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Center Park troisième et dernière partie

 

 

 

 

Center Parcs 3ème et dernière partie

 

 

L’eau du robinet est étonnamment bonne à Center parcs.

 

Hier soir, par curiosité, lors de notre promenade, je suis allé vérifier combien de personnes se trouvaient dans le centre aquatique : 900 !

Nous avons rencontré une copine de l’école de notre fille. Elle était avec ses parents et ses deux sœurs. J’ai reconnu le père que je salue quelques fois à la sortie de l’école. Souriant et sympathique, celui-ci m’a dit : « ça change d’Argenteuil, hein ? ». J’ai acquiescé poliment.

Ce matin, record absolu : un peu moins de 400 personnes à notre arrivée. Comme les autres fois, nous commençons à peine à enlever nos chaussures à l’entrée qu’une vingtaine de personnes nous rejoint.

Lors de notre premier jour, j’avais entendu un employé du Center Parcs dire qu’il y’avait plein de casiers hors services. Nous en faisons l’expérience ce matin. Ma compagne a beau apposer son badge sur une dizaine de vestiaires différents: Cela ne marche pas.

 

Nous réussissons à trouver une employée. Elle repart avec notre badge pour le tester. A son retour quelques minutes plus tard, elle me répond que notre badge est toujours actif. Mais elle constate –aussi- qu’elle n’arrive pas à fermer un quelconque casier avec celui-ci. Elle me propose de fermer notre casier avec son badge et de revenir la voir lorsque nous partirons. Elle termine son service à midi m’apprend t’elle. Il est alors onze heures. Je lui explique que nous resterons au centre aquatique bien après midi. Elle me propose alors de solliciter ses autres collègues qui prendront sa suite. L’idée de devoir solliciter ses collègues et de dépendre de la confiance qu’ils voudront ou pourront bien m’accorder est pour moi à éviter. Je décline cordialement et décide de caser les affaires de ma compagne et de ma fille dans mon casier que je réussis à ouvrir et à fermer de nouveau.

Ce matin, notre régularité au centre aquatique est récompensée. Notre fille a moins peur. Et elle découvre avec plaisir les joies des toboggans : Black Slide, Wide Slide, Jet Slide pour les enfants de son âge. D’abord avec moi. Puis, seule. Ensuite, nous allons tenter l’expérience de toboggans où, pour les enfants de son âge, la compagnie d’un adulte lors de la descente du toboggan est obligatoire.

Lorsque nous sortons vers 13h30, je revois le Mac Do posté stratégiquement devant le centre aquatique. Des parents y déjeunent avec leurs enfants. D’autres personnes y commandent leur repas sur une des bornes prévues à cet effet. Nous n’en faisons pas partie. Il y’a d’autres restaurants dans ce Center Parcs. Mais le Mac Do est le plus proche du centre aquatique. Plus proche que la boulangerie où je me dirige pour acheter nos deux baguettes quotidiennes. Le Mac Do est aussi plus proche du centre aquatique que le supermarché Proxy qui jouxte la boulangerie. Devant moi ce matin, une clientèle allemande. Mais il m’a semblé que la clientèle de ce Center Parcs était majoritairement française. Du moins celle que nous avons pu croiser et entendre parler.

Aujourd’hui, ma compagne et moi faisons rapidement notre bilan comptable. Vu que nous sommes venus avec quelques provisions, nous aurons peu dépensé lors de nos quatre jours à Center Parcs : 30 euros grosso modo. Si l’on excepte les 30 euros d’essence à l’aller pour faire le plein qui sera suffisant pour rentrer.

Nous aurions sans doute dépensé davantage s’il avait fait plus beau. En raison du ciel gris et de la pluie, nous nous sommes concentrés sur le centre aquatique -compris dans le forfait- et sur une petite promenade à pied l’après-midi avant de rentrer. Pas de passage dans l’un des magasins. Pas de commande de repas ou de restaurant. Pas de Mac Do. Et la télé est restée muette. Une radio aurait été bienvenue. Je m’en avise ce jeudi soir en mettant de la musique. Seul journal d’information : Le Canard Enchaîné. J’ai été étonné hier lorsque ma compagne m’a appris que Le Canard Enchaîné était en vente dans le rayon presse du supermarché Proxy.

L’expérience Center Parcs se terminera demain matin. J’en retire que cela peut être bien de retourner à l’Aquaboulevard avec ma fille. Et que cela peut être agréable et reposant à condition d’y rester quelques jours comme nous et ensuite de repartir ailleurs.

 

Depuis, nous sommes rentrés de Center Parcs. Et en discutant avec d’autres parents de l’école où se rend ma fille, j’ai découvert que plusieurs d’entre eux s’étaient rendus ou allaient se rendre au même Center Parcs. Ces parents faisaient l’éloge de Center Parcs :

« Il a fait beau » ; « Nous avons loué des vélos et nous avons pu faire des balades » ; « Nous avons fait du mini-golf » ; « Il y’a plein de choses à faire ! ». Devant eux, je me suis à chaque fois écrasé et les ai écoutés poliment. Plutôt qu’hypocrite, mon attitude avait à voir avec une sorte de pénitence : A Center Parcs, il est indéniable que la majorité des parents que nous avons croisés tenaient à transmettre le meilleur à leurs enfants. C’est ce que je me suis rappelé en découvrant l’enthousiasme de ces parents à me parler de Center Parcs. Et je me suis aussi rappelé que moi, si j’ai accepté de me rendre à Center Parcs, c’est parce-que je fais désormais partie de cette catégorie de parents.

Franck Unimon, ce lundi 25 mars 2019, “loin” de Center Parcs. Enfin, c’est ce que je crois.

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