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Consentement

Le verso du questionnaire prĂ© vaccinal que j’ai rempli hier avant ma deuxième injection de Moderna.

 

 

                                              Consentement

 

Retour Ă  la normale

 

 

Le mĂ©decin qui  a certifiĂ© ce lundi 4 octobre 2021 m’avoir examinĂ© et m’avoir transmis  « toutes les informations liĂ©es Ă  la vaccination pour la Covid-19 Â» et m’avoir informĂ© que mon « cycle vaccinal est terminĂ© Â» est gynĂ©cologue.

 

Je l’ai dĂ©couvert sur l’écran de tĂ©lĂ©viseur plat derrière les deux hĂ´tesses d’accueil. En ramenant mon « questionnaire de consultation prĂ© vaccinale Â» que j’avais rempli recto verso. Comme cela m’avait Ă©tĂ© rappelĂ© par l’hĂ´tesse Ă  laquelle je m’étais adressĂ©. Une femme d’une vingtaine d’annĂ©es, mesurant environ 1m60, montĂ©e sur des talons hauts, qui me l’avait tendu. 

 

Celle-ci avait d’abord Ă©tĂ© un peu surprise lorsque je lui avais appris la raison de ma venue :

 

Ma deuxième vaccination anti Covid.

 

Cela était sûrement tellement loin des principaux motifs de consultation désormais. Puisque nous étions le quatre octobre 2021 et que la majorité des Français s’était déja fait vacciner. Et puis, la pandémie du Covid est dépassée comme sujet d’actualité depuis fin aout, début septembre. Elle pensait peut-être davantage au décès, la veille, pour cancer, une mort normale et habituelle, de Bernard Tapie, 78 ans.

Bernard Tapie, Ex-Ministre, ex- homme d’affaires, ex-PDG, ex-Patron de l’équipe de Foot de l’OM, ex patron de la Vie Claire, l’équipe cycliste de Greg Lemond et de Bernard Hinault , ex-acteur. Un homme qui avait tout rĂ©ussi en partant de peu. Au dĂ©but de sa vie, il aurait tout aussi bien pu ĂŞtre hĂ´te d’accueil durant quelques temps. Peut-ĂŞtre que cette hĂ´tesse, aussi, Ă©tait-elle une future Bernadette Tapie. Qu’est-ce qu’on en sait ?! Tout est possible.

Photo prise ce lundi 4 octobre 2021, Paris.

 

Derrière les deux hĂ´tesses, en ramenant mon questionnaire de consultation prĂ©-vaccinale, j’ai regardĂ© celui qui m’avait « examinĂ© Â» puis, quelques minutes plus tard, signifiĂ© que mon cycle « vaccinal Ă©tait terminĂ© Â». Il ne me regardait pas.

Sur l’écran de tĂ©lĂ©viseur, aussi plat que j’aurais voulu avoir le ventre, on pouvait le voir s’exprimer sans le son. Les questions qu’on lui posait Ă©taient retranscrites sur l’écran de mĂŞme que ses rĂ©ponses. Les yeux bleus, une alliance dorĂ©e au doigt, plutĂ´t mince, la quarantaine, il parlait en s’aidant beaucoup de ses mains. Il parlait « fertilitĂ© Â» en tant qu’expert ; il expliquait qu’ici, dans le centre de soins oĂą je me trouvais, une Ă©quipe pluridisciplinaire suivait du dĂ©but jusqu’à la fin les personnes qui consultaient. Qu’il s’agisse de couples et femmes mariĂ©es. Ou de femmes vivant seules et ayant des difficultĂ©s Ă  enfanter. En Ă©voquant cette dernière situation, «  des femmes vivant seules Â», il a eu un mouvement de la main qui signifiait que, pour lui, cette situation particulière qu’une partie de la sociĂ©tĂ© rejetait et critiquait encore, n’était pas un sujet. Qu’il Ă©tait en quelque sorte un praticien et un homme ouvert. Et/ ou qu’il avait rĂ©flĂ©chi d’un point de vue Ă©thique Ă  ce propos.

 

Le voir sans le son me donnait l’impression d’être plus réaliste dans ma façon de le percevoir. Cet homme était peut-être un futur politicien mais il donnait l’impression d’être sincère. Même si la sincérité peut être une action éphémère. Devant des caméras ou face au temps. Bernard Tapie, aussi, avait su et pu être sincère.

 

La sincĂ©ritĂ© :

 

Un homme d’une cinquantaine d’annĂ©es attendait, assis, près du lieu de vaccination au mĂŞme Ă©tage que la dernière fois. Au 7ème.  Après m’avoir expĂ©diĂ© au 7ème ciel en m’accompagnant jusqu’à l’ascenseur, en se servant de son badge et en appuyant sur le bouton, l’hĂ´tesse d’accueil avait tournĂ© les talons pour retourner Ă  son poste, son casque tĂ©lĂ©phonique de rĂ©ception toujours sur sa tĂŞte. Au 7 Ă¨me,  en sortant de l’ascenseur, je n’avais qu’à suivre et me diriger vers le fond en passant devant un premier poste d’accueil vide.

 

L’homme assis m’a rĂ©pondu qu’il venait de se faire vacciner. Non, il n’avait pas eu mal. Ni cette fois-ci, ni la première fois. J’allais toquer Ă  la porte comme la fois prĂ©cĂ©dente, le 13 septembre, lorsqu’il m’a dit qu’ils allaient bientĂ´t venir  de toute façon.

 

Deux ou trois minutes plus tard, un jeune homme en blouse blanche est sorti pour lui dire qu’il pouvait y aller s’il se sentait bien. Oui, il se sentait bien. J’ai constaté à voix haute :

 

« La dernière fois, nous avions des jeunes femmes, aujourd’hui, nous avons des Rugbymen ! Â». Celui qui se tenait debout face Ă  moi devait faire 1m90 pour près de cent kilos. Un vrai physique d’athlète. Il a pris ma remarque avec le sourire :

 

« Pourquoi, ça ne vous plait pas ? Â». J’ai dĂ©menti. Je remarquais simplement le contraste. Sans pour autant m’attarder. La dernière fois, des jeunes femmes plutĂ´t mignonnes et minces ( Marcher pour ne pas mourir). Cette fois,  un presque  Conan le Barbare  en blouse blanche venait Ă  ma rencontre.

 

A l’intérieur, un autre homme en blouse blanche, assis devant un ordinateur. Moins taillé mais plus quand même que les jeunes femmes croisées trois semaines plus tôt pour ma première injection. Et d’un abord a priori moins avenant. Ou plus stressé, sans le montrer. Donc, capable peut-être d’une grande maitrise de soi. Ou, tout simplement rigide.

 

Photo prise Ă  Paris, ce lundi 4 octobre 2021.

 

Douceur et indulgence

 

Deux jours plus tôt, je m’étais décidé à passer un test antigénique à une heure étudiée afin qu’il me dure suffisamment pour certaines démarches. Telles que pouvoir me rendre à un déjeuner le lendemain (ce mardi 5 octobre) avec une ancienne collègue et amie.

 Je n’avais pas oubliĂ© l’expĂ©rience dĂ©sagrĂ©able qu’un nouveau test antigĂ©nique, rĂ©alisĂ© par une charmante Ă©tudiante en mĂ©decine de 4ème annĂ©e, avait Ă©tĂ© pour moi avant ma première injection de Moderna. Or, deux jours plus tĂ´t, soit le 2 octobre, l’étudiant en mĂ©decin 2ème annĂ©e qui avait pratiquĂ© le test antigĂ©nique pour une des pharmacies de ma ville s’y Ă©tait bien pris. Et, je l’avais fĂ©licitĂ©. Visiblement, il n’était pas familier avec ce genre de compliment. En repartant ce 2 octobre, après ce test antigĂ©nique au rĂ©sultat Ă  nouveau nĂ©gatif, j’avais considĂ©rĂ© que l’on attribue trop facilement la douceur aux femmes. Alors que pour ĂŞtre doux mais aussi indulgent envers les autres, il faut d’abord savoir l’être vis-Ă -vis de soi-mĂŞme.

