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Vélo Taffe : une histoire de goudron

Place de la Concorde, Paris, Février 2021.

 

                                            Vélo Taffe : une histoire de goudron

A chaque coup de pédale, je prends le pouls du macadam. Je m’écarte de l’écrou des tumeurs que sont les correspondances du métro.  Des cycles de « Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée ». (cf.  Une ligne 14 à bloc ! )

 

Pour fuir cette mauvaise fumée et ces rimes qui puent des pieds, cela fait un peu plus d’un mois maintenant que je me rends à vélo au travail.

 

 

 Quelques uns de mes critères pour le choix d’un vélo :

 

Depuis des années – bien avant la pandémie du Covid et premier confinement de l’année dernière qui a stimulé l’usage du vélo – je lorgnais sur le vélo pliant.

 

Je possède le même VTT plutôt léger depuis plus de vingt ans. Je suis déjà allé au travail avec lui depuis chez moi. Mais son inconvénient est que je dois le laisser dans un local fermé à dix minutes à pied de chez moi. Par manque de place à la maison.

Même s’il a vieilli et qu’il ne s’agit ni d’un vélo de luxe ou de compétition, je refuse de l’attacher dehors et de prendre le risque de me le faire voler.

 

L’avantage du vélo pliant est de pouvoir se ranger facilement chez soi. Mais aussi de pouvoir être amené à peu près partout avec autant d’aisance. En plus, en se renseignant un peu, on apprend qu’un vélo pliant peut être aussi rapide qu’un « vrai » vélo :

 

Un vélo de plus grande taille, avec braquets et plusieurs vitesses.

 

A condition de bien choisir son vélo pliant. Bien-sûr, il existe des premiers prix à 150 ou 200 euros mais j’ai facilement accepté le conseil d’éviter ces premiers prix. Il y a ce que j’appelle les « fausses économies» :

 

On prend un article le moins cher possible en pensant que cela ne vaut pas le coût. Et, finalement, en pratique, on le paie plus cher à mesure des ennuis  mécaniques ou autres. Sauf que, là, personne ne vous dira  « Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée » pendant que vous regarderez passer les autres cyclistes bien heureux de continuer de rouler tout en vous ignorant ou, au mieux, en vous offrant un air désolé.

 

 

Il y a donc un minimum à mettre dans un vélo, pliant ou non, afin de se garantir une bonne durée de vie. Il y a plus de vingt ans, j’avais décidé de mettre 3000 francs dans mon VTT. Je m’étais renseigné auparavant sur la qualité des pièces de la marque Shimano qui constituaient le vélo. C’était une somme assez importante même pour l’époque. Mais je pouvais alors me le permettre. Et, aujourd’hui, plus de vingt ans plus tard, je peux témoigner du fait que je n’ai pas eu de mauvaise surprise ou de regret concernant cet effort financier.

 

Je me suis surtout servi de mon VTT pour des parcours que l’on réserve aux VTC  ou aux vélos de course. Je suis un vététiste du dimanche. Mais je voulais un vélo solide qui puisse aller partout si j’en avais le besoin. Et puis, je considère le vélo comme l’une des meilleures inventions mécaniques de l’être humain. Aussi, je crois qu’il faut savoir mettre le prix lorsque l’on s’achète un vélo.

 

Il y a encore des gens qui gardent leur vélo toute leur vie et qui le transmettent à leurs enfants. Pour moi, ce genre de bien a une valeur particulière en plus d’avoir un usage pratique évident. Je m’en rends bien compte lorsque je croise de temps en temps, celles et ceux qui partent fourailler dans les poubelles récupérant ce dont d’autres se débarrassent. Ces « fourailleurs » sont souvent à vélo. Car c’est plus pratique pour se déplacer sur des kilomètres et pour transporter des objets en faisant le moins d’efforts possibles.

 

 

 

La marque Brompton :

 

 

 La marque Brompton est actuellement, et depuis des années, la Rolls du vélo pliant. La première fois que j’avais croisé un Brompton, c’était au quartier de la Défense, au centre commercial Les Quatre Temps il  y a plusieurs années. C’était dans un magasin de bricolage. Le vélo se trouvait avec son propriétaire. Celui-ci m’avait répondu en être content.

