
Zingaro : Cabaret de lâExil femmes persanes (conception Bartabas)
Cela faisait des annĂ©es que jâavais entendu parler de Bartabas, du thĂ©Ăątre Zingaro, de « ses » chevaux et que jâavais envie dâaller les voir. Jâavais aussi lu un ou deux articles sur lui. Ou peut-ĂȘtre une interview. Cela mâavait dĂ©cidĂ©.

Mais mes envies sont aussi des bagages que je tire derriÚre moi. On peut me trouver excentrique et original. Pourtant, je vis le plus souvent avec les badges, les numéros, les heures, les consignes ou les directions qui me sont attribuées et pour lesquelles je (me) suis renseigné.
Il faut des sorts contraires ou en ĂȘtre arrivĂ© Ă un stade particulier dans son histoire personnelle, pour, un jour, ou par moments, renoncer complĂštement et oublier beaucoup de ce que Ă quoi lâon a pu tenir pendant des annĂ©es. Ou faire le nĂ©cessaire pour que tout arrive.
Il a fallu que je me marie et devienne pĂšre pour que je pense cette annĂ©e Ă offrir Ă ma fille un spectacle de Bartabas comme cadeau dâanniversaire et que je lây emmĂšne avec sa mĂšre.
Jâavais bien vu un de ses spectacles. Mais câĂ©tait au chĂąteau de Versailles. Dans une autre vie avec une autre personne. Nous Ă©tions loin. Cela allait vite. Il Ă©tait difficile de bien distinguer ce qui se passait mĂȘme sâil mâen Ă©tait restĂ© quelques visions. Et, cela nâĂ©tait pas au thĂ©Ăątre Zingaro.

CrĂ©Ă© en 1989, situĂ© dans la ville dâAubervilliers, je mâĂ©tais toujours imaginĂ© que le thĂ©Ăątre Zingaro Ă©tait difficile dâaccĂšs. Que câĂ©tait soit trop loin ou soit trop cher.
Je suis pourtant nĂ© en banlieue parisienne et ai toujours vĂ©cu en banlieue parisienne. Un de mes cousins vit depuis plus de vingt ans dans la ville de Saint Denis. Jâai dĂ©jĂ fait des voyages Ă lâĂ©tranger et en France. Jâai aimĂ© ça et continuer dâaimer faire des voyages. A Paris et en Ăźle de France, je prĂ©fĂšre largement les transports en commun Ă la voiture et je les emprunte trĂšs facilement depuis des annĂ©es.
Je nâai peut-ĂȘtre pas assez aimĂ©.
Tout est fait pour pouvoir se rendre Ă la station Fort dâAubervilliers, par la ligne 7 du mĂ©tro, et aller au thĂ©Ăątre Zingaro. Câest mĂȘme beaucoup plus pratique que la voiture, le soir de la finale de coupe du monde de Rugby au stade de France entre la Nouvelle ZĂ©lande et lâAfrique du Sud.
Lorsque, tous les trois, nous partons dĂ©couvrir le thĂ©Ăątre Zingaro et son dernier spectacle Cabaret de lâExil femmes persanes, le match de Rugby nâa pas encore dĂ©butĂ©. Et nous sommes Ă quelques heures du passage Ă lâheure dâhiver. Mais nous sommes un samedi soir, entre 18 heures et 19 heures, en pleines vacances de la Toussaint.
Il y a beaucoup de monde dans le mĂ©tro. Des touristes. Des personnes habillĂ©es pour sortir le samedi soir. Des amatrices et des amateurs de Rugby qui se rendent au « stade » (au stade de France) ou ailleurs pour regarder le match. Telle cette jeune femme plutĂŽt longiligne dâune vingtaine dâannĂ©es en face de qui je mâassieds, qui porte un maillot ( de Foot ou de Rugby ?) de lâĂ©quipe de France et des Ă©couteurs intra-auriculaires sans fil.