 

Il y a des femmes, soignantes ou non, qui sont brutales. J’avais repensĂ© Ă  cette aide-soignante qui, avant une opĂ©ration, il  y a plusieurs annĂ©es, m’avait rasĂ© une petite partie de mon corps Ă  sec. Car elle estimait que j’avais laissĂ© trop de poils près du champ opĂ©ratoire en me rasant. Je m’étais rasĂ© la veille au soir avec douceur et mousse.

Elle, le matin avant le passage au bloc, sous prĂ©texte d’augmentation de l’efficacitĂ©, m’avait administrĂ© des gestes rapides et agressifs. Mais loin d’être aussi parfaits qu’elle le croyait. Mais elle avait « fait Â». Elle avait fait son Ĺ“uvre. Je n’avais pas pu m’empĂŞcher de penser que cette femme d’une bonne trentaine d’annĂ©es, pas très jolie, au lit, devait ĂŞtre un très mauvais coup. MĂŞme en Ă©tant mère plusieurs fois.

 

 

La  rĂ©pĂ©tition de tests antigĂ©niques ( ou de tests PCR) des millions de fois lors de la pandĂ©mie du Covid peut malheureusement se concilier avec un certain nombre de manĹ“uvres « nasales Â» indĂ©licates. Car, si depuis mes deux premiers tests antigĂ©niques, ou Ă  chaque fois on instillait une tige dans chaque narine alors que maintenant on le fait dans une seule (pour quelle raison ?), la pratique rĂ©gulière ne suffit pas pour ĂŞtre « doux Â» ou « douce Â». Et, bien supporter un test indĂ©licat n’est pas le bon critère :

Lorsque, plus jeune, j’ai commencĂ© Ă  me raser, je trouvais ça parfaitement normal de finir le visage en sang. Pour moi, c’était ça, ĂŞtre un homme. Ensuite, j’ai appris qu’on pouvait se raser dans la douceur et avoir du plaisir Ă  le faire. Mais, aussi, qu’être dur avec soi-mĂŞme lorsque cela est inutile et injustifiĂ© ne fait pas de nous une personne plus rĂ©sistante qu’une autre face Ă  une vĂ©ritable adversitĂ© ou  Ă  l’imprĂ©vu. Je ne suis ni un guerrier, ni un aventurier, ni un meneur, ni un hĂ©ros mais je me considère plus rĂ©sistant et plus constant dans l’effort qu’à cette Ă©poque oĂą je me rasais jusqu’au sang et oĂą je bĂ©nĂ©ficiais pourtant d’une forme et d’une force athlĂ©tique supĂ©rieures Ă  celles dont je dispose aujourd’hui. Parce qu’aujourd’hui , je crois mieux savoir et mieux reconnaĂ®tre ce qui est vĂ©ritablement essentiel. Et ce qui l’est moins. Pour cela, j’ai appris. Certaines fois en prenant des coups. D’autres fois en rĂ©flĂ©chissant et en observant. D’autres fois, encore, en acceptant de me faire davantage confiance. Et, aussi, en apprenant Ă  mieux m’aimer. Pour moi, c’est aussi ça, ĂŞtre capable de douceur et d’indulgence pour soi-mĂŞme comme pour les autres. Cela ne signifie pas ĂŞtre parfait Ă  toute heure ni tout savoir ou ĂŞtre un gĂ©nie.

 

 

Cependant, pour ĂŞtre plus ou moins « doux Â» ou « douce Â», il faut non seulement avoir l’intention et la disposition pour l’être.  Etre suffisamment Ă  l’aise au contact de l’autre. Mais, aussi, ĂŞtre suffisamment « doux Â» ou « douce Â» pour soi-mĂŞme. 

Et, lorsque l’on fait des multitudes de tests Ă  la chaĂ®ne, comment rester « douce Â» et « doux Â» si, en plus, dès le dĂ©part, cela est une notion et une sensation que l’on ignore ? Que l’on banalise ? Que l’on standardise avec des trucs et des tics  de langage et de comportement. Ces « Vous allez bien ? Â» ou ces «  ça va ? Â» que l’on ne pense pas mais que l’on inocule aux autres en n’attendant d’eux qu’une seule chose : qu’ils nous rĂ©ponde de manière toute aussi standardisĂ©e : «  Oui, ça va Â». « Oui, je vais bien Â». MĂŞme si elles ressentent le contraire.

 

Voilà le genre de question que l’expérience d’un simple test antigénique peut m’inspirer.

 

 

Faire pire que la douceur et l’indulgence

 

Photo prise Ă  Paris, ce lundi 4 octobre 2021.

Cependant, ce 4 octobre, j’ai fait pire. J’ai fait le professeur.

 

Alors que je m’asseyais tout en rĂ©pondant au rugbyman en blouse blanche, j’ai d’emblĂ©e prĂ©cisĂ© que je n’aimais pas du tout les tests antigĂ©niques. Ou j’ai demandĂ© s’il faisait « mal Â».  Car il venait de m’apprendre que l’on allait quand mĂŞme me faire un test antigĂ©nique au prĂ©alable. J’ai marquĂ© mon Ă©tonnement. Le test antigĂ©nique que j’avais passĂ© samedi Ă©tait encore valable….puis, j’ai ajoutĂ© :

 

« Ă§a va vous ramener de l’argent ! Â». LĂ©gère dĂ©nĂ©gation sans dĂ©bat. Je me suis Ă  nouveau laissĂ© faire.

 

 

L’étudiant en médecine de quatrième année (j’ai demandé) m’a assuré qu’il ferait attention. Je l’ai trouvé sincère et attaché à faire de son mieux. Dans la foulée, je les ai informés, lui et son prochain, que j’étais infirmier en psychiatrie. Ce que je n’avais pas fait lors de ma première injection.

 

En psychiatrie ?

 

Cela a intrigué celui qui s’occupait de moi. Il a voulu savoir ce qui me plaisait à travailler en psychiatrie. Même si je me suis dit que c’était sa façon de détourner mon attention afin que le test antigénique se fasse telle une formalité, j’ai néanmoins répondu.

 

Pour penser. Pour ĂŞtre Ă©gal Ă  moi-mĂŞme. Et non faire du travail Ă  la chaine. A ses cĂ´tĂ©s, son collègue, Ă©galement Ă©tudiant en mĂ©decine 4ème annĂ©e, ne disait rien. Il Ă©tait nĂ©anmoins ouvertement le plus directif des deux. On aurait dit que, autant, le premier, essayait d’entrer en relation, d’être « sympa Â», autant, lui, semblait estimer que tout cela Ă©tait une perte de temps. Qu’il fallait surtout avancer.

 

Etre en quatrième annĂ©e de mĂ©decine, cela peut impressionner le grand public. Il est vrai que faire des Ă©tudes de mĂ©decine, c’est faire partie de l’élite. Et puis, ce sont des Ă©tudes difficiles. Il faut donc ĂŞtre une « tĂŞte Â» et aussi avoir le cĹ“ur solide et endurant pour ces Ă©tudes longues, Ă  très grande responsabilitĂ© et très concrètes. Il faut l’admettre. Je n’ai jamais envisagĂ© de faire mĂ©decine. Et, je ne crois pas avoir  souhaitĂ© le devenir.