 

Le vélo m’était apparu beau. Il m’avait donné envie. Mais, à l’époque, je n’avais pas de besoin particulier de vélo pliant. Je n’ai aucune idée ou aucun souvenir de son prix. Par contre, aujourd’hui, le prix d’un Brompton est exorbitant. Je veux bien mettre de l’argent dans un vélo mais, psychologiquement, et financièrement, j’ai des limites.

Le premier prix pour un Brompton dépasse les 1200 euros. Ensuite, il y a tout un tas d’autres critères à prendre en compte :

 

Le nombre de vitesses, le poids etc….

 

Il m’a été conseillé de prendre un vélo pliant qui dispose au moins de six vitesses. Quant à la taille des roues, je crois que l’on m’avait recommandé un diamètre de 26 pouces.

Mais lorsque l’on se trouve sur un site qui vous présente les vélos Brompton, vous avez un certain nombre de modèles sauf que le prix, lui, reste de plus en plus agressif pour votre compte en banque.

 

J’achèterai peut-être un Brompton, un jour, pour me faire plaisir d’autant que pour en avoir croisé quelques uns sur la route, les Brompton me semblent pourvus de spécificités qui les rendent particulièrement aérodynamiques et performants. Sans forcer. Mais, pour l’instant, c’est trop cher pour moi.

 

La marque Tern :

Moins connue que Brompton, assez confidentielle, cette marque semble offrir des gages de fiabilité mais aussi d’accessibilité financière plus facile par rapport à la marque Brompton. Mais son premier prix se situe aux alentours de 800 euros si j’ai bien retenu. A nouveau, je veux bien mettre de l’argent dans cette technique de pointe qu’est le vélo pliant, mais j’ai pour l’instant du mal à allonger 800 euros dans un vélo pliant qui, pour moi, reste un vélo miniature. Même si j’ai pu apprendre qu’un « vélo pliant peut être aussi rapide qu’un vélo normal…. ».

 

Pour choisir son vélo, on peut aussi le faire selon des canons esthétiques. Pour ma part, je trouve qu’esthétiquement, il y a aussi des beaux vélos dans la marque Tern. Pour faire un jeu de mot très facile: les vélos Tern sont loin d’être ternes.

 

Mais le premier prix est à 800 euros ensuite ça grimpe assez haut, aussi.

 

La Marque Moma :

Je n’ai rien lu de particulier sur cette marque. Mais d’après ses prix, je trouve cette marque sur la ligne des prix pratiqués par la chaine Décathlon. Je parle de cette marque parce-que j’en ai croisé quelques uns et que leurs propriétaires en semblaient satisfaits. Le vélo était assez passe-partout et jouait son rôle de vélo pliant.

 

 

Mon attirail :

 

J’ai opté pour ce qui est actuellement le vélo pliant le plus haut de gamme chez Décathlon : Le B’Twin Tilt 900 qui coûte 499 euros et un petit peu plus si l’on prend la formule crédit pour l’acheter. En trois ou quatre fois. Ce que j’ai fait.

 

Pourquoi ce modèle ?

 

Tout d’abord, j’avais et ai un a priori défavorable sur la marque B’Twin de Décathlon. Même si je veux bien croire que la chaine Décathlon fasse des recherches pour améliorer ses produits et les amener au prix le plus accessible en fonction des possibilités de sa clientèle, pour moi, Décathlon  reste connoté comme une sorte de TATI  des articles de sport. Même si j’ai pu acheter bien des articles de sport à Décathlon et en ai été plutôt satisfait.

 

Mais il y a un déficit d’image ou d’éducation  de ma part envers la marque Décathlon:

 

Pour moi, un vélo Décathlon est de qualité moyenne. Peut-être parce-que Décathlon reste une chaine de grande surface et, qu’en tant que telle, je crois qu’elle ne peut offrir qu’un conseil bas de gamme puisqu’elle privilégie les gros volumes lorsqu’elle vend des produits. Et vu qu’ils sont à un prix courant ou « facile », ce n’est pas grave, si, à un moment ou à un autre, l’article que l’on a acheté « chez » Décathlon nous lâche. Il suffit d’aller en racheter un autre à un prix tout autant abordable que le premier.

 

Par ailleurs, des avis que j’ai pu lire sur le B’Twin Tilt 900 sur le net étaient très critiques. Même si, ensuite, des avis relativisaient expliquant que, depuis, Décathlon avait rectifié ce qui n’allait pas. Mais sans communiquer à ce sujet.