ArrivĂ©s Ă la station Fort dâaubervilliers, juste avant le terminus, nous descendons et, tels des exilĂ©s, nous cherchons notre chemin.

Le jeune homme noir (la vingtaine) devant lequel je me fige et que je salue avant de lâinterroger tient son tĂ©lĂ©phone portable Ă la main. Il est un petit plus grand que moi, debout, prĂšs de lâune des sorties du mĂ©tro.
A lâintonation et aux accents de sa voix comparativement Ă mes expressions en Français « soutenu », je mesure Ă la fois sa surprise mais aussi que nous sommes, lui et moi, de deux mondes diffĂ©rents mais aussi que nous sommes bien en banlieue.
Pourtant, nous venons dâArgenteuil et je suis nĂ© Ă Nanterre. Argenteuil et Nanterre â lĂ oĂč jây ai vĂ©cu en immeuble HLM- nâont rien Ă voir avec Versailles, St Germain en Laye, Neuilly sur Seine ou le 6 Ăšme arrondissement de Paris.
Mais nous sommes nĂ©anmoins deux Ă©trangers lui et moi qui parlons alors dans une mĂȘme langue, le Français, tout en ayant- a priori- des perspectives trĂšs diffĂ©rentes.

Je vois bien que le thĂ©Ăątre Zingaro, Bartabas, ça ne lui dit rien mĂȘme sâil est du quartier vraisemblablement et quâil me renseigne. Jâai Ă©tĂ© pareil que lui, durant des annĂ©es, adolescent, lorsque je passais devant le thĂ©Ăątre des Amandiers, Ă Nanterre, et que je voyais, Ă©tonnĂ© et dubitatif, des personnes faire la queue dans la rue afin dây entrer. Nous avons habitĂ© Ă environ dix minutes Ă pied du thĂ©Ăątre des Amandiers jusquâen 1985. Soit quatre ans avant la crĂ©ation du thĂ©Ăątre Zingaro Ă Aubervilliers, ville qui, comme Nanterre, avait alors probablement un maire communiste.
Chaque fois que je connais un peu plus lâhistoire du thĂ©Ăątre des Amandiers de Nanterre, je me rappelle avec une certaine amertume de ce genre dâopportunitĂ©s que jâai pu rater Ă cause, dĂ©jĂ , de mon infirmitĂ© :
Le manque de curiositĂ©, de volontĂ© et dâautonomie de pensĂ©e. Tout cela conduit Ă la cĂ©citĂ© â morale, intellectuelle, psychologique- et Ă la lĂąchetĂ© tant morale, que sociale et physique.
Ou, comme cela est mon cas, par moments, Ă une sorte de rage, de colĂšre et dâamertume contre moi-mĂȘme. Parce-que jâai une certaine mĂ©moire contre moi-mĂȘme.
Personne, dans mon histoire, dans mon quartier, dans mes relations ou dans ma famille nâavait pu ou nâavait su saisir la chance ou lâintĂ©rĂȘt que cela pouvait ĂȘtre, pour nous, personnes de banlieue, de milieu social modeste ou moyen, quelles que soient nos origines ou nos religions, dâavoir un tel lieu culturel prĂšs de chez nous.
MalgrĂ© les ambitions dâouverture et de mixitĂ© sociale du thĂ©Ăątre des Amandiers et de tous les endroits ou de toutes les personnes qui lui ressemblent ou qui lui ont ressemblĂ©.
Pourtant, jâĂ©tais une personne normale.

Jâallais Ă lâĂ©cole, Ă la bibliothĂšque. Je regardais la tĂ©lĂ©, le journal tĂ©lĂ©visĂ©. Je lisais. Je faisais mes devoirs, scolaires ou autres.
Et, lorsque je ne les faisais pas et les remplaçais par des bĂȘtises ou des mauvais comportements et que jâĂ©tais dĂ©masquĂ©, jâĂ©tais puni ou corrigĂ©, que ce soit Ă lâĂ©cole ou Ă la maison. Mauvaise note, gifles, oreilles tirĂ©es, remontrances devant la classe, coups de ceinture Ă la maison ou en public, engueulades.