 

Mais, ĂŞtre en quatrième annĂ©e d’études de mĂ©decine, ça donnait et ça donne peut-ĂŞtre encore aujourd’hui l’équivalence pour travailler comme…infirmier. Et, ĂŞtre en quatrième annĂ©e de mĂ©decine, cela ne donne pas l’expĂ©rience. L’expĂ©rience du mĂ©tier. Mais, aussi, de la vie. Je peux faire encore plus simple :

 

J’ai bien sĂ»r croisĂ© un certain nombre de mĂ©decins, de diffĂ©rentes spĂ©cialitĂ©s, de par mon mĂ©tier et de par ma vie. En tant que collègues. Ou en tant que « spĂ©cialistes Â» que j’ai pu consulter. Il y a des compĂ©tences mĂ©dicales ou chirurgicales Ă©videntes qu’un mĂ©decin acquiert. NĂ©anmoins, cela ne signifie pas qu’un mĂ©decin a raison sur tout et sait tout bien faire. Et tout le temps. Et tout seul.

 

Il y a des très bons mĂ©decins et des très bons chirurgiens qui, sortis de leur excellence de praticien, font partie des ordures mĂ©nagères ou, aussi, des handicapĂ©s relationnels et Ă©motionnels. Il y a des mĂ©decins et des chirurgiens corrects, passables, et qui, par contre, vont ĂŞtre « bons Â» ou «  très bons Â» dans le relationnel. Et, puis, il y a les autres mĂ©decins et chirurgiens qui savent surtout vous rappeler et se rappeler qu’ils le sont. Mais qui, en pratique, sont plutĂ´t Ă  surveiller ou Ă  savoir remettre Ă  leur place. Et qui, sans les gardes boue que sont leurs collègues (mĂ©dicaux, paramĂ©dicaux et autres) tiendraient modĂ©rĂ©ment la route. Soit en termes de diagnostic. Soit en termes de comportement. Il s’agit d’une minoritĂ©. Mais cette minoritĂ© existe et est active comme dans toutes les professions.

 

Je ne suis pas anti-médecin. Je suis surtout contre cette idée qu’être médecin ou chirurgien revient à s’estimer au delà du réel. Au delà de l’autre. Tels ces pilotes d’avion de chasse qui se sentent au dessus de toutes celles et tous ceux qui évoluent à terre et qui, c’est vrai, seraient incapables de faire décoller un simple avion.

 

Photo prise ce lundi 4 octobre 2021, Ă  Paris.

 

Je ne sais ni faire dĂ©coller un avion. Encore moins piloter une unitĂ© de soins. Je n’ai pas pris de cours. Je n’ai mĂŞme pas essayĂ© de le faire. J’ai plutĂ´t fait de mon mieux pour Ă©viter de me retrouver Ă  cette place ou dans ce rĂ´le de pilote, de meneur ou de cadre. Ce que j’essaie de faire aussi bien que possible, c’est bichonner mon autonomie de pensĂ©e, d’action et ma complĂ©mentaritĂ© avec les autres :

les médecins inclus jusqu’à la femme ou l’homme de ménage.

 

 

Et, si je ne sais ni faire dĂ©coller un avion ni piloter une unitĂ©, je sais contribuer, avec d’autres, jusqu’à un certain point, de façon Ă  ce que l’avion ait la quantitĂ© de carburant nĂ©cessaire. Pour que le vol se dĂ©roule Ă  peu près dans les meilleures conditions jusqu’à destination. Qu’il s’agisse d’un vol court, long, facile ou difficile. Je sais aussi participer de manière Ă  ce qu’il y ait le moins de conflit possible au sein de l’équipe. Cela peut compter par moments autant voire plus que l’aptitude technique « pure Â» et dĂ©cisionnelle. MĂŞme si la mĂ©galomanie de tout un tas de personnages Ă©clipse rapidement ou frĂ©quemment ce fait.

 

La mégalomanie de certains personnages réels

 

 

 Cette mĂ©galomanie n’est pas exclusive aux mĂ©decins, chirurgiens ou Ă  certains pilotes d’avions de chasse. Mais on peut la trouver chez quelques unes et quelques uns d’entre eux.

 

C’est pour cela que lorsque mon « piqueur Â» a commencĂ© et que nous Ă©tions toujours en train de discuter, j’ai tenu Ă  ĂŞtre aussi concret que possible dans mes explications. Quant Ă  ce qui m’a donnĂ© et me donne envie de continuer de travailler en psychiatrie. Et, lorsque je dis « psychiatrie Â», je pense aussi bien « psychiatrie Â» que « pĂ©dopsychatrie Â». Car, pour moi, contrairement Ă  ce que peuvent penser des collègues « psy Â» (infirmiers ou autres) , ces deux spĂ©cialitĂ©s ou ces deux disciplines se complètent. Plus qu’elles ne s’opposent. La polyvalence professionnelle et personnelle, pas seulement en tant qu’infirmier (puisque je suis aussi journaliste et pratiquant dans d’autres domaines que celui de la santĂ© mentale et heureusement pour ma propre santĂ© mentale) est un des meilleurs antidotes qui soient contre la mĂ©galomanie, l’autosatisfaction ou, plus simplement, contre la connerie humaine dont l’étendue est  beaucoup plus vaste que sa durĂ©e de vie.

 

 

A cet étudiant en quatrième année de médecine (mais aussi à son collègue auquel je m’adressais tout autant voire davantage lorsque je parlais ) j’ai ainsi raconté qu’il arrive que des personnes au départ opposées à l’idée de travailler en psychiatrie, finalement, se ravisent.

 

J’ai parlĂ© d’un de mes anciens collègues, psychiatre, qui, initialement, avait prĂ©vu de travailler dans le somatique jusqu’à ce que , lors de son stage avec le SAMU, « tombe Â» sur une femme qui prĂ©sentait tous les signes cliniques- donc objectifs- du coma ou de la mort.  Pour, finalement, renaĂ®tre Ă  la vie. Une patiente « hystĂ©rique Â». Cette expĂ©rience l’avait destabilisĂ©. Quelques annĂ©es plus tard, je faisais sa connaissance dans le service de pĂ©dopsychiatrie oĂą je venais d’arriver. Aujourd’hui, cet ancien collègue travaille dans son cabinet, en libĂ©ral.

 

Mais j’ai persistĂ©. Evidemment, ai-je expliquĂ© Ă  l’étudiant en mĂ©decine qui s’occupait de mon bras, si l’on prĂ©fère « faire du chiffre Â», ou que l’on a besoin de faire de « l’abattage Â» ; ou de faire carrière ; ou que l’on estime qu’en « psychiatrie, on ne fait rien ! Â», on prĂ©fèrera travailler dans le somatique. Et, le travail somatique est bien sĂ»r honorable. Et nĂ©cessaire. Intellectualiser, philosopher, parler des schĂ©mas de l’inconscient, de l’histoire familiale ou des lapsus, c’est très bien. Mais cela ne suffira pas pour se sortir – et se guĂ©rir- d’une plaie par arme blanche ou par arme de guerre, d’une septicĂ©mie, d’un diabète, d’une pandĂ©mie ou de toute autre urgence mĂ©dicale ou chirurgicale. Donc, chaque discipline, somatique, comme mentale, a son importance dans les Ă©tapes de guĂ©rison mais aussi de deuil d’un patient/client comme de sa famille.  