 

 

C’est après avoir vu le film  Maudit !- un film d’Emmanuel Parraud d’Emmanuel Parraud en projection de presse que je me suis décidé à aller commander mon vélo pliant. C’était pendant les vacances scolaires du mois de février.

 

Dix jours plus tard, je recevais un mail ou un sms m’informant de son arrivée dans le magasin où je l’avais commandé.

 

J’ai opté pour le B’Twin Tilt 900 car 500 euros était le maximum que je pouvais accepter de mettre, psychologiquement, dans l’acquisition d’un vélo pliant. Et je me suis dit qu’en prenant le haut de gamme actuel de Décathlon, je pourrais me faire une idée assez juste de ce que peut offrir un vélo pliant à peu près convenable.

 

 

Qu’a mon vélo pliant de convenable ?

 

 

Son poids, par exemple : 12, 2 kgs. Certains vélos pliants font 14 kgs. D’autres peuvent ne faire que 8 kgs mais ils sont nettement plus chers que le mien. J’ai oublié le poids de mon VTT. Mais 12,2 kgs, c’est assez facile à soulever. 

 

Son nombre de vitesses : Il en a neuf. Certains vélos pliants n’ont pas de vitesse ou en ont six. D’autres en ont peut-être plus.

 

Concernant la façon de le plier, j’ai compris que la façon de plier son vélo varie selon la marque. Vu qu’il s’agit de mon premier vélo pliant, je n’ai aucun élément de comparaison. Mais je peux néanmoins dire que s’il est affirmé qu’il suffit de quinze secondes pour le plier et le déplier, que je continue plutôt de mettre une bonne minute pour le faire. Je ne suis peut-être pas très doué alors que le personnel de Décathlon, lui, subit peut-être des entraînements intensifs de pliage et de dépliage de vélo. Mais ça n’est pas grave. Car même en prenant une minute ou deux pour le plier ou le déplier, c’est assez simple. Ensuite, c’est agréable de pouvoir s’en aller sur son vélo et de voir comme on se déplace aisément plus rapidement que les piétons.

De toute façon, même déplié, le vélo prend en effet une place raisonnable dans le train. En effet, si je me passe du métro dans Paris pour aller au travail et en repartir, je continue de prendre le train pour aller jusqu’à Paris et en repartir.

Gare d’Argenteuil, février 2021.

 

 

La maniabilité de mon vélo me paraît bonne.

 

 

Question vitesse, je peux confirmer qu’il m’est arrivé, à mes débuts, de surprendre quelques cyclistes, sur leur vélo « monté » en les rattrapant sans trop forcer puis en les dépassant y compris dans une montée. En remontant le boulevard St Michel par exemple vers le jardin du Luxembourg. Ce fut assez amusant de facilité.

 

 

Ses limites :

A la fin de ma première journée de vélo pliant, j’ai quitté le travail tout content. Et puis, sur les pavés de la place de la Concorde, alors que j’étais à quelques minutes de « l’arrivée » ( la gare St Lazare, pour moi), ma roue avant a déchaussé sans que je ne comprenne pourquoi.

 

Quelques secondes plus tard, j’étais en train d’essayer de me rattraper sur mes deux pieds alors que je me dirigeais dans un sprint survolté vers le haut trottoir qui borde les pavés. Prêt à tenter les qualifs pour le championnat de France des dix mètres.  J’ai réussi à éviter de heurter la “haie” du trottoir. Mais, malgré toute ma volonté pour m’arrêter, mon avant-bras gauche a buté contre un feu de signalisation. L’arrière gauche de mon casque, dans un élan de solidarité, a suivi. Je me suis aussi fait mal au majeur de ma main droite. Depuis, à cette main-là, j’ai encore le doigt d’honneur un peu douloureux. Mais ça va de  mieux en mieux même si je m’en sers peu. 

 

Je ne roulais pas particulièrement vite lors de ma chute. Le sol était plutôt sec. Il faisait plutôt jour. Je n’avais de problème de visibilité particulier. Je n’étais pas fatigué plus que de raison ou distrait.

 

Très vite, deux cyclistes se sont arrêtés à ma hauteur sur le haut trottoir. Ils allaient dans le sens inverse. Ils m’ont demandé si ça allait bien. Mais, oui ! Même si je ne voyais pas ce qui avait bien pu se passer.