Je jouais aussi au Foot avec les copains ou un autre sport. Je rigolais aussi avec eux. Je nâĂ©tais pas un isolĂ©. Je partais en vacances. En colonie ou avec ma famille. Jâavais des rĂȘves et de lâimagination. Jâavais une vie semblable Ă dâautres. Et, jâapprenais ce quâil y avait Ă apprendre pour que tout se passe bien pour moi, par la suite.
En montant les marches nous amenant à la sortie du métro, ce samedi soir, sous la pluie qui ne nous avait pas quittés, il a fallu interroger deux ou trois autres personnes à une station de bus pour trouver le théùtre.
Un homme noir dâune cinquantaine dâannĂ©es qui vendait des marrons grillĂ©s sous la pluie et qui ne connaissait pas le coin. Une femme noire, large, la quarantaine, qui voyait avec dĂ©livrance son bus se rapprocher. Câest une seconde femme, Ă©galement noire, nettement plus ĂągĂ©e et plus svelte, Ă cĂŽtĂ© dâelle, qui mâa rĂ©pondu que câĂ©tait sur le mĂȘme trottoir, un peu plus loin.
MalgrĂ© les panneaux indiquant le thĂ©Ăątre Zingaro dĂšs la sortie du mĂ©tro, la pluie, la nuit et lâinconnu faisaient de nous des myopes ou des presque aveugles. Nous aurions tout aussi bien pu nous Ă©garer un peu. Un grand centre commercial ou une autoroute restent mieux signalĂ©s. Dâautant que, lorsque je cherche un endroit en me dĂ©plaçant Ă pied, malgrĂ© les GPS et les plans devenus courants depuis des annĂ©es dans nos smartphones, je persiste Ă chercher parmi les personnes que je croise dans la rue, les Ă©toiles qui vont mâindiquer ma route jusquâĂ ma destination.
LâentrĂ©e du thĂ©Ăątre Zingaro se trouve Ă Ă peine cinq minutes Ă pied de la station de mĂ©tro.

Puisque lâon nous parlait dâun Fort, je mâattendais Ă ce que le thĂ©Ăątre Zingaro se dĂ©couvre dans lâenceinte dâun fort et soit en quelque sorte invisible Ă lâextĂ©rieur. Mais câest depuis la rue que le thĂ©Ăątre Zingaro sâexpose. Câest aussi un lieu, un monde, qui impose son architecture et son univers dĂšs lâaccueil et la prĂ©sentation des billets.
Il mâa fait penser au thĂ©Ăątre du Soleil « dâAriane » Mnouchkine qui se trouve Ă la cartoucherie Vincennes dont Bartabas sâĂ©tait sĂ»rement en partie inspirĂ© comme il sâĂ©tait sĂ»rement, aussi, inspirĂ© du thĂ©Ăątre des Amandiers.
Alors quâaujourdâhui existe une crise sĂ©vĂšre de lâimmobilier et quâil a pu se construire Ă lâexcĂšs des logements en dĂ©figurant certains quartiers, le thĂ©Ăątre Zingaro fait penser Ă ce qui reste de certains millĂ©simes dâespaces conçus pour ĂȘtre beaux, pour ĂȘtre accueillants, pour ĂȘtre divertissants, pour ĂȘtre chauds, pour ĂȘtre confortables, pour ĂȘtre aĂ©rĂ©s, pour y venir en famille avec ses enfants, pour libĂ©rer et faire rĂȘver et rĂ©flĂ©chir celles et ceux qui y viennent ne serait-ce que pour y voir un spectacle. Et, lâon comprend vite que ce programme vaut le dĂ©placement mais aussi le prix que lâon peut mettre pour le vivre et/ou y assister. Jâai payĂ© 39 euros la place pour ma fille, et deux fois 59 euros pour ma compagne et moi afin dâĂȘtre bien placĂ©s de maniĂšre Ă ce que je puisse faire des photos.