 

Encore une fois, mon but n’est pas d’opposer mais, au contraire, d’unifier tout en discernant bien à quel moment il faut savoir à quelle discipline il faut mieux s’en remettre.

 

L’oubli du « professeur Â» Franck :

 

Il y a nĂ©anmoins un aspect indispensable que j’ai oubliĂ© dans mon laĂŻus :

 

Pour travailler en psychiatrie ou en pĂ©dopsychiatrie, il faut aussi accepter de se voir en face sans maquillage et sans dĂ©tour. Il faut accepter d’apprendre Ă  se connaĂ®tre. Je n’ai pas citĂ© la phrase d’une ancienne Ă©lève infirmière stagiaire, dans un de mes prĂ©cĂ©dents services de psychiatrie adulte, alors que je l’avais ensuite recroisĂ©e. Elle m’avait dit avoir finalement optĂ© pour aller travailler dans un service de rĂ©animation parce qu’elle prĂ©fĂ©rait «  se refouler par la technique Â».

 

 

Se refouler par la technique et par des cascades de gestes et d’actions, c’est ce que vont préférer bien des personnes. Soignantes ou non-soignantes. Il est souvent des gens, dans la vie, qui me déconcertent par cette façon qu’ils ont de choisir d’ignorer ce qui, pour moi, fait partie des règles élémentaires de la vie et de la relation humaine. Ces personnes ont évidemment d’autres priorités. Et, pour elles, je parais sans aucun doute très retardé et très déficitaire dans d’autres domaines. Pour caricaturer, dans le domaine de l’informatique ou du bricolage. Deux univers où j’admets être assez limité.

 

 

 

Partant de ce genre de logique,  cette vaccination anti-Covid, pour certaines personnes, c’est juste une aiguille, une seringue et un produit. Avec, on entre dans le corps des gens. Et, c’est tout. Au suivant comme l’a chantĂ© Jacques Brel. On ne sait pas exactement ce qu’il y a dans ces vaccins ? Mais c’est pareil pour tout un tas de mĂ©dicaments que l’on avale rĂ©gulièrement sans se poser de questions. C’est pareil pour les cigarettes que l’on fume. Pour les alcools et pour beaucoup de boissons que l’on rachète avec gourmandise. Comme pour ce que l’on peut accepter de manger et d’acheter pour soi-mĂŞme, des proches ou des collègues qui nous feront plutĂ´t remarquer que ça manque si on en procure en trop petites quantitĂ©s.  Vis-vis de ces vaccins anti-Covid, c’est un peu pareil. Nous vivons Ă  l’ère des centrales nuclĂ©aires. Des Ă©manations de nos usines et de nos millions ou milliards de voitures. Alors, on peut bien se faire injecter quelques vaccins contre le Covid sans trop savoir ce qu’il y a dedans.

 

 

Au vu de cette courte description de notre mode de vie, on comprend facilement ou l’on comprendra facilement plus tard la raison pour laquelle, tant de personnes ont pu aussi facilement accepter ces vaccins anti-Covid. Moi, malgrĂ© mes doutes, j’ai acceptĂ© d’abord la première injection de ce vaccin. Puis, la seconde trois semaines plus tard. J’aurai « rĂ©sistĂ© Â» deux ou trois mois. Après avoir annulĂ© une première injection prĂ©vue le 4 aout de cette annĂ©e dans ma ville avec le Pfizer. Après l’annonce gouvernementale faite aux soignants de se faire vacciner au plus tard pour  le 15 octobre. Soit dans dix jours maintenant. En incluant les 7 jours après la seconde vaccination pour que la vaccination soit effective. Donc, pour moi, ma vaccination anti-Covid sera considĂ©rĂ©e effective le 11 octobre. Quatre jours avant la limite fixĂ©e par le gouvernement. On note la rĂ©pĂ©tition du chiffre 4. Je ne l’ai pas fait exprès. 4 aout. 4 octobre. 4 jours avant la limite. Mais cette rĂ©pĂ©tition du chiffre 4 n’efface pas mes doutes quant aux effets secondaires de cette vaccination anti-Covid. Mes doutes font partie de mes limites d’individu. Car j’ai toujours connaissance de mes limites.

Photo prise ce lundi 4 octobre 2021, Ă  Paris.

Mes doutes et mes limites

 

Mes doutes quant Ă  ce vaccin anti-Covid que j’ai dĂ©cidĂ© « d’accepter Â» sous la contrainte, malgrĂ© ce que j’ai pu signer, subsistent en partie.

 

Je connais des personnes très intelligentes, très courageuses, et de profil différent, qui se sont faites vacciner contre le Covid.

 

Je connais aussi des personnes aussi intelligentes, aussi courageuses et de profil diffĂ©rent, qui persistent dans leur refus de ces vaccins anti-Covid. Le fait que ces personnes opposĂ©es  Ă  ces vaccins soient maintenant minoritaires ne diminue pas, pour moi, leur intelligence ou leur courage.

 

Ma compagne continue de résider dans son refus et est aujourd’hui suspendue de son travail depuis une semaine. Elle a reçu la semaine dernière un courrier en recommandé avec accusé de réception le lui notifiant.

Depuis,  elle a aussi Ă©tĂ© priĂ©e, par courrier, de contacter «  dans les plus brefs dĂ©lais Â» le service DRH de son hĂ´pital afin de dire ce qu’elle a prĂ©vu pour son schĂ©ma vaccinal anti-Covid. Mais, aussi, pour faire savoir si elle souhaite prendre une disponibilitĂ© ou poser des jours de congĂ©s.

 

 A aucun moment, je n’ai,  essayĂ© de la convaincre de se faire vacciner. J’ai bien-sĂ»r donnĂ© mes arguments contradictoires, que j’estimais fiables, en faveur de ces vaccins anti-Covid.

 

 

Cependant, ce mardi 5 octobre 2021, après avoir reçu ma deuxième injection de Moderna,  je demeure incapable de dire si son attitude est hĂ©roĂŻque et avisĂ©e. Et si la mienne est  lâche et incohĂ©rente au vu de mes doutes. Ou si son attitude est bornĂ©e et la mienne, sage et avisĂ©e.

 

Il y a des personnes qui « savent Â» ou sont sĂ»res de savoir, mĂ©decins ou autres, avec certitude. Que ce soit pour les vaccins anti-Covid actuels ou contre eux. Tant mieux pour ces personnes. Moi, je conserve une part de doute quant aux effets secondaires Ă  moyen terme ou Ă  long terme de ces vaccins anti-Covid actuels.

 

Je vois bien que toutes les personnes que je connais qui se sont faites vacciner contre le Covid vont bien actuellement et depuis plusieurs semaines et plusieurs mois. Et leur nombre a beaucoup augmenté ces derniers mois puisqu’aujourd’hui, la majorité des Français est vaccinée.

 

Il est même des personnes qui, d’elles-mêmes, ont fait en sorte de recevoir une troisième injection de vaccin anti-Covid alors qu’elles ne correspondent pas aux critères actuels pour bénéficier de cette troisième injection de rappel.

J’ai lu rĂ©cemment dans un numĂ©ro du New York Times  de fin septembre un article oĂą des AmĂ©ricaines racontaient comment et pourquoi elles ( c’était deux femmes qui avaient acceptĂ© de se faire photographier) avaient dĂ©cidĂ© de recevoir une troisième injection de vaccin anti-Covid. Qui en mentant et en se faisant passer pour quelqu’un qui recevait sa première injection. Qui en tentant sa chance dans une pharmacie oĂą aucune question n’avait Ă©tĂ© posĂ©e au prĂ©alable.

Journal ” Le New York Times” de ce mardi 21 septembre 2021. Page 6, article ” Unwilling to wait for a booster shot”.