 

Le cycliste le plus proche m’a dit :

« ça a été impressionnant à voir ! ». Je les ai remerciés. Puis, ils sont partis.

 

Je n’ai pas eu le temps d’avoir peur. J’ai plutôt été en colère. Une chute aussi idiote dès le premier jour. Alors que tout allait bien.

 

 

Par précaution, avant de prendre le train, je suis allé voir les pompiers de la gare St Lazare afin qu’ils m’examinent. J’ai ainsi appris qu’était  est fréquent que des personnes glissent sur les pavés de la place de la Concorde. Depuis, même si j’ai vu et continue de voir des cyclistes prendre ce passage avec leur vélo pliant, je l’évite en passant sur le trottoir. A ce jour, je n’ai pas fait d’autre chute. Et, Boulevard Raspail, à quelques mètres derrière moi, récemment, un jour de pluie, c’est un conducteur de Vespa qui a chuté. Sans gravité. J’avais entendu parler du fait que les Vespa ont une très mauvaise stabilité. Pourtant, les pneus de la Vespa sont plus larges que ceux de mon vélo pliant qui sont d’ailleurs supposés bénéficier d’une bonne adhérence.

 

J’ai oublié de dire qu’après ma chute, je me suis racheté un nouveau casque de vélo. Alors, je vois assez régulièrement des personnes porter le très beau casque de la marque Kask. Je me demande souvent comment elles font. Ce casque coûte plus de 150 euros. Je trouve ça très cher. Même si je tiens à ma vie et à ma tête. Le nouveau casque, de la marque Abus, que j’ai acheté (chez Décathlon) m’a coûté 50 euros.

 

L’autre limite que je vois concernant mon vélo, c’est sa « sujétion » au vent. Lorsque je pédale et que je reçois un vent de travers, j’ai un peu l’impression d’être sur la mer, emporté par le courant. Mais ce n’est peut-être qu’une impression.

 

 

Les pièges du vélo d’une manière générale :

Libéré du carcan des correspondances de métro comme de l’attente de son moyen de transport pour se rendre d’un point A à un point B, la tentation est grande de vouloir décider de fractionner l’espace-temps. Et de foncer. Peu importe la signalisation- ou les autres- et peu importe quelques mesures de précaution.

 

Je peux ainsi témoigner du fait que Batman fait du vélo. Il a la trentaine, pédale sans casque, sur un vélo de course de taille normale, mesure environ 1m65 pour une cinquantaine de kilos. Et sprinte, avec son manteau de Columbo grand ouvert, au point de laisser sur place le  cycliste sportswear qui porte un sac de la marque WANDRD PRVKE  , qui, au feu rouge, ne peut que le voir disparaître, une fois son excès de vitesse accompli.

 

Mais ne me faites pas dire que Batman est seulement un homme. Avec ou sans Brompton – qui semble optimiser les effets de la poussée rectale de celles ou ceux qui avancent sur ce genre de vélo- Batman peut aussi être une femme.

 

Des livreurs de Mc Do, après l’heure du couvre-feu durant la pandémie du Covid, près du Panthéon, février ou mars 2021.

 

Batman  peut aussi être un livreur (je vois beaucoup moins de livreuses de repas). Un livreur qui, près du carrefour de l’Odéon, s’engueule avec un chauffeur de bus alors que celui-ci a la priorité ( à droite) lorsqu’il débouche assez subitement. Le livreur voit alors le chauffeur de bus comme celui qui l’empêche de faire son travail et de gagner sa vie ! Tout ça, pour s’arrêter à peine cinquante mètres plus loin où se trouve sa « base » en quelque sorte.

 

 

La vitesse est l’un des ennemis des cyclistes. Prendre son vélo pour aller plus vite est selon moi un des grands pièges. En ce moment, après plusieurs essais d’itinéraires, je mets entre 27 et 32 minutes pour aller au travail et en revenir. Un de mes collègues, pour le même trajet, met….18 minutes. Tranquillement. Il m’a précisé qu’au début, il mettait 30 minutes, tout transpirant. Mais je ne me lancerai pas dans une compétition du chrono à vélo pour aller au travail.