Finalement, alors que je fais partie des mitrailleurs anarchiques de la prise de vue, je nâai fait aucune photo durant le spectacle car jâai trĂšs rapidement acceptĂ© de respecter au moins les chevaux et les artistes mais aussi lâĂ©tat dâesprit du lieu.
Avant la reprĂ©sentation, le public a Ă©tĂ© dâailleurs invitĂ© Ă appliquer le mot « Respect » mais aussi à « Ă©teindre son intelligence artificielle mĂȘme si cela est difficile pour certains ». Les photos de cet article ont donc Ă©tĂ© prises- sans flash comme toujours- avant la reprĂ©sentation ou Ă la fin de celle-ci. Je ne suis pas trĂšs content de ces photos (il va vraiment falloir que jâapprenne Ă me servir correctement de mes appareils photos). Par contre, je suis content dâĂȘtre allĂ© au thĂ©Ăątre Zingaro et que cela ait plu Ă ma compagne et Ă notre fille. Et, je me demande si je vais y retourner bientĂŽt.

Il est plutĂŽt rare dâenvier la caissiĂšre ou lâemployĂ© dâun supermarchĂ© lorsque lâon part y faire ses achats. Mais on peut croire et espĂ©rer que celles et ceux qui travaillent au thĂ©Ăątre Zingaro y ont une belle vie ou se consacrent Ă une Ćuvre qui a son importance bien au delĂ de sa valeur marchande. Alors quâil est tant dâautres endroits oĂč lâon donne de soi oĂč par lesquels on passe oĂč croyance et espĂ©rance passent pour des expĂ©riences de dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s quâil importe dâĂ©conduire et de dĂ©truire.
Câest en partie ce que raconte Cabaret de lâExil Femmes persanes oĂč les principaux rĂŽles sont tenus par des femmes de diffĂ©rents profils. Une jeune femme naine ouvre le spectacle et dĂ©clame. Dâautres, cavaliĂšres, danseuses, acrobates, chanteuses ou musiciennes ont dâautres silhouettes. Mais avec leurs partenaires masculins, toutes rĂ©clament leur droit de vivre ainsi que leur droit Ă lâAmour.
Bien-sĂ»r, on ne peut que penser Ă ce qui se passe depuis quelques temps en Iran mais aussi partout oĂč des femmes sont martyrisĂ©es et tuĂ©es. Cela peut aussi se passer en France, prĂšs du thĂ©Ăątre Zingaro mais aussi Ă Versailles ou dans le 6Ăšme arrondissement de Paris.
Le cercle dans lequel se déroule le spectacle ainsi que ses diverses dimensions vise sans doute à nous dire que notre vie se déroule souvent sur plusieurs niveaux. Il y a ce sur quoi nous fixons la plus grande partie de notre attention, ce vers quoi, aimantés, obsédés, nous nous dirigeons. Et, il y a tout ce qui nous entoure de merveilleux, de fantastique ou de possible et que nous ne voyons pas ou que nous ratons.
Ainsi, câest la premiĂšre fois, oĂč, en me rendant Ă un spectacle, jâai Ă©tĂ© surpris dâĂȘtre reçu par la chaleur thermique prĂ©sente alors que nous venions nous asseoir aux places que jâavais rĂ©servĂ©es et payĂ©es. Je mâattendais Ă ce quâil fasse froid. Pour moi, il fallait quâil fasse froid dans lâenceinte du thĂ©Ăątre car, dehors, en plus de la pluie, la tempĂ©rature avait baissĂ© ces derniers jours. Et, pour les chevaux, je me disais quâil valait mieux quâil fasse assez froid.