 

Vous voulez une injection de Pfizer ? Pas de problème, on vous en fait une.

 

Dans le ” New York Times” de ce mardi 21 septembre 2021, une des amĂ©ricaines qui a acceptĂ© de tĂ©moigner Ă  visage dĂ©couvert quant au fait qu’elle a devancĂ© l’appel pour recevoir une troisième injection de vaccin anti-Covid.

 

Toujours le ” New York Times” de ce mardi 21 septembre 2021, trois pages plus loin, page 9.

 

 

 

 

A cĂ´tĂ© de ça, en Afrique et dans d’autres rĂ©gions pauvres du monde, des populations restent sous-vaccinĂ©es contre le Covid. Mais pas uniquement. MĂŞme aux Etats-Unis, il y aurait 25 pour cent de la population qui serait non-vaccinĂ©e contre le Covid par refus de la vaccination anti-Covid. On pourrait grossièrement penser que cela fait partie des restes de la pensĂ©e du prĂ©cĂ©dent PrĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump qui minimisait la gravitĂ© de la pandĂ©mie. Mais mĂŞme sans lui, il y avait des sceptiques aux Etats-Unis et ailleurs ( en France, aussi :  j’en ai rencontrĂ© deux ce week-end- un couple- et ils ne sont pas soignants. Pour moi, ce couple, dĂ©jĂ  rencontrĂ© avant la pandĂ©mie, a toute sa tĂŞte et est intelligent, mesurĂ© et cultivĂ©) contre ces vaccins anti-Covid mais, aussi, contre la gravitĂ© de cette pandĂ©mie.

 

Et, même sans Donald Trump, aussi, on peut décider ou choisir de se faire vacciner contre le Covid et rester opposé au pass sanitaire. Lequel, en France, va durer ou continuer de frapper au delà du 15 novembre alors qu’il était supposé disparaître rapidement.

 

Mon thérapeute, vacciné contre le Covid, m’a dit être également opposé au pass sanitaire. Il n’est probablement pas le seul, vacciné par choix et par raison, à être opposé au pass sanitaire.

 

Un petit monde

 

 

Je n’ai pas discutĂ© de ça avec les deux Ă©tudiants en mĂ©decine. Après ma seconde injection, hier, j’ai complimentĂ© celui qui m’avait piquĂ©. J’ai ensuite demandĂ© Ă  celui qui se taisait :

 

« Pourquoi la deuxième injection dans le mĂŞme bras que la première fois ? Je croyais qu’il fallait une alternance… Â».

 

Il m’a répondu que cela n’empêchait pas. Et qu’il valait mieux piquer dans le bras dont je me servais moins.

 

Avant de partir, je leur ai dit :

 

« Peut-ĂŞtre que l’on se reverra (en tant que collègues). Vous savez, le monde hospitalier est un petit monde… Â».

 

En sortant, je suis allĂ© m’asseoir Ă  cĂ´tĂ© d’un couple âgĂ© arrivĂ© entre-temps. Je leur ai demandĂ© si c’était leur seconde injection. Avec un petit rire, l’homme a rĂ©pondu :

 

« Nous, c’est pour le rappel… Â». J’avais oubliĂ© que, si, rien n’a encore Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© en France pour « proposer Â» une troisième injection de vaccin anti-Covid (gĂ©nĂ©ralement avec un vaccin Ă  ARN messager comme le Pfizer ou le Moderna) aux personnes vaccinĂ©es Ă  partir de 30 ans comme cela se fait depuis quelques semaines en IsraĂ«l, modèle sanitaire de la France contre la pandĂ©mie, après avoir constatĂ© une flambĂ©e retour de la pandĂ©mie face au variant Delta qui a fait chuter le taux d’efficacitĂ© des vaccins anti-Covid (principalement le Pfizer en IsraĂ«l Ă  ce que j’ai compris), pour l’instant, en France, cette troisième injection s’adresse principalement aux personnes âgĂ©es dĂ©jĂ  vaccinĂ©es ou immuno dĂ©primĂ©es. Ce couple âgĂ© entrait dans la première catĂ©gorie.

 

L’un et l’autre m’ont répondu que cela s’était bien passé pour eux lors des deux premières injections. A part peut-être que, lui, avait beaucoup dormi après la seconde injection.

 

La femme m’a rĂ©pondu qu’ils avaient fait leurs premières injections en fĂ©vrier. A l’écouter, cela faisait dĂ©ja « longtemps Â». Il est vrai que la pandĂ©mie du Covid a Ă©tĂ© officialisĂ©e en France mi-mars 2020 et que j’ai l’impression que c’était dĂ©jĂ  il y a longtemps. Alors que c’était seulement il y a un an et demi.

 

Pour partir, après ma seconde injection, je suis passé par les escaliers. Puis, je suis retourné jusqu’à la gare St Lazare à pied. Cette fois-ci, dès l’aller, j’étais venu à pied depuis St Lazare.

Ce restaurant me semble bien sympathique. Photo prise ce lundi 4 octobre 2021, Ă  Paris.

 

Deux ou trois ans Ă  vivre :

 

Selon certaines rumeurs, croyances ou affirmations, maintenant que j’ai reçu ma deuxième injection de vaccin anti-Covid dans le bras, il me resterait deux Ă  trois ans Ă  vivre. Je pourrais aussi perdre en fertilitĂ©. Dès lors que je suis « BiberonnĂ© Â» par le vaccin, on pourrait, grâce au produit prĂ©sent dans le vaccin, me suivre Ă  la trace au moyen de la Wifi. Mais aussi prendre le contrĂ´le de mes pensĂ©es grâce Ă  la 5G. Mais je pourrais aussi mourir demain, après-demain, brutalement. Puisque le but de cette « expĂ©rimentation de masse Â» serait de rĂ©aliser une « extinction de masse Â». Pour crĂ©er un nouveau monde. Et une autre Ă©conomie.

 

On peut se marrer ou s’inquiéter de ces rumeurs, croyances, affirmations….

 

Toutefois, il est un fait incontestable. Depuis la pandémie du Covid, notre monde ou notre rapport au monde, plutôt, a changé de façon perceptible par nous-mêmes. La pandémie, je crois, nous a amené à avoir plus conscience de nous mêmes comme de certains de nos choix. Et, si pour certains, ces choix se font dans un certain optimisme, pour d’autres, ces choix s’éloignent radicalement du sentiment de légèreté ou du plaisir.

 

Et, moi, même si je suis en désaccord avec la vision de ma compagne concernant la pandémie et les vaccins, mais aussi concernant l’attitude à avoir envers la vie et ce qui nous reste ou nous resterait à vivre, il est des points où je reste très sceptique et où, d’une certaine façon, je la rejoins.

La Banque BNP-Paribas, photo prise à Paris ce lundi 4 octobre 2021. Les affaires marchent plutôt bien pour les banques depuis le début de la pandémie du Covid.

 

Le scepticisme, lorsqu’il persiste, est-il une chorĂ©graphie morbide ou une autre forme grave de septicĂ©mie ?

 

Le laboratoire français Sanofi et la pandémie du Covid….

 

Sanofi, le laboratoire français de recherche, un des poids lourds mondiaux entre-autres dans la fabrication de vaccins, avait déjà beaucoup de retard pour fabriquer et produire son vaccin contre le Covid. Ce retard, associé à des gros cadeaux financiers à ses actionnaires il y a quelques mois, a provoqué certaines railleries dans les média il y a quelques mois.

