vivons maintenant, je pourrai toujours revenir à ces quelques informations que je laisse ce soir. Très certainement que je me dirai alors :
« C’est dommage de ne pas avoir écrit davantage ce soir-là ou sur ce genre de sujets à cette époque…. ».

Franck Unimon, ce samedi 9 octobre 2021.