Par ailleurs, devant nous, comme pour dâautres, la table Ă©tait mise : une thĂ©iĂšre remplie, quatre petits verres, quatre boudoirs et quatre serviettes en papier Ă©taient disposĂ©s sur notre table de quatre. Je ne pouvais que saluer la jeune femme qui nous avait prĂ©cĂ©dĂ© et, ensuite, lui proposer de lui servir du thĂ© comme je lâavais fait au prĂ©alable pour ma compagne et notre fille. Ce fut un contraste avec la brutalitĂ© et la totalitĂ© des concerts, des festivals, des piĂšces de thĂ©Ăątre, des sĂ©ances de cinĂ©ma et autres manifestations culturelles auxquels je suis parti assister et oĂč , gĂ©nĂ©ralement, câest toujours chacun pour soi ou pour nos connaissances. MĂȘme si nous venons admirer ou dĂ©couvrir la mĂȘme Ćuvre ou le mĂȘme artiste que beaucoup dâautres inconnus, nous nous comportons en ces circonstances de la mĂȘme façon que nous pouvons le faire dans les transports en commun, en voiture ou sur notre lieu de travail ! En troupeaux sĂ©parĂ©s ou en individualitĂ©s forcenĂ©es.
Pour conclure et pour lâanecdote, et, je suis un peu dĂ©solĂ© dâĂȘtre quelque peu paralysĂ© avec ça car je sais que ce sujet revient assez rĂ©guliĂšrement dans mes articles :
La reprĂ©sentation de Cabaret de lâExil Femmes persanes Ă laquelle nous avons assistĂ© hier soir Ă©tait complĂšte ainsi que celle dâaujourdâhui. Mais lorsque les lumiĂšres se sont rallumĂ©es, en plus de moi, jâai vu un seul homme noir dans la salle, au sein du public.
Je ne lui ai pas parlĂ©. Cependant, Ă vue dâĆil, je dirais quâil avait une bonne quarantaine dâannĂ©es.
Il demeure un paradoxe entre, dâun cĂŽtĂ©, beaucoup de noirs (et dâautres) prĂ©sents ou qui vivent aux alentours du thĂ©Ăątre Zingaro depuis des annĂ©es et si peu, manifestement, qui, de leur propre volontĂ© ou par curiositĂ©, viennent y voir ce qui sây passe.
On devrait peut-ĂȘtre inventer le service culturel obligatoire.
Cela existe peut-ĂȘtre dĂ©jĂ quelque part. A partir dâun certain Ăąge, et pour une certaine durĂ©e, on devrait peut-ĂȘtre obliger les jeunes femmes et les jeunes hommes, quelles que soient leurs origines, le volume de leur poitrine, la taille de leur pĂ©nis, celle de leurs religions, de leur classe sociale et de leur compte en banque, Ă quitter pendant un certain temps leur quartier, leur famille et leur environnement afin de partir dĂ©couvrir mais aussi afin de participer Ă la crĂ©ation dâoeuvres culturelles et artistiques diverses.
Et, toute personne ou toute famille qui sây opposerait devrait ĂȘtre sanctionnĂ©e moralement ou pĂ©nalement ou considĂ©rĂ©e comme dĂ©sertant ses obligations civiques envers ses semblables. Ou perçue comme potentiellement dangereuse. AprĂšs tout, nous sommes beaucoup Ă devoir quitter un jour notre famille, nos amis, nos copines, nos copains et notre environnement pour des obligations au moins dâordre Ă©conomique ou personnelles. Et nous faisons avec gĂ©nĂ©ralement.

La culture et lâArt, Ă eux seuls, ne sauvent pas de la barbarie, mais avoir Ă les crĂ©er, Ă les transmettre, Ă y assister et rencontrer vĂ©ritablement dâautres personnes mais aussi des figures qui y contribuent, cela procure sans doute plus facilement dâautres ambitions, dâautres armes, dâautres Ăąmes mais aussi dâautres responsabilitĂ©s que celles de morceler sa prochaine ou son prochain pour de vrai ou de les ensorceler avec des barbelĂ©s.
Franck Unimon, ce mercredi 1er novembre 2023.