 

Pendant que les vaccins Ă©trangers Astrazeneca, Moderna,  Pfizer puis Johnson & Johnson dĂ©barquaient en masse Ă  compter du dĂ©but de l’annĂ©e 2021 (janvier ou fĂ©vrier, je crois), le laboratoire Sanofi, lui,  pourtant Ă  a pointe de la recherche dans le monde, accusait un gros retard. Son vaccin Ă©tait annoncĂ© pour la fin de l’annĂ©e comme on peut annoncer la sortie mondiale d’un blockbuster dans des salles de cinĂ©ma Ă  la fin de l’annĂ©e.

 

La pandémie du Covid fait des petits ( des variants), fauche des gens dans le monde, rend malade et le laboratoire Sanofi bosse sur son vaccin qui sera performant- c’est annoncé- à la fin de l’année 2021. Dans deux mois. En décembre.

 

Et puis, arrive cette rentrée en septembre 2021 et, courant septembre, il y a moins de deux semaines, Sanofi nous apprend avoir renoncé. ( article du journal La Croix de ce mercredi 29 septembre 2021).

 

J’ai lu que Thomas Triomphe (un nom bien choisi) le vice-prĂ©sident de la « Branche vaccins de Sanofi Â» « expiquait Â» (expliquait) que si son vaccin sortait lors de ce mois de dĂ©cembre 2021 sur le marchĂ© que ce serait en quelque sorte trop tard. Que cela n’offrirait rien de mieux ou de plus que ce qui existe dĂ©jĂ  avec Astrazenaca, Pfizer, Moderna, Johnson & Johnson. Oui, oui, les rĂ©sultats des tests de son vaccin sont concluants. Il serait aussi performant que les vaccins dĂ©jĂ  prĂ©sents contre le Covid

( Astrazeneca, Moderna, Johnson & Johnson et Pfizer). Mais ça n’apporterait « rien Â» ou ça ne « servirait Ă  rien Â» de le sortir en dĂ©cembre comme prĂ©vu. Surtout que Sanofi prĂ©cise participer, de toute façon, Ă  la fabrication de plusieurs de ces vaccins en leur faisant bĂ©nĂ©ficier de sa logistique :

 

«  Le laboratoire français n’est cependant pas totalement absent dans cette lutte contre la pandĂ©mie, puisqu’il produit dĂ©jĂ  des vaccins pour ses concurrents Pfizer BioNtech ( Ă  Francfort), Johnson & Johnson (Ă  Marcy-L’Etoile, près de Lyon) et Moderna ( aux Etats-Unis). « Nous sommes la seule entreprise au monde Ă  le faire Â», estime le vice-prĂ©sident de Sanofi. Une trentaine de millions de doses viennent de sortir des chaines de production et il en prĂ©voit 500 millions «  dans les mois qui viennent Â» ( Ă  nouveau, le mĂŞme article Contre le Covid, Sanofi mise sur la vaccination de rappel, dans le journal La Croix de ce mercredi 29 septembre 2021. Dans la rubrique : Economie, page 11.)

 

Il est reprochĂ© ou a Ă©tĂ© reprochĂ© Ă  certaines personnes rĂ©fractaires aux vaccins anti-Covid d’être «complotistes Â», « irresponsables Â», ” irrationnelles”, d’être « plus ou moins dĂ©rangĂ©es mentalement» et Ă©goĂŻstes.

Par contre, j’ai lu ou entendu assez peu de critiques envers ce tour de magie effectuĂ© par Sanofi en pleine pandĂ©mie du Covid. Oui, Sanofi continue de s’atteler, plus que jamais d’ailleurs, Ă  d’autres domaines de recherches en utilisant la technique ARN messager pour soigner d’autres maladies ( « dans l’immunologie, l’oncologie, les maladies rares Â», le journal La croix, toujours ce mĂŞme article du mercredi 29 septembre 2021). Car cette technique de soin a de l’avenir. D’ailleurs, Sanofi a rachetĂ© «  la Biotech amĂ©ricaine Translate Bio, pour 2,7 milliards d’euros, avec qui il travaille dans le dĂ©veloppement de vaccins Â» ( toujours dans le mĂŞme article du journal La Croix de ce mercredi 29 septembre 2021).

 

 

Et, oui, en dĂ©cembre, Sanofi sortira en principe un vaccin anti-Covid mais « classique Â» qui viendra alors renforcer l’offre vaccinale dĂ©jĂ  assurĂ©e par Astrazeneca, Moderna, Pfizer et Johnson& Johnson. Sanofi n’a rien Ă  se reprocher. Et, entre les lignes, si le laboratoire entend toujours trouver des remèdes Ă  d’autres maladies graves, ce que je comprends, surtout, c’est que Sanofi cherche ce qu’il pourrait bien mettre sur le marchĂ© afin d’empocher un maximum d’argent. Car le terme « sur le marchĂ© Â» figurait bien dans l’article que j’ai lu lorsqu’il Ă©tait question du retrait du vaccin de Sanofi. Retrait que le laboratoire avait prĂ©parĂ©. En se comportant comme un candidat de The Voice, qui, s’auto-Ă©liminant presque, encourageait, une ou deux semaines plus tĂ´t,  Ă  se tourner vers les autres candidats :

 

Astrazeneca, Moderna, Pfizer et Johnson & Johnson.

 

Sanofi, aujourd’hui, peut dire ou faire dire ce qu’il veut à ses représentants puis, ensuite, tranquillement, changer d’avis. Sanofi, économiquement, technologiquement et d’un point de vue judiciaire peut se le permettre. Il fait partie des poids lourds, aussi puissants voire plus puissants que les gouvernements. Ce revirement de Sanofi en est une démonstration. Sanofi se rétracte pour faire sortir son vaccin à ARN messager contre le Covid, aucune sanction, aucune critique, aucune pression. Par contre, la petite infirmière qui refuse de se faire vacciner contre le Covid, elle, on peut l’éclater. On peut se le permettre. On peut même lui reprocher son refus et lui montrer qu’en Afrique et dans certaines régions pauvres, les gens meurent du Covid et aimeraient qu’on leur fournisse ces vaccins anti-Covid qu’elle se permet de refuser.

 

D’un cĂ´tĂ©, on a le cynisme d’un laboratoire qui nous parle de « marchĂ© Â», donc de profit, et qui privilĂ©gie sa stratĂ©gie commerciale afin de se « positionner Â» sur d’autres marchĂ©s plus porteurs. Tandis que des millions de personnes pourraient bĂ©nĂ©ficier, dans les rĂ©gions pauvres ou moins pauvres des vaccins anti-Covid que ce laboratoire puissant ( Sanofi) a mis autant de temps Ă  fabriquer. En supposant qu’il y est vĂ©ritablement parvenu. Car qui va aller vĂ©rifier que Sanofi a vraiment menĂ© Ă  terme la fabrication de ce vaccin anti-Covid ?!

D’un autre cĂ´tĂ©, on  a des personnes presque pauvres en ce sens qu’elles ont très peu de moyen de pression ou de contre-pouvoir contre leurs employeurs ou leurs gouvernements qui, du fait de leur conviction personnelle, se font emmurer car elles refusent ces vaccins anti-Covid dont elles se mĂ©fient.

 

Si ce parallèle entre le cynisme permissif d’un laboratoire comme Sanofi et l’attitude des réfractaires aux vaccins anti-Covid actuels peut apparaître déplacé et critiquable, ce que j’admets, il est un domaine où de simples expériences dans la vie courante peuvent, je crois, autoriser, une nouvelle fois, à nuancer la légitimité de cette forme de répression exercée légalement maintenant contre celles et ceux qui se refusent aux vaccins anti-Covid.