 

Les avantages et les bénéfices du vélo pour aller au travail :

 

Outre l’aspect pratique, se rendre là où l’on a besoin ou envie d’aller, il y a le fait, de concilier comme on le dit « l’utile et l’agréable ». On ne dépend pas d’un métro ou d’un bus. On a donc une certaine liberté ou une certaine autonomie. Et, en plus, on fait du sport sans se dire forcément que l’on fait du sport. Ce qui reste l’une des meilleures manières de faire du sport : en réalisant un acte concret et utile. Et, mieux, de manière ludique.

 

Si je mets entre 27 et 32 minutes pour réaliser mon trajet, c’est parce-que je ne force pas trop pour aller vite. Parfois oui, parfois non. Et, dès qu’à un endroit, je trouve que ce serait bien de prendre une ou deux photos, je m’arrête pour prendre ma photo. Je peux même faire un petit détour s’il le faut. Puisque, de toute façon, j’ai prévu large en partant de chez moi. Et, quand je rentre du travail, je ne fais pas la course.

 

 

Mais l’avantage et le bénéfice les plus étonnants à aller au travail à vélo à chaque fois comme je le fais depuis que j’ai mon vélo pliant, c’est qu’en quelques semaines, j’ai déjà pratiquement oublié ce que ça fait de sortir de son train, descendre les escalators, rejoindre sa correspondance, poireauter sur un quai de métro (ou de RER) en attendant que le véhicule ferroviaire arrive. Monter, descendre des escalators, des escaliers. C’est vraiment une vie de con ! Et, le pire, c’est qu’on l’accepte rapidement, cette vie de con.

 

 

Rouler sous la pluie m’invite à la prudence pour la glisse. Mais, à part ça, avec des vêtements adéquats, ça se passe très bien. En arrivant au travail, comme je suis en avance, je me douche, je me change puisque j’ai cette possibilité-là. Et puis, c’est parti pour la journée ou la nuit de travail.

 

S’il fait froid, faire du vélo, avec, là aussi, les vêtements adéquats, ça réchauffe et ça stimule. Le point sensible reste les mains. Trouver des bons gants lorsqu’il fait froid selon la thermorégulation qui est la nôtre peut être un exercice assez difficile. Mais la solution est sûrement à portée de main dans un article ou une astuce que l’on n’a pas encore dénichée.

 

C’est plutôt s’il fait très chaud que cela m’incommoderait un peu de faire du vélo.

 

Mais le risque maximal,  pour moi, c’est en cas de verglas voire de neige. Ce serait, pour moi, les seules raisons qui pourraient, pendant deux ou trois jours, me décider à recommencer à venir au travail en prenant le métro etc….à ceci près que, je peux aussi marcher. Si je m’y prends suffisamment à l’avance. Si ce n’est pas trop loin. ça me fait sourire lorsque, dans la rue, on me dit que «  c’est loin », alors qu’il s’agit de marcher quinze minutes.

 

 

Vélo Taffe : pourquoi ce titre ?

 

J’ai découvert l’expression « vélo-taf » il y a seulement quelques mois. Mais au moment d’écrire cet article, il m’a amusé de faire un jeu de mot.

 

Si je suis non-fumeur depuis toujours, j’aime ces moments, où, l’on prend le temps de s’apesantir comme lorsque l’on prend une taffe. C’est un petit peu mon équivalent du Birth of the Cool de Miles Davis, lorsqu’il avait décidé de ralentir le tempo du Jazz qui se jouait alors. 

 

Donc, Vélo Taffe, non pour se remplir les poumons et le cerveau- ou les autres organes- de tumeur et de nicotine. Mais pour prendre le temps de respirer. Pour retrouver son souffle et son inspiration. En regardant à nouveau autour de soi. 

Si l’article de cette nouvelle rubrique a été long, c’est parce-que cela faisait plusieurs semaines que je pensais à m’y atteler. Mais je ne disposais pas du temps nécessaire. Les articles suivants devraient être plus courts.

Article écrit avec le concours de l’album Myopia d’Agnes Obel, et, avant cela, de l’album The Good, The Bad & The Queen du groupe du même nom ( avec Feu Tony Allen) et de l’album Meat is Murder de The Smiths que je découvrais. 

Franck Unimon, ce jeudi 18 mars 2021.

 

 

2 réponses sur « Vélo Taffe : une histoire de goudron »

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