Photo prise Ă  Paris, ce lundi 4 octobre 2021.

 

De simples expériences dans la vie courante….

 

 

Depuis le début de la rédaction, hier, de cet article sur le consentement, je ne me suis pas transformé en épidémiologiste. Ni en pilote d’avion de chasse. Ni en scientifique émérite travaillant dans un laboratoire comme Sanofi. Je n’ai donc aucun bagage et aucune compétence scientifique, politique ou même économique de poids. Je suis un rien du tout comme des millions d’autres rien du tout de ce monde.

 

Ce « rien du tout Â» que je suis, facile Ă  faire taire, Ă  Ă©clater, si besoin Ă©tait, se rappelle ceci.

 

Entre le mois d’avril 2021 et ce mois d’octobre 2021, j’ai eu Ă  passer cinq tests antigĂ©niques. A chaque fois, je ne me sentais pas malade. Je n’en n’éprouvais pas le besoin. Mais j’y ai nĂ©anmoins Ă©tĂ© contraint Ă  chaque fois. Cinq fois. Deux fois, d’abord, Ă  une semaine d’intervalle parce-que je faisais partie des « cas contacts Â» au travail. Au moins deux de mes collègues, au travail, ont attrapĂ© le Covid dans mon service. Deux tests antigĂ©niques, une tige dans chaque narine, deux fois de suite. Pour quel rĂ©sultat :

 

NĂ©gatif !

 

On va m’expliquer ou il a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© expliquĂ© que l’on peut très bien ĂŞtre nĂ©gatif Ă  un test antigĂ©nique et avoir contractĂ© le Covid sans s’en ĂŞtre aperçu. Ou, aussi, qu’il y a eu et qu’il aussi des « faux nĂ©gatifs Â». Que le test antigĂ©nique n’est pas très sĂ»r. Seulement Ă  « 65% Â». Alors que le test PCR, lui, serait plus fiable. Alors, on va dire que les deux premières fois oĂą j’ai eu Ă  passer des tests antigĂ©niques alors que je me sentais bien, n’avais pas de fièvre et portais des masques anti-Covid de prĂ©vention en prĂ©sence d’un public (collègues ou autres dans un lieu fermĂ©), qu’il valait mieux s’assurer quand mĂŞme que tout allait bien.

 

Mais cela n’était pas suffisant. Première injection de Moderna le 13 septembre et, Ă  nouveau, au prĂ©alable, il faut subir un test antigĂ©nique. Car on ne sait jamais. Je me sentais mal ? J’avais de la fièvre ? Non. Nous sommes le 13 septembre 2021. La pandĂ©mie du Covid a Ă©tĂ© officialisĂ©e en France 18 mois plus tĂ´t donc on commence quand mĂŞme Ă  avoir un peu d’expĂ©rience concernant les symptĂ´mes du Covid. Et, on a Ă©tĂ© largement informĂ© de l’existence de la pandĂ©mie du Covid, mais, ce n’est pas grave : on va faire un nouveau test antigĂ©nique. RĂ©sultat ? NĂ©gatif pour la troisième fois. J’ai droit Ă  ma première injection de Moderna Ă  la suite.

Le 2 octobre, de moi-mĂŞme, je pars faire un test antigĂ©nique. Je me sens mal ? Non. Seulement, afin de me rendre Ă  un endroit donnĂ©, je sais qu’il me faut un test antigĂ©nique rĂ©cent au rĂ©sultat nĂ©gatif. RĂ©sultat ? NĂ©gatif. Il s’agit du 4 ème test antigĂ©nique que je fais. Et, pour la quatrième fois de suite, le rĂ©sultat est nĂ©gatif.

 

Il m’a semblĂ© que le rĂ©sultat d’un test antigĂ©nique Ă©tait valable 72 heures. «  A ce qu’on dit Â». Je passe le test antigĂ©nique le 2 octobre après 13h, vers 13h30, j’arrive hier ( le 4 octobre vers 10h30) pour ma seconde injection de Moderna. Et, lĂ , on m’apprend que, malgrĂ© tout, je dois refaire un nouveau test antigĂ©nique avant la seconde injection. 5ème test antigĂ©nique. Cinquième rĂ©sultat nĂ©gatif. Faux nĂ©gatif ? J’ai pu ĂŞtre contaminĂ© sans le savoir ?

 

Fin juillet, je me suis fait prescrire une sĂ©rologie Covid. RĂ©sultat : nĂ©gatif. DĂ©but septembre, je me fais Ă  nouveau prescrire une sĂ©rologie Covid. RĂ©sultat : nĂ©gatif.

 

 

Cinq tests antigéniques et deux sérologies Covid entre mars-avril de cette année et ce 4 octobre 2021, soit en 7 mois, je suis à chaque fois négatif, je porte des masques anti-Covid régulièrement. Depuis le début de la pandémie en France en Mars 2020, j’ai réduit ma vie sociale comme beaucoup de gens. J’embrasse bien moins de personnes qu’auparavant pour les convenances sociales. Mais les résultats à mes différents tests de contrôle pourraient être de faux résultats négatifs. Et puis, je pourrais être porteur du Covid sans m’en rendre compte…..

 

Pour remĂ©dier Ă  cela, il y a une solution : le vaccin anti-Covid et le pass sanitaire dĂ©sormais obligatoires…..

Un peu de Ben Hur dans un monde de brutes. Photo prise Ă  Paris, ce lundi 4 octobre 2021.

 

On peut et on le droit d’être pro-vaccin comme de se sentir protĂ©gĂ© par la vaccination anti-Covid. Mais, comment ne pas avoir le sentiment d’être baladĂ© et d’être privĂ© de certaines libertĂ©s pour des raisons injustifiĂ©es depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie du Covid après ça ?!

 

Il y a bientĂ´t deux semaines maintenant, je n’ai pas pu me rendre Ă  une exposition sur la cĂ©ramique près de l’église St Sulpice. Il fallait prĂ©senter son pass sanitaire ou un test antigĂ©nique rĂ©cent. Comme d’habitude, je portais un masque anti-Covid comme lors de toute manifestation publique. Laquelle exposition se dĂ©roulait sous des tentes Ă  l’extĂ©rieur. Comment pourrais-je me laisser convaincre que, vraiment, le pass sanitaire ou la vaccination anti-Covid Ă©tait indispensable afin de se rendre Ă  cette exposition alors que je portais un masque anti-Covid ? Alors que dans certains magasins plus frĂ©quentĂ©s, en intĂ©rieur, on peut entrer avec un simple masque anti-Covid sur le visage ?

 

 

Lorsque je relate ça, je ne suis pas dans la rumeur, la croyance ou le complot. Je parle de la vie courante. D’expériences concrètes que n’importe qui peut faire ou a pu faire depuis le début de la pandémie du Covid. Donc, même si l’on est pro-vaccin anti Covid, il me semble que l’on se doit, aussi, de voir ça. Et de comprendre que lorsque des gens, ensuite, ont des doutes ou refusent de se faire vacciner contre le Covid, que ces gens, ne sont pas si décérébrés que cela. Par moments, j’ai un peu l’impression que pour certains, se faire vacciner leur délivre comme une autorisation d’absence de pensée et d’observation. Ces personnes sont vaccinées, donc le vaccin anti-Covid injecté va penser et observer pour elles.

 

Ces vaccins anti-Covid sont, je l’espère, plus bénéfiques que néfastes, mais je ne crois pas qu’ils vont penser et regarder le monde mieux que je ne suis capable de le faire.

 

 

Mais, partons du principe, pour ma part, puisque j’ai encore quelques doutes à propos de ces vaccins anti-Covid que je n’ai donc plus que deux à trois ans à vivre, désormais.

Photo prise Ă  Paris, ce lundi 4 octobre 2021.

 

Randonnées

 

J’entends vivre au mieux lors de ces deux Ă  trois ans qu’il me resterait Ă  vivre. Puisqu’en acceptant ces vaccins anti-Covid, il semblerait que j’aie choisi de vivre petit au lieu de vivre Tapie; lequel Bernard Tapie, en dĂ©cĂ©dant Ă  78 ans, a eu la grande classe de profiter d’une espĂ©rance de vie qui pourrait ĂŞtre supĂ©rieure Ă  la mienne de plus de vingt ans !

 

Avant le jour de ma mort, j’espère que j’aurais pu me procurer une bonne paire de chaussures confortables et rĂ©sistantes. Car la mort est une randonnĂ©e très longue dont le terrain peut ĂŞtre variĂ©. Ce terrain est peut-ĂŞtre aquatique ? Toujours est-il qu’avant d’atteindre Paris St Lazare, je suis entrĂ© dans un grand magasin. Grand en ce sens qu’il s’agit de magasin de plusieurs Ă©tages oĂą l’on vend des chaussures et des vĂŞtements assez branchĂ©s, plutĂ´t pour jeunes. Le magasin Citadium , sĂ»rement bien plus frĂ©quentĂ© que la mĂ©diathèque de ma ville, et oĂą, pourtant, j’ai pu entrer facilement avec un simple masque anti-Covid sur le visage. Alors que je le rappelle, dans la petite mĂ©diathèque de ma ville d’Argenteuil, ce 4 octobre 2021 et sans doute encore pour plusieurs semaines, il faut, depuis le 9 aout, fournir un pass sanitaire ou un test antigĂ©nique ou PCR rĂ©cent au rĂ©sultat nĂ©gatif de moins de 72 heures. Cependant, mĂŞme vaccinĂ© et mĂŞme porteur d’un test antigĂ©nique rĂ©cent au rĂ©sultat nĂ©gatif, j’ai dĂ©cidĂ© la semaine dernière que je ne retournerais pas dans « ma Â» mĂ©diathèque tant qu’il y aurait ces consignes absurdes de rĂ©tention ou d’exclusion sociale plus que de prĂ©vention sanitaire. Et, cela, de manière tout Ă  fait lĂ©gale puisque le gouvernement a «  dit que Â».

 

 

 

En attendant, hier, au lieu de me rendre peut-ĂŞtre plus tard dans « ma Â» mĂ©diathèque, je suis entrĂ© dans le magasin Citadium. Car toutes ces mesures « bienveillantes Â» et prĂ©ventives contre le Covid sont aussi lĂ  pour ça. Pour nous convaincre que nous avons beaucoup de chance de pouvoir consommer. Pouvoir aller consommer dans certains endroits, c’est aujourd’hui un très grand privilège. MĂŞme si, auparavant, il y a Ă  peine deux ans,  on consommait dĂ©jĂ  comme des gorets et sans avoir Ă  demander la permission Ă  l’entrĂ©e. On passait dĂ©jĂ  Ă  la caisse tout autant. Sauf que lĂ , on peut mĂŞme se sentir soulagĂ© car, enfin, les magasins, les restaurants et autres sont Ă  nouveau ouverts. Et nous pouvons y retourner.  Durant la pandĂ©mie, les forĂŞts environnantes sont restĂ©es ouvertes. Mais il y en a de moins en moins. Et ce n’est pas cela qui nous intĂ©resse. On prend beaucoup mieux l’air et l’on se change bien mieux les idĂ©es en faisant les magasins ou en allant au restaurant. Ou en boite.

 

Malgré mes propos, j’ai bien sûr du plaisir à me rendre dans certains magasins et au restaurant.

Hier,  d’ailleurs, dans le magasin Citadium, les vendeurs, un petit peu comme l’étudiant en mĂ©decine qui m’a piquĂ©, sont sensiblement formĂ©s au relationnel avec la clientèle. C’est devenu courant dĂ©sormais, pour un vendeur ou une vendeuse, d’être aussi « friendly Â».

 

J’ai ainsi discutĂ© pendant un bon quart d’heure avec une vendeuse enthousiaste et sympathique d’un stand Ă  propos d’un article qui ne figurait pas dans ce qu’elle vendait :

Le vélo pliant de la marque Brompton.

Photo prise à Paris, fin septembre 2021. Au centre de la photo, le cycliste à casque jaune se déplace sur un vélo pliant de la marque Brompton.

 

Je me dĂ©placerai peut-ĂŞtre en Brompton quand je serai mort. Et quand je ne pourrai pas pĂ©daler, mes bonnes chaussures- que j’ai repĂ©rĂ©es mais que je n’ai pas achetĂ©es- me permettront de continuer de marcher. Je me rendrai peut-ĂŞtre dans une salle de cinĂ©ma ou dans une mĂ©diathèque.  Pas dans celle de ma ville puisque l’on continuera sans doute de rĂ©clamer le pass sanitaire un ou test antigĂ©nique rĂ©cent Ă  l’entrĂ©e.

 

Photo prise Ă  Paris, ce 1er octobre 2021. Il semble que la fresque sur le mur soit la reproduction d’une oeuvre de Tignous, un des journalistes de Charlie Hebdo, assassinĂ© avec plusieurs de ses collègues et amis en janvier 2015 lors d’un attentat terroriste islamiste. C’est un hasard si la femme qui passe en ce moment-lĂ  est vĂŞtue de cette manière. Ce n’Ă©tait pas calculĂ© de ma part. Sur la gauche, on peut apercevoir l’affiche du film ” Mourir peut attendre” le prochain James Bond qui sortira demain, ce mercredi 6 octobre 2021.

 

 

Ce mercredi 6 octobre  (demain) sortira Mourir peut attendre, le dernier James Bond avec l’acteur Daniel Craig. Un film que je compte aller voir.

Photo prise à Paris, ce lundi 4 octobre 2021, vers 8h30 du matin. La route est barrée en raison du procès des attentats du 13 novembre 2015.

 

Entre le procès des attentats du 13 novembre 2015 auquel j’aimerais me rendre ;  les articles que j’ai prĂ©vus d’écrire comme celui Ă  propos du film Retour Ă  Reims de Jean-Gabriel PĂ©riot, inspirĂ© du livre de Didier Eribon que je suis allĂ© voir hier soir  Ă  Argenteuil au cinĂ©ma Jean Gabin en prĂ©sence de Jean-Gabriel PĂ©riot ;  Ă  dix minutes Ă  pied de chez moi, près de la mĂ©diathèque de ma ville.

Au centre, le rĂ©alisateur Jean-Gabriel PĂ©riot, au cinĂ©ma Jean Gabin, Ă  Argenteuil, ce lundi 4 octobre 2021, après la projection de son film ” Retour Ă  Reims”, inspirĂ© du livre de Didier Eribon.

 

 

 

Il y a aussi des séjours que j’aimerais faire à Limoges, Berlin, en Algérie, en Guadeloupe et à la Réunion pour commencer et quelques autres projets, j’ai de quoi randonner. Pour cela, il me faudra des bonnes chaussures, un jour ou un autre. Ensuite, j’écrirai de nouveaux articles qui, je l’espère, feront aussi marcher des lectrices et des lecteurs avec plaisir. Ainsi qu’avec leur plein consentement.

Photo prise Ă  Paris, ce 1er octobre 2021.

 

Franck Unimon, ce mardi  5 octobre 2021.

 

 

2 réponses sur « Consentement »

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